BOLIVIE

Vous trouverez ci-après tous les éléments qui concerne notre séjour en Bolivie.

 

Itinéraire

Carte
Carte

Photos

Téléchargements pour cyclistes

Carte du Sud Lipez/Salar d'Uyuni
Voici un docs transmis par de très sympas cyclos
carte_lipez1.jpg
Image JPG 3.4 MB
Feuille de route dans le sud Lipez
Voici un super document pour préparer votre voyage à vélo au Sud Lipez qui décrit notamment les distances et les dénivelés ainsi que les points de ravitaillement et les points d'eau.
Il a été réalisé par d'autres français voyageurs!
feuille_route_lipez.doc
Document Microsoft Word 33.0 KB

En bref...

Ce qu’on a aimé :

-        Notre séjour dans le Sud-Lipez avec quand même un petit regret de n’avoir pas pu le faire à vélo : Nous avons pu voir des paysages complètement féériques !

-        La journée sur le Salar d’Uyuni avec la grande déception ne pas pouvoir pédaler dessus ni planter la tente.

-        La rencontre fortuite de touristes allemands en 4X4 qui nous ont sauvé et fait gagner beaucoup de temps ! Merci beaucoup !

-        Le côté grandiose des pays traversés : le Salar de Coipasa, les champs de quinoa.

-        L’accueil des Boliviens et les costumes traditionnels des femmes

-        La faune de l’Altiplano que nous retrouverons au Chili et au Pérou

-        Le prix des choses : hébergement, nourriture. Imbattable !

-        La rencontre de deux cyclistes français Sandrine et Julien et la soirée passée ensemble !

-        La rencontre de Willy et Guylaine lors de notre voyage dans le sud Lipez

 

Ce qu’on a moins aimé :

-        Le fait se perdre et de devoir pousser dans le sable lors du contournement des salars inondés.

-        La saleté des villes frontalières, notamment, qui constituent de vraies décharges publiques.

-        La durée de notre séjour, un peu courte, comparée à la quantité de choses à visiter.

 

Donc : Il faut qu’on y retourne !

 

Récits de notre séjour

sam.

07

mai

2011

En avant pour le marathon !

Sur la Panamériciane
Sur la Panamériciane

Catégorie : Voyage Chili Pérou

Dates : 18-19/04/11

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Villa Frontera – Tacna – Tomasiri – Camiara

 

Ca y est, nous attaquons la Panaméricaine !

 Après quelques 20km, qui nous paraissent bien longs, nous atteignons la frontière Pérou-Bolivie.

Les gens sont très gentils mais nous demandent tout de même de mettre toutes nos sacoches dans le scanner, un peu plus et on doit y mettre les vélos !

En route pour Tacna, située à 35km de la frontière, l’objectif est d’y prendre des Sols (monnaie péruvienne) et d’y déjeuner… Mais je ne tiens pas le coup jusqu’à la ville : il me faut des calories !! Alors arrêt "plat« lyophilisé » sous un figuier !

Ma petite femme prend soin de me préparer un bon repas alors que je vais chercher un peu d’énergie dans figues séchées restées accrochées à l’arbre : nous sommes bien à l’automne ici !Et la route reprend… en légère montée et l’entrée dans la ville est longue, longue ! Nous faisons tout pour essayer de ne pas aller dans le centre mais rien à faire, pas de banque… même à l’aéroport ils ne font pas de change ! Traditionnellement, c’est donc bien sur la place de l’église que nous trouverons ce qu’il nous faut ! Ensuite un gentil conducteur de taxi nous montre le chemin  vers Arequipa et… Vamos !

 

En fait non, pas vamos tout de suite, on fait d’abord un arrêt « pain, fruits et fromage » au marché : quelle joie d’arriver au Pérou, il y a des mangues, des mandarines, du raisin, des petites bananes, du pain du fromage… et en plus ça ne coûte presque rien !

Les sacoches d’Anne reprennent quelques kilos et en route pour de bon !

Nous évoluons toujours dans un grand désert sableux, pas très varié ni intéressant mais bon, ça roule !

Et la dernière descente nous permet d’atteindre un petit village pas trop indiqué sur la carte, c’est la fête : on va pouvoir manger dans un comedor !

Et là c’est parfait, la nourriture est bonne et équilibrée et ils vendent même des gâteaux pour le dessert, le tout pour presque rien, c’est donc le ventre plein que nous partons à la recherche d’un lieu où planter la tente

.Nos premières demandes sont peu fructueuses : « Vous savez où nous pouvons trouver un endroit sûr pour planter la tente ?- Allez demander à la « tienda » là bas, au bord de la Panamericaine, si vous pouvez planter la tente devant chez lui. »Euh, merci mais camper au bord d’une autoroute c’est pas top notre truc !

Finalement c’est à côté du terrain de basket municipal que nous campons, les quelques jeunes qui trainent dans le coin ne nous rassurent pas mais ils s’avèrent plutôt sympathiques et un peu curieux de nos vélos et de la tente. A part des chiens calmés à coup de lance pierre (1ere fois que je l’utilise !), la nuit est relativement calme.Nous retrouvons ensuite notre comedor préféré pour un pti déj de champion : Riz, Patate, Œuf ! C’est bon et rapide, génial !Donc la route continue, montée/descente, rien de palpitant à part notre pause « refill » de 11h à coup de pain et fromage. Mais là on a un peu « loosé » car la route descend ensuite et à 12h nous sommes dans le village où nous devions déjeuner… sans avoir faim ! Aller, on se force un peu et ça passe ! La gargotte dans laquelle nous sommes nous fait un peu penser à l’Afrique, ça nous convient !

 

L’après-midi qui suit est globalement composée de montées et de rares descentes, le vent dans le dos nous aide et nous finissons notre journée sur un score très honnête de 81km pédalés et 1200m de dénivelé.L’arrêt dans le désert est bienvenu, nous avons faim et sommeil !

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jeu.

05

mai

2011

Au milieu des volcans enneigés

Cassage de glace
Cassage de glace

Dates : 13-14/04/11

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Pasirijo – Salar de Surire – Gallatire

 

Le réveil est vraiment très dur : froid intense et le soleil qui tarde à se lever… nous partirons finalement à 10h… avec un réveil mis à 6h30 initialement ! Vraiment il fait froid : l’eau gèle dans la bouilloire entre le moment où on la remplie et le moment où le réchaud fonctionne, soit moins de 3 minutes !Bref, nous revoici sur la route, après quelques montées et descentes, principalement dans le sable , nous voici sur une grande plaine où nous croisons un petit hameau.

Un homme vient nous saluer et commence par nous expliquer qu’il « construit la nation », après quelques questions, on comprend qu’il construit un centre social, ici à 100m de la frontière bolivienne… une sorte de pied de nez quoi ! Bref, l’homme a l’air exalté, il nous dit que nous sommes à plus de 5000m d’altitude et que le prochain col est à 6000m… heureusement on sent qu’il délire trop pour faire peur à Anne !

Grâce à Jean-Marie, nous avons le droit à un super déjeuner à base de plat lyophilisé Décathlon : Couscous au poulet (notre préféré !) et il est bienvenu car juste après nous attaquons, sur une route défoncée, notre plus haut col !

 

Col à 4730m
Col à 4730m

Donc pleins d’énergie nous reprenons la route, ça monte tranquillement au début et après, c’est beaucoup plus raide, avec du sable et un fichu vent de face… qu’est ce que c’est dur ! Il nous faudra pas loin de 3h pour arriver en haut : 4740m ! Record battu ! Un décor lunaire de désert de sable nous accueille, une fois de plus, nos efforts sont récompensés par de superbes paysages !Nous profitons de la descente pour avaler un maximum de kilomètres avant la nuit, nous descendons face au Salar de Surire encadré de 3 volcans à plus de 6000, enneigés, c’est très très beau !

Un abri à Lamas sera, une fois de plus, notre abri pour la nuit. Il fera très très froid cette nuit là : l’eau gèle à l’intérieur de la tente et nos duvets sont complètement gelés… heureusement que nous sommes bien équipés car nous n’avons pas eu froid ! Mais le réveil est dur… on a compris la leçon de la veille et ne commençons à sortir de la tente qu’à partir du moment où le soleil est levé : c’est nettement mieux !;)

 

Vue sur les volcans qui entourent Surire
Vue sur les volcans qui entourent Surire

Et nous voici partis pour une journée riches de très beau paysages, d’abord le Salar de Surire et surtout les volcans qui l’entourent, ensuite une vue superbe sur la Réserve « Las Vicunas ». A cette occasion nous rencontrons un couple de français bien sympathiques avec qui nous discuterons un bon quart d’heure ! Ils feront de belles photos de nous sur nos vélos !

La route descend ensuite dans de grandes prairies presque vertes où galopent de joyeuses vigognes et remonte avant de nous faire descendre le long du rio Lauca au milieu de falaises de toutes les couleurs, ce que c’est beau !

Malgré un léger passage à gué, la route est de bien meilleure qualité que ces derniers jours et nous avançons bien ! Quel soulagement d’arriver à Gallatire, petite bourgade quasi vide où nous trouvons tout de même du coca ( !) mais surtout étape qui nous met à une journée de vélo du goudron… Vivement demain, que ça roule !

 

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jeu.

05

mai

2011

Sur la route de Colchane… ou la rencontre de 4 voyageurs allemands

Réparation en bord de piste
Réparation en bord de piste

Dates : 10-11-12/04/11

Rédacteur : Anne

Trajet : Alcaya – Luca – Tauca – les bords du Salar de Coipasa – Pisiga – Colchane – Enquelga –Aravilla – Pasirijo

 

Nous ne réalisons pas à quel point il doit faire froid sous notre tente la nuit et surtout à l’extérieur de la tente. En effet, tous les matins, nos sacs de couchage sont archi humides et surtout le double toit est gelé.

Ni une ni deux, il faut sortir de la tente et mettre le double toit un peu au soleil avant de ranger toutes nos affaires.Nous partons finalement direction Lauca. La route descend dans une plaine très verte. Nous savons le salar de Coipasa de plus en plus proche. La route est particulièrement pourrie ce matin et la tôle ondulée nous rappelle à quel point le petit déjeuner est proche. Et impossible d’y échapper, les bandes sur les côtés de la route sont tout aussi ondulée et c’est gaiement que nous nous faisons secouer.

Après les premiers km, j’indique à Hadrien que mon pneu arrière est à plat. Nous faisons donc une pause réparation relativement rapide et donnons congé à mon pneu arrière, bon serviteur, déchiré sur les côtés et ayant au compteur plus de 9000km et seulement une crevaison ! Chapeau bas !

 

Piste du salar de Coipasa
Piste du salar de Coipasa

La route ne s’améliore pas mais le paysage change. Nous traversons un genre de salar rouge qui nous rappelle la Laguna Colorada et le Salar d’Uyuni. C’est très beau ! Quelques km plus loin, nous atteignons le village de Lauca, dont on nous avait parlé et qui n’apparait pas forcément sur toutes les cartes.

Nous y croisons un très gentil monsieur, cultivateur de quinoa, qui nous indique la route pour la suite. Prochaine étape, Tauca, un petit village le long du salar. Mais nous savons pertinemment qu’apeèsce village c’est le flou le plus complet sur la route. Nous dépassons un peu Lauca et nous arrêtons pour une pause déj bien méritée entre les champs de quinoa et le salar de Coipasa.Nous nous remettons en route peu de temps après et commence alors une longe longue galère. Les abords d’un salar sont souvent sableux, nous le savions, mais à ce point, nous n’avions encore jamais vu.

Nos roues n’accrochent pas dans le sable et nous sommes stoppés dans notre course. Il faut alors descendre du vélo, pousser jusqu’à trouver à nouveau un sol capable de nous pousser vers l’avant, remonter, redémarrer, pour perdre l’équilibre à nouveau dans le prochain bac à sable de la route. Chaque mètre est alors un combat et il est souvent préférable de pousser sur une plus longue distance parce que de toute façon, nous savons que nous aurons à descendre et à pousser 10m plus loin. Mais le moral est là même si le compteur est lui aussi ensablé et fainéant. Nous imaginons arriver à Tauca pour y dormir et espérons même y trouver les fameux cookies chiliens qui sont vendus en Bolivie.

 

Nos sauveurs
Nos sauveurs

Mais parfois, notre bonne étoile ou notre ange-gardien, nous voyant dans la panade, nous envoie des petits coups de pouce. Celui-là s’appelle Monica, Björn, Thomas, et Jürgen. Quatre voyageurs allemands en vacances dans la région s’arrêtent à notre hauteur et nous demandent si nous avons besoin de quelque chose. A priori, nous n’avons besoin de rien sinon d’un compacteur pour nous permettre d’avancer. Aussi, Monica nous propose de mettre les vélos dans le pick-up (Hilux de Toyota, encore lui) et de nous avancer au moins jusqu’à Tauca. Nous acceptons volontiers dans la mesure où c’est franchement la galère et que le paysage est relativement monotone.

Bivouac international
Bivouac international

Nous faisons connaissance avec nos nouveaux amis qui s’avèrent être des grands voyageurs en Amérique du Sud notamment mais aussi des cyclotouristes !! Amusants. Nous échangeons sur nos expériences, sur nos différents itinéraires et comparons nos cartes. Arrivés à Tauca, les 4X4teurs nous indiquent qu’ils vont à Pisiga. Ils nous proposent de rester un peu avec eux. Là-encore, nous acceptons volontiers dans la mesure où le chemin est bien aléatoire à nos yeux, la route vraiment atroce et le temps limité. D’autre part, à 6 personnes, 2 GPS et 4 cartes, il est probable que nous trouvions notre chemin. Et si jamais nous nous trompions, les véhicules nous permettraient de faire demi-tour plus aisément que nos vélos.

Alors en route ! Nous nous arrêtons pour la nuit dans un enclos pour lamas et dinons tous ensemble. Nous sommes impressionnés par l’équipement de l’équipe allemande. Chacun a son petit fauteuil que nous leur jalousons beaucoup, la maxi gamelle pour faire la cuisine pour 4, 2 réchauds, bref presqu’une cuisine aménagée. Quant à la comparaison de nos tentes, la nôtre est la plus bordélique ! Pas vraiment étonnant.

 

Le lendemain, nous nous remettons en route et suivons une route inconnue de nos cartes. Nous suivons simplement les traces de 4X4 qui nous ont précédés. Nous roulons sur le salar de Coipasa bien mou. Nous traversons des rios et nous apprécions la suprématie de la technologie 4 roues motrices. Le salar de Coipasa comme le Salar d’Uyuni est sous l’eau et Hadrien m’assure que nous n’aurions pas pu y poser la tente ! Il va falloir se faire une raison !

La route est splendide et nos amis s’arrêtent régulièrement para seccar photos !Finalement, nous apercevons plusieurs petits villages en pied de montagnes enneigées. Il s’agit des différents villages de Pisiga et du village frontière de Colchane au Chili. Nous nous arrêtons pour une pause déj afin de liquider tous les fruits et légumes frais que la douane chilienne se serait fait une joie de balancer à la poubelle. C’est finalement un super déjeuner partagé et un très bon moment que nous passons tous les 6. Echange d’adresses, nous nous quittons là. Nous ferons les derniers km jusqu’à Pisiga et le passage de la frontière par nous-mêmes.

 

Sierra intersalar
Sierra intersalar

Nous arrivons donc à Pisiga, non sans avoir contourné, sans le vouloir, le poste frontière chilien par une piste. Nous ne savons pas bien où se trouve la fameuse frontière et suivons une fois encore, les traces de pneus de voiture. Pisiga est une ville sale et poussiéreuse mais possède une station essence ce que sa collègue Colchane n’a pas. Mais Pisiga n’a pas internet, alors que Colchane oui. Nous nous dirigeons alors vers l’administration frontalière histoire de sortir officiellement du territoire bolivien et de rentrer au Chili par la grande porte. Mais tout ça se mérite. Il faut remplir des papiers et les Chiliens craignent une contamination de leurs cultures par les fruits et légumes de leurs petits camarades frontaliers c’est pourquoi, ils scannent le moindre sac pour vérifier qu’une pomme clandestine ne se soit infiltrée dans une de nos sacoches.

Nous retrouvons nos amis allemands à la frontière. Voici deux heures qu’ils sont là et ils ont dû entièrement vidé leurs véhicules. Ils sont fous ces Chiliens !

 

Chapelle sur la route
Chapelle sur la route

Finalement, nous passons fièrement la frontière nous aussi et débarquons à Colchane. Quelle déception lorsque nous nous rendons compte que ce village est dépourvu de bureau de change et que nous n’avons pas un seul peso chilien, que la connexion internet tant attendue ne fonctionne pas dans le seul endroit où elle aurait dû. Et que la ville est sur groupe électrogène de 20h à 23h et en dehors de ces horaires pas d’électricité.

Nous sommes au bout du Chili, un Chili bien cher car la chambre est à 10000$CH soit 15€ par personne. Bref, on a le moral dans les chaussettes, d’autant qu’il n’y a que deux magasins dans lesquels il n’y a rien à acheter.

Ça tombe bien nous n’avons pas d’argent. Finalement, la tenancière de l’hôtel a pitié de nous ou est sous le charme d’Hadrien et nous propose une chambre double pour moitié prix, accepte de nous faire du change et nous offre diner et petit déjeuner. Tout est bien qui finit bien, nous sommes soulagés et remercions mille fois notre hôtesse. Nous savons qu’internet fonctionne à la bibliothèque du lycée et nous filons en vitesse pour envoyer un ou deux mails urgents.

C’est une frustration totale car nous n’avons pas le temps de lire tous nos messages et c’est frustrée que je regagne ma chambre d’hôtel.Luxe suprême que d’avoir l’électricité, nous regardons un film français sur notre ordinateur.Ce matin après un solide petit déjeuner, nous allons consulter les administrations de Colchane pour en savoir un peu plus sur cette route qui traverse 3 parcs nationaux et qui nous permettra en principe de rejoindre Arica puis Arequipa.

 

Volcan Isluga
Volcan Isluga

Nous quittons notre hôtesse direction Isluga puis Enquelga. La route est en rippio comme prévue. Ça monte et ça descend mais la vue sur le volcan Isluga est imprenable et nous apercevons même des fumerolles de son cratère. Très jolie pause déjeuner au pied de M. Isluga avant de continuer notre route. Nouvel invité surprise de ce récit : le Vent ! Et oui ! Il s’est levé pour le déjeuner et nous souffle allègrement dans la tête.

Résultat, la vitesse moyenne de nos exploits sportifs s’en ressent nettement. Sans compter que la route est aussi splendide que rude de par ses pentes et son sable. Je ne décris pas la scène, elle est similaire à celle de deux jours avant !Nous nous arrêtons finalement à côté d’un petit hameau appelé Pasirijo où nous sommes accueillis par un jeune homme très gentil mais aussi un peu simple. Il assistera à notre installation de A à Z ! Nous sommes à 4170m, il doit faire 10°C dans la tente, nous avons mangé un plat gigantesque de riz aux champignons un peu cramé, le vent souffle et la température extérieure doit tourner autour de 5°C. Autant dire que le brossage de dents relève de la mission et que nos sacs de couchage ont intérêt à assurer.

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ven.

29

avril

2011

L’aventure recommence !

Date : 08 et 09/04/11

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Sevaruyo-Quillacas-Tambo Tambillo-Salinas Garci Mendoza - Alcaya


Grâce à notre super tente, la nuit a été excellente malgré la pluie et le vent, et tout sèche au soleil du matin… sauf la route que nous empruntons !

Nous commençons par 3km dans le sable qui se soldent par un poussage à travers un rio, rien de tel pour nous remettre en forme ! Ensuite ça roule, nickel, nous profitons des éternels paysages de champs de quinoa rouge entourés des sommets andins. Bien sûr cela ne peut durer éternellement… et nous voici en train de rouler dans la boue.

Il ne faut pas 5 minutes pour que je me retrouve étalé dans une flaque… et c’est rapidement au tour d’Anne !Aller, on pousse, il n’y a pas d’autre solution !

Et ça monte, et c’est dur ! Mais nous arrivons à Quillacas, point de contact avec ce qui doit être une route goudronnée.Bref, nous avons mis une matinée pour parcourir 20km… pas si mal au final et surtout prendre ce chemin nous a permis d’éviter un détour d’une 40aine de kilomètres !

Quillacas est un petit village très mignon, perché au sommet d’un volcan éteint. On nous avait vendu la route en disant « d’ici au Chili : Puro Asfalto » ! Eh bien, sachez que ce n’est pas vrai… ok, les travaux sont en cours mais sans ouvriers sur le chantier, on se dit que ce n’est pas pour demain ! ;)

 

Route de Salinas Garci Mendoza
Route de Salinas Garci Mendoza

Donc après un bon déjeuner, nous voici sur une route certes large mais un peu caillouteuse et un peu sableuse ! Les paysages sont sympathiques mais sans plus, ce n’est qu’en arrivant à Tambo Tambillo que nous montons un  peu et profitons d’une belle vue sur la vallée.Tambo Tambillo… tout un poème !

Il faut recontextualiser, depuis que nous sommes partis de Colchani, toutes les pistes que nous essayons de prendre doivent nous emmener en ce village… que nous idéalisons comme un grand village ! Et la vérité est bien différente ! 2 tiendas dans lesquelles on ne trouve rien et un nombre d’habitants proche du néant… heureusement il y a un puits où nous trouvons de l’eau à pomper et le calme ambiant est propice à une bonne nuit !! Deux femmes viennent tout de même discuter en nous observant nous battre avec notre tente gonflée par le vent, seul contact avec la population locale. Comme quoi, il ne faut pas voir trop de choses derrière un point sur une carte!

 

« Salinas ? Environ 40km et la route est bonne », ok, ça veut dire au moins 50km de mauvaise route, c’est pas grave, nous sommes au taquet, l’objectif est d’y être pour le déj !Eh bien finalement c’est bien 48km et on a eu un sacré creux avant d’y arriver, heureusement on a quelques gâteaux en réserve !Ah, la route ? Eh bien superbe ! Nous longeons le bord Nord du Salar d’Uyuni et avons une vue quasi permanente sur le très beau volcan Tunupa (5400m).

Par moment la route descend au niveau du Salar et on se trouve en dessous de petites falaises de 10-20m, on imagine très bien une antique mer venir creuser ces rochers.

 

Sierra intersalar
Sierra intersalar

Salinas est bien un village d’une relative importance et nous y prenons, avec plaisir, notre premier déjeuner dans la rue. Après nous être renseigné sur la suite de l’itinéraire, nous refaisons le plein de légumes et féculents, a priori nous partons pour 3 jours sur des routes pas sur les cartes et en allant de pueblitos en pueblitos, même pas peur !En sortant de Salinas, la route est vraiment dégueulasse et en plus ça monte : nous franchissons la « Sierra intersalar » s’il vous plait !

L’avantage c’est qu’en haut nous avons une superbe vue sur les 2 Salars (Uyuni et Coipasa) ! Et donc, on confirme que les deux sont sous l’eau…

Désolé Amaury !La descente est plus sympa et nous trouvons une vallée bien calme pour nous installer, le réchaud chauffe, j’ai faim ! A tantôt !

 

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sam.

23

avril

2011

Une piste, quelle piste ?

Route de l'Altiplano, quinoa, lamas et volcans
Route de l'Altiplano, quinoa, lamas et volcans

Date : 06 et 07/04/11

Rédacteur : Anne

Trajet :Colchani – Chita – Rio Mulatos – Sevaruyo
Nous sommes un peu frustrés car nous n’avons pas pu dormir aussi près du salar que ce que nous aurions voulu mais ce matin nous nous réveillons quand même avec un superbe lever de soleil. Nous enfourchons nos vélos et quittons le petit village de Colchani. Nous avons l’intention de suivre la route qui nous a été recommandée par Alister et Anna, nos amis australiens rencontrés à El Chalten. En théorie, ils nous suggéraient de traverser le salar d’Uyuni jusqu’à rejoindre le petit village de Llica. Le problème c’est que le salar d’Uyuni est sous l’eau et que par conséquent, il nous est impossible d’emprunter cette autoroute de sel. Aussi, après avoir demandé conseil à notre guide Martin, nous sommes confiants sur l’existence d’une piste qui longerait le salar par le nord et qui nous permettrait de rejoindre Llica

.Nous prenons donc la route direction Chita. Sur notre chemin, nous croisons deux bergers à qui nous demandons notre route. Ces deux derniers ne voient pas du tout les villages que nous leur citons et nous suggèrent d’aller jusqu’à Chita et de demander là-bas ! Effectivement, l’embranchement de la piste que nous cherchons semble proche de Chita et nous avançons. La route bien monotone au bord du Salar s’égaye peu à peu. Nous commençons à entrevoir des champs de quinoa rouge et jaune. C’est très joli. Des montagnes apparaissent et apportent un peu de suspense à notre pédalage. Une côté, et un nouveau plateau. La route est cependant assez rude car très ensablée. Il n’est pas rare que nous manquions de tomber ou que je tombe tout simplement. Alors, descends du vélo et pousse ! Une fois, deux fois, dix fois ! A midi, nous atteignons le village de Chita, nous n’avons parcouru que 25km alors que voilà 3heures que nous pédalons.

 

Le village est désert. Quelqu’un nous explique que les villageois ne sont pas là car ils se sont rendus à une manifestation. Fête ou récolte de la quinoa, nous n’avons pas bien compris de quoi il s’agissait. Toujours est-il que nous avons beaucoup de mal à trouver quelqu’un qui pourrait nous renseigner sur la route à prendre. Nous expliquons que nous savons vu sur notre (nos d’ailleurs ! Nous en avons 4, la nôtre, la photocopie de celle de Julien, la photocopie de celle de Guylaine et celle du GPS) carte qu’il existe une piste qui permet de rejoindre les Salinas Garci Mendoza directement depuis Chita. Mais notre interlocuteur est formel : cette piste n’existe pas. Ou plutôt  il existe plusieurs caminos en mauvais état et nous, gringos, allons nous perdre car nous ne connaissons pas la région. Nous ne savons ce que nous devons ressentir vis-à-vis de interlocuteur : gratitude ou agacement parce qu’il refuse de nous indiquer cette fichue route, qui existe, nous en sommes persuadés !Le GPS nous indique une piste depuis Rio Mulato et, raisonnables, nous décidons de continuer notre route jusqu’au prochain point étape carte, après avoir fait le plein d’eau. A quelle joie de pomper à nouveau !

Quinoas
Quinoas

La route continue de nous offrir un spectacle extra et nous nous félicitons presque de ne pas avoir pris la fameuse piste tant nous apprécions les paysages qui nous sont offerts. Nous nous arrêtons après 60km, épuisés, à côté d’un champ de quinoa. Nous recevons la visite d’un couple de vieux boliviens très sympas et très mignons. On ne comprend rien à ce que nous dit le monsieur mais la dame est beaucoup plus intelligible.Après un diner assez tôt dans la soirée, nous nous couchons vers 20h. Mais la nuit est relativement agitée car le trafic est important, ce qui nous étonne d’autant plus que nous étions quasi seuls sur la route en journée.Quand le réveil sonne à 5h30 le lendemain, nous avions l’impression qu’il aurait déjà dû sonner plusieurs fois avant. Cependant, nous mettons un peu de temps à émerger. Il fait très froid à l’ombre et de plus en plus efficaces, nous arrivons à être sur nos vélos à 7h30.

Nous arrivons à Rio Mulato vers 9h30. Pas d’internet, à peine quelques magasins, nous demandons où se trouve notre route. Et là encore, la même réponse. La piste est pourrie, vous allez vous perdre, il faut aller jusqu’à Sevaruyo et redemander.

La patience du Véloptimiste mâle commence à fondre comme neige au soleil. D’autant que cette petite plaisanterie coûte quelques kilomètres. Mais une fois de plus, nous écoutons les conseils des gens du cru et continuons notre route. La piste s’améliore.Nous atteignons finalement Sevaruyo au bout de 70km, après une dernière ligne droite face au vent et une traversée d’un rio les pieds dans l’eau (jusqu’au bout !).

Juste le temps de passer un coup de fil en France et de faire le plein d’eau sous les yeux amusés de la commerçante, et nous voici repartis sur LA route qui nous mènera vers Quillacas, qui se trouve sur la route des Salinas. Nous sommes aux anges, tout le monde est d’accord sur notre itinéraire et nous le recommande chaleureusement.

Nous sommes rassurés et heureux car ce chemin, indiqué sur aucune de nos cartes, nous permet de gagner un peu de temps et de s’éviter un bon détour par Huari !Nous plantons la tente à 2km du village pour un repos bien mérité. Mais un orage gronde déjà au loin. 2heures plus tard, il est au-dessus de notre maison en toile et quelques minutes plus tard, nous sentons une certaine humidité au niveau du tapis de sol de la tente…

 

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sam.

23

avril

2011

Sud Lipez – Les Véloptimistes au pays des merveilles

Bofedales
Bofedales

Date : 02/04/11 – 05/04/11

Rédacteur : Hadrien


La nuit a été fraiche mais bonne et c’est plein d’entrain que nous nous mettons en route pour la partie la plus riche de notre « excursion ».

Le départ de bonne heure nous permet de profiter de superbes sites « seuls au monde ». Ainsi nous découvrons les bofedales, ruisseaux qui coulent au fond d’anciennes coulées de lave pétrifiées, l’eau y permet le développement d’une végétation variée, mais compte tenu des températures extrêmes (-25°C en hiver), ça reste un peu limité à de l’herbe et de la mousse, c’est déjà pas mal pour ici !

 

Bofedales
Bofedales

Après, direction la laguna Kolpa où nous découvrons une exploitation de borax, matière première utilisée dans les médicaments semble-t-il, ça ressemble à de la farine, en plus léger, c’est chouette !

En montant sur le tas de borax, nous avons l’impression d’être au ski ! Un rapide passage à la laguna amarilla (jaune), ne nous émerveille pas, la couleur se développera plus tard dans la journée, lorsque l’eau dégèle

.Finalement, nous arrivons relativement tôt au site des eaux thermales et profitons d’un bon bain dans une eau à 30°C, face aux montagnes, seuls.

Une mamita bolivienne est là aussi, le décor est parfais ! Nous restons bien 30 minutes dans l’eau à apprécier ce moment de chaleur (il caille sévère dehors !). C’est tout « raplaplas » que nous remontons dans la jeep pour rejoindre un lieu unique : le désert de Dali.

 Vous connaissez peut-être ce tableau représentant un désert dans lequel ont été posés des blocs de pierre de façon aléatoire ? Eh bien, si le peintre n’a pu s’en inspirer, un lieu similaire existe dans la région du Sud Lipez… donc en fait le maître du Surréalisme n’a fait que du… réalisme ! Les lieux sont splendides et nous restons de bons moments à observer ces blocs de pierre posés au beau milieu d’un superbe désert de sable, bien lisse !

 

Laguna verde
Laguna verde

La magie continue lorsque nous atteignons la laguna Verde, lac vert émeraude posé au pied du volcan Licancabur (5990m), quel plaisir de rester quelques temps à l’admirer ! Mais l’heure du déjeuner approche !

Il est prévu que nous allions manger au chaud, dans le comedor proche des eaux thermales et en arrivant nous nous rendons compte de la chance que nous avons d’avoir un bon guide : 20 jeeps sont alignées juste à côté des thermes et au moins 35 personnes se pressent dans le petit bassin thermal… l’horreur telle que nous l’imaginions !

Martin voit notre dégout et nous repartons finalement déjeuner un peu plus loin, au bord d’une belle lagune. Il est impressionnant de voir à quel point les couleurs de la lagune changent dans la journée ! Nous sommes passés ce matin, la lagune était juste « un lac » mais à midi, elle a des teintes de toutes les couleurs, c’est superbe !

Après, direction un champ de geysers où, dans une odeur de soufre très forte, nous observons d’énormes bouillons de boue, on préfère être à côté que dedans !Et la journée se termine en fanfare au bord de la laguna colorada, superbe lac à la couleur sanguine, posée au pied d’un volcan et dans laquelle vivent plus de 3000 flamands roses ! Pour l’anecdote, la couleur est due à des micro-organismes qui vivent dans l’eau.

Spectacle magique au coucher du soleil durant une petite promenade.

 

Laguna Colorada
Laguna Colorada
L'arbre de pierre
L'arbre de pierre

Durant cette journée nous avons souvent pensé à nos vélos et à la joie que nous aurions eu à découvrir tous ces lieux magiques, d’autant plus que la route semble praticable… nous avons des impératifs et nous avons fait nos choix

!Le lendemain, nous commençons par aller voir l’Arbre de pierre, formation de lave très particulière à laquelle le vent et l’eau ont donné la forme d’un arbre. Les 5 jeeps arrêtées avec nous ne nous permettent pas de profiter des lieux comme nous le souhaitions… on veut bien partager mais pas quand les autres mettent la musique à fond et grimpent sur ces monuments naturels !

La laguna Honda, qui suit, concentre une exceptionnelle quantité de flamands roses qui restent observables depuis le bord, génial !Nous déjeunerons ensuite dans la Valle de las Rocas, une nouvelle coulée de lave pétrifiée, c’est très chouette et nous avons les lieux pour nous, c’est d’autant mieux !

Le reste de la journée est consacré à rejoindre les abords d’Uyuni, en passant par San Cristobal et le cimetière de trains. Ce dernier lieu est marrant car il s’agit d’une forte concentration de vieilles locomotives abandonnées à la rouille. Malheureusement rien n’est fait pour les mettre en valeur et les lieux ressemblent aussi à une décharge… à l’image d’Uyuni que nous traversons à toute vitesse avant de rejoindre Colchani, au bord du Salar.

 

Coucher de soleil sur le Salar
Coucher de soleil sur le Salar

Lors du coucher de soleil, nous vivons l’expérience unique de voir le soleil plonger dans un immense miroir (le salar est immergé) dans lequel se reflètent le ciel bleu et les nuages rouges… quelle magique opère dans ces moments !

Et la luminosité est exceptionnelle, à la fois en intensité et en couleur, en l’espace de 30 minutes nous avons l’impression de voir 5 paysages différents !!Une fois de plus nos vélos nous manquent… le salar, ce monument mythique est devant nous mais inaccessible sur nos deux roues : adieu les photos de la tente sur la salar, adieu la photo mythique de nos deux vélos sur le désert blanc…Heureusement Willy est là et nous faisons plein de photos marrantes dans ce décor magique !

 

Hotel de sel
Hotel de sel

La soirée qui suit est très bonne, nous savons que c’est la dernière donc… nous prenons un petit coup de rouge tous les quatre, Martin vient nous rejoindre un peu après et nous prenons plaisir à discuter avec lui de son travail et de la région

. Nous découvrons que la filière s’organise et qu’il existe un organisme de contrôle, c’est notamment lui qui interdit aux jeeps de traverser le salar actuellement à cause de l’eau. 5h du mat’ : le réveil sonne… ouh là la c’est dur ! Mais c’est ce qu’il faut pour être à l’heure au lever de soleil sur le salar. Nous rejoignons un hotel de sel dans lequel nous petit déjeunons. Le lever de soleil est beau mais moins magique que le coucher de la veille : les couleurs sont plus froides et les reflets moins impressionnants. Nous avons tout de même la chance de voir un vol de flamands roses sur fond de soleil levant. Ce n’est pas donné à tout le monde ! ;)Nous partons ensuite sur ce grand miroir pour aller faire quelques photos marrantes utilisant la perspective. Martin est passé maître dans l’organisation de ces photos, nous avons l’impression de voir un metteur en scène en pleine action !Après le déjeuner, nous reprenons la route d’Uyuni, Martin nous dépose à un hotel pas cher et avec douche chaude et nous partons chercher nos vélos qui ont finalement voyagé… par le train ! Nous ne sommes pas très contents de cette nouvelle entourloupe d’une agence mais ils sont en bon état, c’est le principal !

 

Jeux sur le Salar
Jeux sur le Salar

L’après-midi est consacré à la recherche d’une carte de la région… quête durant laquelle nous rencontrons Julien et Sandrine, deux cyclistes français et ami de… Olivier et Amanda, nos copains Globicyclette ! Autant vous dire que le courant passe de suite !

Nous leur promettons un nouveau dérailleur (cassé dans le sud lipez… les pauvres !) et nous donnons un rendez-vous pour un pot.Un petit coup d’internet plus tard (et une petite sieste pour Hadrien), nous voici tous les 6 attablés autour d’une bière de quinoa, à nous raconter nos histoires de voyage et de vélo, c’est génial ! Seule la faim nous fait sortir pour rejoindre un comedor et les palabres reprennent !Il est tard, nous partons nous coucher, non sans avoir pris rendez-vous pour le lendemain ! L’objectif est de camper ensemble à Colchani, près du salar !

Nous profitons de quelques instants avant le dodo pour échanger quelques photos avec Willy, nous gagnons au change ! Ses photos sont splendides, heureusement qu’il est là sinon nous n’aurions eu que de piètres images à vous montrer !

La matinée qui suit est consacrée à la préparation de notre départ, Julien et Sandrine sont malades, ils ne pourront se joindre à nous pour la route… c’est dommage mais il vaut mieux être en forme pour pédaler ! Décidément nous n’avons pas de chance avec nos copains de route : il y a toujours un décalage d’un jour !

Nos adieux se font autour d’un fricassé de lama au comedor du marché, l’excellente mangue en dessert nous fait passer l’amertume de cette rencontre trop rapide !Car oui, après avoir couru après durant 3 mois en Afrique, nous avons trouvé des mangues ! Un délice !Après 6 jours sans pédaler, nous voici enfin sur nos montures, face au vent sur la route qui longe le salar, direction Colchani (où nous avons dormi hier) où nous dormirons sous la tente après avoir récupérer le pyjama d’Anne oublié dans le lit…Nous sommes contents de pédaler à nouveau et de retrouver notre maison… ça y est, les Véloptimistes avancent à nouveau !

 

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dim.

17

avril

2011

Tupiza : faux départ !

Date : 31/03/11 – 01/04/11

Rédacteur : Anne

Catégorie : Voyage Bolivie


Ce matin, nous nous réveillons comme pour partir avec la fameuse agence qui décommande à 22h la veille. En fait, nous espérons qu’elle trouve deux autres personnes ce matin afin que nous puissons partir quand même. Petit passage par la banque pour récupérer des Bolivianos, nous voici devant l’agence avec nos biclous chargés, prêts à partir !

Sauf que… le chauffeur refuse de prendre les vélos ! Ils sont trop grands, nous avons trop de bagages, nous devrions envoyer nos vélos par le train. Nous discutons te nous énervons contre la dame qui nous a vendu l’excursion coûte que coûte nous assurant que les vélos pourraient être emmenés, sachant que nous avions 8 sacoches…

Bref, nous plantons là nos interlocuteurs et leur 4X4 chargé ainsi que nos collègues de voyage trouvés le matin même. Nous sommes doublement désolés car nous voulions partir aujourd’hui, et comme il est 10h30 passé impossible de partir maintenant avec une autre agence mais aussi parce que nous plantons deux voyageurs qui souhaitaient absolument partir aujourd’hui pour des contraintes de calendriers.Hadrien est très déçu et énervé mais j’y vois finalement beaucoup de positif ! Nous laissons une agence peu fiable pour potentiellement partir avec une agence qui nous paraissait mieux mais dont le prochain départ était le 01/04, et nous savons que nos copains Jo, Steph, Sandra et Vincent rentrent d’une balade à cheval ce soir et que donc cette annulation nous permet de passer une soirée avec eux, au moins, voire de constituer un 4X4 à 6 pour partir le lendemain.

D’autre part, Sylvia de l’agence Grand el Oro, nous propose de transporter nos vélos directement à Uyuni sur un 4X4 d’un de ces cousins qui y va directement. Nous nous séparerons donc de nos vélos mais nous avons confiance en Sylvia et sommes presque contents que nos montures n’aient pas à subir les secousses du chemin que nous allons emprunter.

Une vraie prévenance et un grand professionnalisme de la part de la patronne de cette maison.

 

En attendant leur retour, nous nous baladons dans les rues de Tupiza, et allons déjeuner au Comedor situé au-dessus du Mercado de la ville. Nous y rencontrons Willy un jeune Français tour du mondiste qui cherche une excursion pour le lendemain.

Nous lui indiquons l’agence dans laquelle nous comptons faire notre tour. Nous dégustons ensuite un super piquante de pollo, assiette constituée de riz, légumes, pommes de terre, un genre de marrons, et du poulet. Un vrai régal ! Le tout avec les Boliviens du cru ! Un super moment !

 

Nous continuons notre tour et tombons sur le marché du jeudi de Tupiza. Nous nous approchons d’un attroupement de personnes pour comprendre ce qui se passe et découvrons un charmeur de serpents en cours d’explication. Le serpent, une énorme bestiole, le plus gros que j’ai jamais vu porte une chaussette sur la tête. Pour éviter de charmer ceux qui le regardent ou pour le tenir au calme ? Je ne sais pas mais je n’aime pas ces bestioles !

Nous retournons sur internet afin de faire quelques recherches sur la suite de notre voyage et voyons débarqué nos amis dans le cybercafé ! On est super contents de se retrouver et prévoyons de nous retrouver pour diner. Nous retournons ensuite à l’agence El Grand el Oro pour préparer nos vélos afin qu’ils puissent être transportés demain sans encombre.

 

Nous retrouvons ensuite le reste de la bande et retournons manger à Alamo le restaurant de la veille. Nos 4 amis sont cassés par deux jours intenses de cheval et déclinent notre offre pour le lendemain. Nous sommes décidément décalés d’une journée à chaque fois et sommes un peu tristes de ne pas pouvoir passer ce moment tous ensemble.

Nous passons un très moment tous les 6. Nous espérons que ce ne sera pas le dernier et que nous aurons encore l’occasion de nous voir à Uyuni avant que nos routes se séparent pour de bon, au moins pour ce voyage. Parce que je me suis lamentablement plantée dans mon choix de plat ce soir, je suis en quête d’une touche de sucrée réconfortante ! Pas facile, mais pas impossible. Nous rentrons dans notre hôtel et profitons d’une soirée plus calme pour finir de regarder Dans Paris.

Plusieurs plaisirs en un : le fait de regarder un film français en français, voilà qui ne nous était pas arrivé depuis 6 mois, et le fait de revoir des images de Paris en hiver. On ne s’y attendait pas, mais ça nous a beaucoup touchés ! (Même Hadrien qui est allergique à Paris.)Le lendemain, le réveil sonne et cette fois c’est la bonne, nous partons. Nous arrivons devant l’agence et rencontrons Willy. Il fait partie du voyage ainsi que Guilène, une autre Française. Il est 8h, nous partons.

 

El Sillar
El Sillar

L’aventure Sud Lipez dont on nous a tant parlé commence sans attendre.

Nous empruntons une piste pentue avec des paysages minéraux grandioses. Martin, notre guide nous explique un peu comment vont se passer ces 4 jours. Il est clair et sympa, ça se présente bien. Premier arrêt pour une séance photo à El Sillar (qui veut dire selle de cheval).

La piste passe sur une crête entre deux ravins, d’où son petit nom, c’est grandiose. Nous continuons ensuite notre route vers San Pablo de Lipez puis San Antonio de Lipez. Tous ces villages sont très petits et nous ne pouvons pas nous empêcher de nous dire que même si ça aurait été splendide à vélo, ça aurait aussi été terrible.

Et puis nous n’avons pas le temps, donc pas de regrets. Mais on est quand même très enfermés dans un 4X4. Nous qui avons l’habitude d’une vue panoramique, j’avoue qu’on se sent un peu à l’étroit dans notre habitacle. Mais la route est vraiment très difficile, beaucoup de cailloux, des pentes très importantes, une grande altitude… Bref, c’est dur dur.

 

Nous assistons à un coucher de soleil splendide sur les paysages que nous traversons. Blanc de la neige, rouge du coucher de soleil, bleu du ciel et les nuages ! Extra !

Nous arrivons à la nuit à l’entrée du Parc National Edouardo Avaroa et avons encore quelques km à faire avant d’atteindre l’hostal dans lequel nous dormirons. Nous avons fait 10h de trajet, et avons crevé une fois !

Belle journée n’est-ce pas ?

A notre arrivée à l’hostal, Johanna nous prépare une petit thé pour nous faire patienter. Nous avons ensuite un excellent dîner à base de soupe et d’un plat de viande, excellent. Nous faisons le point avec Martin du programme pour demain qui s’annonce très chargé. Nous rejoignons nos chambres très fraiches pour une nuit réparatrice !

 

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