Dates : 01-07/10/2011

Rédacteur : Hadrien

Après une nuit passablement calme dans l’aéroport, nous rentrons dans Rome à vélo, juste au moment du lever du jour, rapidement nous rejoignons les ruines du forum et du colisée, quel spectacle !

Nous apprécions ces instants où, en l’absence d’activité dans la ville, le temps semble suspendu. Quelques minutes plus tard nous entrons pour de bon en Italie en dégustant un café macchiato avec un petit cornetto all’albicocco : un croissant fourré à la confiture d’abricot, un régal !

Nous avons la chance d’être accueillis à Rome par les parents d’Arthur, un ami mis au courant de notre retour anticipé. Un grand merci à vous de nous avoir accueillis si simplement et chaleureusement durant ces quatre jours !

Et une surprise de taille nous attend aussi dans la ville éternelle : les parents d’Anne nous rejoignent pour le week-end, joie des retrouvailles et émerveillement dans cette ville si riche. Nous passons ensemble trois jours très agréables qui furent notamment l’occasion de redécouvrir quelques plaisirs oubliés à base de bons plats et de bons vins !

Une fois à nouveau à deux, nous prenons le temps de nous promener dans quelques petites rues un peu à l’écart et découvrons entre autre San Stefano rotondo, une église construite selon un plan circulaire au VIème siècle, très intéressant.Finalement une fois notre plan de route établi, il est temps de reprendre nos vélos ! Sur conseil nous suivons la Via Cassia vers le Nord et sortons de Rome en douceur, la campagne italienne qui nous accueille est très belle et nous avons la chance de camper pour la première nuit près d’un beau lac.Le lendemain, nous prenons la route de Vitterbo, belle ville médiévale bien conservée, nous la quittons malheureusement un peu tard et devons trouver lieu de camps dans ses faubourgs.

Et là nous essuyons 2 refus de la part des personnes à qui nous demandons, à chaque fois nous recevons des justifications lâches et qui paraissent mensongères… nous sommes bien déçus de l’accueil réservé par les européens ! Finalement c’est près d’un champ au milieu de vignes que nous dormons comme des loirs !Finalement cet accueil par les italiens ne nous étonne pas plus que cela, depuis que nous sommes arrivés les seules personnes qui sont venues nous parler sont immigrées : un Sri Lankais et un Nigérien, les deux parlaient un anglais parfais et étaient avenants ! En revanche des italiens nous n’avons reçus que des regards cachés et peu de réponses à nos saluts ! Triste Europe bien solitaire…

Mais quel plaisir de pédaler dans la campagne italienne et au bord des lacs que le Lazio recèle ! Nous profitons bien du lac de Bolsano avant de quitter le Lazio pour de bon et rejoignons la Toscane d’où je vous écris, assis près d’un bon feu dans le calme d’une forêt.