CHINE

Vous trouverez ci-apres tous les elements concernant notre sejour en Chine.

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jeu.

22

sept.

2011

Adieu Chine ! Bonjour Kirghizstan !

Paysages sur la route
Paysages sur la route

Dates : 5 - 8 septembre 2011

Rédacteur : Hadrien

 

Trajet : Kansu – Ulugqat – Irkeshtam

 

Nous continuons notre route vers le Kirghizstan, les paysages minéraux sont splendides et nous trouvons chaque jour de bien beaux lieux de camp, offrant une belle vue sur le coucher de soleil au milieu des montagnes !

Parfois, au milieu de cet environnement aride, surgit une vallée verdoyante arrosée par une rivière. Quelques maisons simples y trônent et les paysans sont occupés à faucher les herbes hautes qu’ils chargent ensuite sur des chameaux .

Il y a aussi quelques petites villes où il ne se passe pas grand-chose mais qui nous permettent un ravitaillement nécessaire. Et puis nous avons pu profiter d’une rivière claire (chose très très rare en Chine) pour nous laver, quel plaisir de retrouver cette sensation de l’eau fraîche !

 

Au coeur du pays Ouighour
Au coeur du pays Ouighour

Durant les derniers jours, nous avons pédalé face à une chaîne de montagne enneigée qui nous parait bien loin.

Chaque soir nous nous installons de sorte à pouvoir dîner face au coucher de soleil sur ces blancs sommets.

Nous apprenons à mieux connaître Matt qui a un parcours sacrément chargé en voyages divers et en expériences aux quatre coins du monde. Il est déjà venu au Kirghizstan et parle un peu russe, nous en profitons pour nous initier à cette langue bien utile dans les pays en « -stan » !

La ville frontière d’Irkeshtam est un village infâme où nous ne faisons qu’une rapide incursion « ravitaillement » avant de repartir camper, à nouveau face à nos belles montagnes !Vient ensuite le jour fatidique où nous quittons la Chine, après que nos passeports aient été visés 7 fois ! Il semble plus compliqué de sortir de Chine que d’y rentrer !! ;)

Et nous voici au Kirghizstan, il suffit de passer la frontière pour que tout change : les agents sont sympas et détendus, une rivière coule à côté du poste frontière et un cheval paît à côté d’une petite maison… nous avons un a priori très positif ! Toutes les formalités se passent dans la bonne humeur et nous voici à nouveau en route après que nos passeports aient été en tout vérifiés 10 fois !Après le passage de frontière, l’objectif de la journée est un col à 3450m.

Nous pédalons toute la journée face à de splendides sommets enneigés. Nous établirons le campement juste avant le col, face à cette belle chaîne de montagne que nous voyons de loin en loin depuis 3 jours, ce soir nous les avons pour nous tous seuls ! Il semblerait que ce soient les contreforts du mythique Pamir, nous en saurons plus bientôt !

 

Nuit face au Pamir
Nuit face au Pamir
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mer.

21

sept.

2011

En pays Ouighour

Kashgar
Kashgar

Dates : 31 août – 4 septembre 201

Rédacteur : Anne

Trajet : Urumqi – Kashgar – Route 309 Km 99

 

Notre deuxième grand départ pour prendre le train est à mettre dans la partie folklorique de notre voyage. Nos vélos sont partis la veille par le train et pour des raisons d’économie, nous avons récupéré nos six sacoches envoyées la fois précédente. Et c’est en portant cet énorme sac à la main que nous réalisons à quel point nous sommes chargés et à quel point nos vélos sont de bonne volonté ! Nous quittons l’auberge de jeunesse persuadés de pouvoir trouver un taxi. Que nenni ! Nous attendons plus d’une demi-heure, pas de taxi libre en vue. Nous nous décidons donc à prendre un bus. Imaginez la scène, nous avons chacun une sacoche assez lourde, plus un sac à dos et nous portons à bout de bras 50 kg de sacoches contenues dans une bâche informe avec peu de prise.

Dans ces conditions, un stop tous les 50m est obligatoire : nous enrageons un peu de devoir faire des économies sur cet envoi !

Alors que nous sommes à l’arrêt de bus, miracle, un taxi apparaît et nous sauve notre trajet vers la gare. Nous bénéficions de la gentillesse d’un monsieur qui nous aide à porter notre paquet maudit jusqu’à l’entrée de la gare. Là, nous sommes arrêtés par des agents de la SNCF chinoise, qui nous demandent un peu sèchement de défaire notre paquetage ! Catastrophe ! En fait, pas vraiment, car il est plus aisé de porter ces différents paquets désassemblés. Nous sommes fouillés comme dans un aéroport, notre couteau suisse réchappe de justesse à la poubelle… Nous sommes dans la salle d’attente, plutôt pleine et nous voici bientôt dans notre compartiment.

Le voyage peut commencer et nous pouvons décompresser. Résultat, nous passerons 14heures sur 26 à roupiller ! Rien à voir avec notre voyage précédent, nous sommes dans un confort proche du luxe pour nos standards.

Les couchettes sont franchement incroyables, ils arrivent à mettre 4 personnes par couchette, avec 8 box, le tout sur 2 étages. On est loin des lunéas qui entassent bien moins leurs clients. Mais le train chinois est aussi bien moins cher !

 

Kashgar
Kashgar

En arrivant à Kashgar, nous débarquons dans un autre monde. Ici, nous sommes en terre ouighour.

  A la sortie de la gare, les hommes ressemblent davantage à des Turcs ou des Marocains qu’à des Chinois. La présence de ces deux cultures vivant à côté interpelle d’ailleurs beaucoup. Rien n’est plus différent que la culture chinoise de la culture ouighour, franchement inspirée des traditions musulmanes.

 Nous rejoignons notre auberge de jeunesse, dans la vieille ville de Kashgar, derrière la grande mosquée. Là encore une surprise nous attend. Nous débarquons dans une vieille bâtisse ouighour qui abrite de nombreux occidentaux en voyage et aussi leurs vélos !!! Incroyable. Nous n’avons pas vu autant de cyclistes depuis Cusco au Pérou voire depuis la Carreterra Austral ! Ici, voyager à vélo n’a rien d’extraordinaire et c’est lorsqu’on voyage en bus ou en train qu’on fait l’exception. Et quand quelqu’un a une date de retour pour son voyage, il est presque plaint par ses interlocuteurs. Et si jamais, cette personne « n’a que 7 semaines de vacances avec un boulot au retour » alors elle appartient à une catégorie qui se rapproche de celle de celui qui annonce à son bureau qu’il part faire le tour du monde à vélo. Ça fascine et ça paraît surréaliste ! Parce qu’ici les gens voyagent « for ever » pour beaucoup. Ils s’arrêtent de temps en temps pour travailler afin de continuer leur voyage. C’est aussi un peu la course à celui qui a traversé le plus grand nombre de pays et les pays les plus dangereux. Personnellement, j’avais l’impression que certains vivaient une fuite, ou un voyage sans but.

Mais on rencontre de vrais personnages et les échanges sont très intéressants : matériel, itinéraire, bons plans… On fait la rencontre de Sarah, l’amie de Jésus, que nous avons rencontré à Urumqi, le courant passe et c’est un atelier nettoyage de vélo qui se met en place, pendant je reprise le matériel de camping qui doit l’être.

 

Kashgar
Kashgar

Si notre arrêt à Kashgar est essentiellement dédié à la préparation de notre voyage jusqu’à la frontière Kirghize, nous profitons de faire un petit tour dans cette ville chinoise du bout de la Chine.

Nous sommes dans la vieille ville et nous baladons dans ce quartier résidentiel ouighour. Nous y retrouvons les passages étroits des médinas, les couloirs sombres, mais le charme du Maroc n’y est pas. Cependant, cette visite est intéressante car cet endroit constitue le dernier vestige de la ville d’avant. En en sortant, on se retrouve face à des gratte-ciels chinois. Contraste saisissant qui permet de mieux comprendre pourquoi les Chinois apparaissent comme des envahisseurs. Petit à petit, la ville chinoise prend le pas sur la ville ouighour, détruisant l’existant historique pour construire des immeubles « efficaces » où l’on peut mettre beaucoup de monde, où la recherche architecturale est absente et où le coût de construction est très peu élevé. Ce qui est amusant, c’est qu’on peut voyager entre la Turquie et la Chine en traversant un trottoir : les fruits secs, le pain plat, les figues d’un côté, les paos, les soupes de nouilles, les œufs de caille de l’autre.Nous pensions rater quelque chose en partant, le lendemain, finalement, nous n’avons pas de regret. Kashgar nous a permis une pause technique agréable.

 

Paysages sur la route
Paysages sur la route

Nous avons rencontré une jeune anglais prénommé Matt, au consulat kirghize à Urumqi et nous le retrouvons dans notre auberge. Il vient de s’acheter un vélo et le matériel nécessaire pour commencer un voyage à travers l’Asie Centrale et l’Europe, direction l’Angleterre en Juin. Il est depuis deux jours notre compagnon de voyage, ce qui je dois dire, n’est pas désagréable. C’est assez sympa car nous parcourons avec lui ses premiers km et je me revois il y a 11 mois, commençant avec le matériel de camping, l’organisation des sacoches, les vélos eux-mêmes, la découverte de l’effort, l’importance des pauses.

Tout ce qui aujourd’hui nous parait normal et que l’on fait sans réfléchir, presque sans se parler et qu’on optimise encore et encore (du poids, de l’espace, de l’agencement…). On passe pour des vieux loups de la route. Et on est contents aussi d’échanger avec un autre. D’autant qu’au fil des jours, on apprend à se connaître et le courant s’établit. Et puis, nous parlons anglais, ce qui nous remobilise les neurones

.La route, quant à elle, est assez grandiose, très minérale avec de grands orgues montagneux qui se détachent du ciel.

Les premiers km nous ont fait passer à travers de villages ouighours où les maisons en terre sont cachées derrière des rangées d’arbres. Cet habitat traditionnel nous touche et nous apprécions la finition de portes d’entrée sculptées dans le bois. Nous rencontrons des gens adorables qui s’invitent à notre pique-nique. On baragouine quelques mots d’anglais, de russe et de chinois pour se comprendre. On partage du pain et du thé (ce qui est notable, c’est que c’est nous qui les offrons). Nous passons un bon moment. Puis le long de la route, de temps en temps, une ville chinoise champignon sort au milieu du désert et on retourne pour quelques centaines de mètres en Chine.

Nous faisons aussi parfois des rencontres étonnantes et hier j’ai eu droit une démonstration affective de la part d’un monsieur chinois à laquelle je ne m’attendais vraiment pas. Un baisemain qui a failli me faire tomber de mon vélo, suivi d’une bise puis d’un baiser sur le front. Mes deux compères étaient un peu devant, et moi je suis restée bête !

 

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mar.

20

sept.

2011

72h en Chine

Train chinois
Train chinois

Dates : 25 - 30 août 2011

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Kunming-Xi’an-Urumqi

 

Après avoir flâné dans les rues de KunMing , visiter un ancien temple et finalement avoir observé les danseurs le parc de la ville, nous nous mettons en route pour une grande expérience : le train chinois !

Tout commence par une foule bigarrée agitée et bruyante dans le hall d’attente. Puis les portes d’accès aux quais s’ouvrent et c’est la cohue, les gens courent avec leurs bagages, se poussent… au début on ne comprend pas trop.

Ensuite nous rentrons dans le wagon, un tohubohu mémorable y règne, tout le monde a un nombre de bagages incroyable et le jeu est d’arriver en premier pour trouver la place pour le mettre. S’en suit une partie de chaise musicale car il y a plus de billets vendus que de fauteuils dans le wagon, seuls les plus chanceux ont une place assise.

Nous avons de la chance !Une fois tout le monde en place, le train est chargé à 150% de ses capacités (on a compté !), il y a tellement de monde dans les allées (assis, debout, allongé…) que l’on réfléchit à deux fois avant d’aller aux toilettes (il faut 10 minutes pour faire le trajet et potentiellement on force 25 personnes à se lever !). 

 

Autant vous dire que l’on oublie toute norme de sécurité… malgré ses beaux buildings et son train grande vitesse, la population Chinoise vit comme le peuple d’un pays sous-développé. 

Mais nous avons de la chance, nous sommes installés, nos voisins sont très gentils et nous discutons un peu avec eux. Pour la majorité se sont des étudiants qui rejoignent leur université, ils parlent donc anglais ! J’ai la chance de jouer aux cartes avec un groupe de tibétains, ils sont très sympas. Le jeu ressemble un peu à un « trou du cul » mais avec des règles plus compliquées ! L’ambiance générale est bonne, mais les chinois ont 3 habitudes très désagréables pour les « bourgeois capitalistes » que nous sommes

:i) Ils jettent leurs détritus par terre et donc au bout de quelques heures le sol et les tables sont jonchés de détritus… Ils n’en sont pas gênés du tout ! Heureusement quelqu’un passe pour nettoyer de temps à autre

ii) Ils crachent sans arrêt en prenant bien soin de racler tout ce qui peut traîner dans la gorge. Compte tenu du bruit, ils doivent aller jusqu’au milieu de l’œsophage

!iii) Finalement, ils hurlent dans leur téléphone portable ou pour parler à leur voisin et ce quelque soit l’heure du jour ou de la nuit

.On se fait à tout même si bien sûr les deux nuits dans le train sont un peu dures et les jambes sont douloureuses mais bon, on en sort vivant !

 

wagon restaurant
wagon restaurant

Finalement nous arrivons à Xi’an après 36h assis… on fait peur à voir !

Après un petit déjeuner nous décidons de mettre à profit les 4 heures de transit pour visiter cette ville ancienne capitale des empires Ming. A la sortie de la gare une très belle muraille ancienne aux dimensions impressionnantes nous accueille, cela présage bien ! Et bien non ! Toute la vielle ville a été détruite pour construire d’immondes immeubles, subsistent 2/3 tours et temples seulement…

Notre balade se résume donc à marcher le long de grandes artères au milieu des immeubles sous un ciel si pollué que l’on ne voit pas le soleil…Je suis presque content de remonter dans le train !;) D’ailleurs, alors que le manège d’embarquement reprend, nous croisons Lars, un Néerlandais très sympa qui sauve un peu notre périple en train ! Nous discutons pas mal ensemble et dînons ensuite dans le « wagon restaurant » du train, un petit air d’URSS règne avec le contrôleur qui fume, assis devant une table jonchée de billets, l’énorme casquette accrochée à la patère !

Mais nous y mangeons bien et c’est l’occasion d’ouvrir la bouteille de vin du Yunnan achetée à Kunming. A vrai dire ce vin (Great Wall – Ruby Cabernet ( ?)) passe bien mais il n’a pas beaucoup de caractère. Il doit y avoir de meilleurs crus !

Nous passons une bonne soirée ensemble. Heureusement car la nuit est beaucoup plus dure que les deux précédentes : 2 jours à ne rien faire, ça ne fatigue pas tellement ! La mauvaise nouvelle est que ce trajet dure 35h et non 30h comme nous le pensions, les dernières heures sont dures !

 

Notre arrivée à Urumqi nous plonge dans un monde nouveau, les gens ont des faciès différents, ça y est, on se rapproche de l’Asie centrale !

Et on se sent aussi un peu au Maroc, les vendeurs de rue proposent des fruits secs, c’est un peu plus le foutoir, au début ça nous plait !Mais il y a aussi les aspects négatifs, les chauffeurs de taxis ne sont pas officiels et nos proposent des tarifs déments, on doit négocier le prix du pain et des paos… dur dur après un aussi long voyage ! Finalement nous trouvons quelqu’un pour nous emmener à notre auberge de jeunesse au milieu de cette ville tentaculaire, il conduit comme un fou mais le vrai problème est qu’il ne connait pas l’adresse indiquée, essaie de nous larguer 2 fois au milieu de nulle part et finalement nous lâche près de l’université… premier contact décevant avec Urumqi ! Une demi heure d’un autre taxi plus tard et nous voici enfin arrivés !

Un bon dodo nous attend !Le lendemain, mission visa ! Nous décidons in extremis de changer notre itinéraire pour zapper le Kazakhstan dont le visa est cher et difficile à obtenir pour rejoindre directement le Kirghizstan en passant par le col d’Irkeshtam depuis la ville de Kashgar (Kashi, Xinjiang).

Nous avions prévu de nous reposer un peu avant de nous lancer dans des démarches administratives mais dans un élan de motivation, nous allons directement au consulat. Bien nous en a pris : nous sommes lundi et le consulat ferme mardi soir pour…5 jours ! Nous aurions été sérieusement coincés en ne venant que le lendemain. L’équipe est très gentille, pro et parle anglais, nous récupérerons nos visas le lendemain !

Nous changeons ensuite d’auberge de jeunesse pour récupérer un lit pas cher dans un dortoir. Nous faisons la rencontre de 3 autres cyclistes dont 2 qui partent sur la même route que nous : génial ! Totalement absorbés par la préparation de la suite de notre voyage, nous ne passons pas trop de temps avec eux, a priori on se reverra sur la route !

 

Ouvrages ferrroviaires
Ouvrages ferrroviaires

Trouver ensuite un billet de bus ou de train, aller chercher nos bagages et vélos nous prend une bonne journée. La ville est en pleine activité car la première expo Chine-Asie Centrale commence le lendemain.

Or Urumqi est la capitale du Xinjiang, région extrême de la Chine dont la population autochtone Ouighour est en partie indépendantiste et il y a des tensions entre Chinois et Ouighours.

Donc la ville grouille de militaires en armes, de policiers armés de fusils, de policiers tout court, les contrôles sont fréquents et nous sommes même fouillés pour accéder aux guichets de la gare ! ;) Mais les photos sont interdites… et on a pas envie de rentrer en conflit avec eux !Après moult démarches, nous voici prêts à monter une dernière fois dans le train mais en couchette cette fois-ci. Nous serons contents de nous reposer un peu car les derniers jours ont été bien chargés ! Nous avons arrêté de pédaler il y a 8 jours seulement mais j’ai l’impression qu’un mois s’est écoulé tellement nous avons fait de choses !

Durant nos trajets en train, nous longeons perpétuellement des chantiers de Ligne Grande Vitesse dont la Chine est si fière. Il faut dire que les moyens mis en œuvre sont réellement bluffant : ouvrages innombrables, un chantier en activité tous les 5 ou 10 kilomètres, usines de préfabrications tous les 50 km et ce sur plusieurs milliers de kilomètres, au milieu de nulle part. Ces chinois forcent notre respect. Mais à la réflexion, je me demande bien pourquoi tout cela !

 

Les trains que nous prenons en cette période de rentrée universitaire sont sur-bondés (150% de taux de remplissage) et on voit bien que beaucoup de personnes choisissent de voyager debout car elles n’ont pas les moyens de payer un autre billet. Ce qui me mène à 2 réflexions :

1) La SNCF chinoise ne sait pas adapter son offre de train au trafic réel de passager

2) Une bonne partie de la population a des moyens trop limités pour se payer des billets assis

.Alors, à quoi bon développer à grands coups de milliards d’euros un réseau grande vitesse que seule une minorité pourra s’offrir et dont l’exploitation risque de pâtir du manque d’expérience de l’exploitant en matière d’anticipation des trafics ? Serait-ce uniquement une vitrine ? Tout comme ces beaux immeubles qui font les villes chinoises qui ne sont pas entretenus et dont l’inoccupation (par manque de ressources de la population chinoise) est de notoriété publique ?En revanche dans les campagnes nous avons vu bien moins d’écoles en Chine que dans les autres pays traversés (Laos y compris).

 

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dim.

18

sept.

2011

Vers la fascinante Kunming

Femme en costume traditionnel
Femme en costume traditionnel

Dates : 22-24 août 2011

Rédacteur : Anne

Trajet : Yuan Yang – Kunming

 

La région de Yuan Yang est mondialement connue pour ses différents sites de rizières en terrasse, au lever et au coucher du soleil. Nous avons eu la chance, la veille, de voir certaines terrasses au coucher du soleil juste après la pluie ! Un bonheur.

Mais nous n’avons pas les jambes pour atteindre le col ce soir-là et nous passons notre dernière nuit sous la tente dans le Yunnan.

Le lendemain, nous nous réveillons dans une brume à couper au couteau et atteignons le petit village de Bada. Malheureusement pour l’amoureux de la nature, les Chinois ont fermés les sites qui permettent d’observer les plus beaux points de vue, auxquels on accède en payant quelques yuans. Le temps n’est pas avec nous de toutes façons, pas de regret.

Nous nous faisons accoster par la propriétaire d’un hôtel, dit l’hôtel du photographe, qui nous promet monts et merveilles dans son superbe établissement. Nous sommes encore à 8km de la « ville » mais nous nous laissons charmer par le discours de la bonne vendeuse. Nous déchanterons durant les quelques heures que nous passerons dans une chambre sale, avec de l’eau chaude seulement pour une personne dans cette chambre mais accessible dans une autre suite poussiéreuse, nous accéderons à internet sur un ordinateur lent et cassé… Bref, le bonheur si je veux ! Un peu dur, car cette douche et cette pause, je la rêvais, alors je tombe un peu de l’armoire poussiéreuse !

Nous décidons de ne pas rester pour la nuit et de filer à Yuan Yuang pour prendre un bus couchette qui nous emmènera vers Kunming. Nous atteignons la gare routière de cette ville cracra et nous nous arrangeons après négociation ardue d’Hadrien pour mettre vélos et bagages en soute et nous-mêmes dans le bus. Pendant qu’Hadrien œuvre dans l’art de la négociation, je vole quelques clichés de femmes en costumes traditionnels.

 

Notre bus couchettes
Notre bus couchettes

Nous voici alors à bord de notre bus couchette. C’est génial, ce système. Chacun son lit ! Hadrien est un peu « long » et touche de toutes parts. Ses pieds ne rentrent pas dans le casier prévu à cet effet.

Nous enchainons deux films de kung fu et Sex and the City en Chinois… Nous comprenons presque tout ;-) ! La nuit se déroule franchement bien à une ou deux interventions près de certains voyageurs qui avaient décidé de converser vers 3h du matin ! Même si nous arrivons au milieu de la nuit, il est prévu que nous restions dormir dans le bus jusqu’à 7h. Et là, vraiment, on trouve ça extra.

 

Yuan Yang
Yuan Yang
La fascinante Kunming
La fascinante Kunming

Ça y est nous sommes à Kunming ! 1900 m d’altitude, temps clair à 7h du matin.

Nous nous mettons en route vers le centre-ville et plus exactement vers la gare ferroviaire. Nous prenons la direction du nord et nous prenons alors la dimension de cette ville tentaculaire. Nous roulons bien 10 ou 15 km pour atteindre, après avoir demandé 20 fois notre chemin et s’entendre dire que c’était tout droit, la fameuse gare. Pour avoir une idée, Kunming possède 3 périphériques et nous sommes passés régulièrement sous des échangeurs impressionnants. Mais nous avons roulé sur des pistes cyclables au milieu des scooters électriques (qu’on entend pas du tout !).

La gare de Kunming est un bâtiment splendide sous lequel nous nous réfugions histoire d’attendre la fin de l’averse de mousson qui s’est déclenchée peu de temps après notre arrivée à notre but.

Première impression : tout est écrit en chinois, et nous imaginons déjà la galère pour prendre des billets de train et encore plus pour expliquer que nous souhaitons envoyer les vélos. Et en plus, il y a une queue absolument dantesque à chaque guichet. Bref, la boule se forme dans nos ventres. Mais chaque chose en son temps. Il nous faut d’abord trouver un hôtel.

Nouvelle épopée. Nous nous faisons refouler d’hôtel en hôtel. Soit c’est trop cher, soit il n’y a pas de chambre… Alors on se résout à aller dans une auberge de jeunesse du Lonely Planet. Adieu, confort ! Bienvenue, dans le merveilleux monde des voyageurs à petits budgets.

 

La nouvelle veste d'Hadrien
La nouvelle veste d'Hadrien

Bonne surprise, cette auberge est vraiment chouette. Les gens hyper pros et vraiment serviables. De plus, elle se trouve dans un quartier très commerçant et vraiment animé. Nous filons donc découvrir le quartier et changer la veste d’Hadrien qui a un défaut. Ainsi, nous plongeons dans un monde parallèle. Nous déambulons au milieu de tours toutes plus modernes les unes que les autres, (avec une véritable recherche architecturale pour certaines), qui abritent chacune un équivalent des Galeries Lafayette ou du Printemps… Nous n’en revenons pas, je suis excitée comme une puce.

Le contraste avec ce que nous avons vu récemment est saisissant ! Ces magasins n’ont a absolument rien à envier à nos plus beaux magasins français.

La Tour Eiffel et Brigitte Bardot restent des garants de qualité et on constate que bientôt, la France se résumera à un bon souvenir…Nous trouvons les revendeurs The North Face, qui nous accueillent vraiment très gentiment et Hadrien trouve une nouvelle veste qu’il échange contre la sienne. Monsieur est comme un gamin qui a reçu un nouveau jouet et passera sa soirée à admirer sa nouvelle compagnonne de voyage (pas moi, en l’occurrence !).

Nous passons la soirée à l’auberge et rencontrons un Brésilien bien sympa et un groupe de Chinois avec lequel Hadrien a un échange extrêmement intéressant à propos de la Chine et aussi un peu de la France.

 

La fausse agence d'envoi de bagages
La fausse agence d'envoi de bagages

N’oublions pas que nous sommes de passage à Kunming et que notre mission du jour est d’obtenir des billets de train pour Urumqi et d’envoyer nos vélos par le train.

L’auberge se charge de faire des réservations de billets et nous faisons appel à ses services.

Elle nous trouve un billet Kunming-Xi’ang, en « hard seat », durée du voyage 35h ! « Hard seat » c’est mieux que « steady » ! Parce que le deuxième billet entre Xi’an et Urumqi serait une place debout, pendant 30 heures… Panique à bord, qu’est-ce qu’on fait ??? Finalement, nous réfléchissons 20 min et décidons de prendre les places debout. Miracle, deux places assises se sont libérées !!! ON PREND !!!

Les gens sont un peu paniqués quand on leur parle de notre trajet. Nous aussi, mais on se dit que 60 heures dans une vie, ce n’est pas mortel !Nous, c’est fait !

Reste les vélos et 6 sacoches ! En route pour la gare. Nous nous faisons alpaguer par un monsieur qui veut nous montrer l’endroit où on envoie les bagages. Nous le suivons en cherchant l’endroit du regard et atterrissons devant une petite boutique avec des paquets emballés. Ça doit être ça. Les employés nous prennent nos sacoches, les emballent, super pros. Nous appelons l’auberge de jeunesse qui nous sert de traducteur. On nous annonce un délai d’une semaine et 800 yuans (alors que ça nous coûte 400yuans pour nous). On commence à trouver l’affaire louche. On emballe nos vélos, et au moment de payer, le prix est égal à 1180 yuans et on aura nos bagages dans 10 jours. Impossible ! ça pue ! On a un mauvais pressentiment. Hadrien lâche la transaction et va voir ailleurs.

Il revient triomphant : il a trouvé le « Fret » officiel. Ça coûte 2 fois moins cher, et les paquets arrivent sous 6 jours et le mieux du mieux, le mec parle anglais ! On prend nos clics et nos clacs. L’employé de la CRE (China Railway Express) est extra. Il pense à tout, il nous chouchoute et voilà, nos vélos déballés pris en photo avant départ, nos bagages pesés et le tout envoyé !

Nous soufflons mais nous sommes sonnés ! Nous venons de passer 3 heures à nous arracher les cheveux avec des branquignoles. On n’est pas passé loin de la catastrophe ! Le flair d’Hadrien est excellent !

Le fascinant Carrefour
Le fascinant Carrefour

Nous partons légers et continuons notre découverte de Kunming à travers ses supermarchés notamment ! Carrefour nous bluffe ! Et en bon gourmands, nous allons fêter notre petite victoire, dans un très bon restau chinois… Demain, on fait du tourisme avant de vivre 60 heures au cœur du réseau ferré chinois.
Bon à savoir pour les voyageurs : La Hump Youth Hostel : Vraiment très bien. Réserver avant si vous voulez une chambre double Google maps 

Bon à savoir pour les cyclistes : il est très facile d’envoyer son vélo par le train, à condition de s’adresser à la bonne compagnie. En gros, en arrivant devant la gare de Kunming, il faut suivre les flèches « Check-in Bagages » et longer les bureaux la China Railway Express, jusqu’à son comptoir. Pas besoin d’emballer les vélos, ils les prennent comme ça. Ça coûte 40 yuans par vélos et 5,5 yuans par kilo de bagages.Surtout si vous croisez quelqu’un qui veut vous aider avec insistance ignorez le ou envoyez le c…. !

 

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lun.

05

sept.

2011

Au cœur du Yunnan

Dates : 18, 19, 20 et 21 août 2011

Rédacteur : Hadrien

Itinéraire : Jiangcheng-Luchun-Yuan Yang

 

En quittant JiangCheng, nous montons beaucoup le matin et descendons beaucoup l’après-midi alors que l’orage de la soirée se prépare, un rythme qui nous occupera durant les 3 jours qui suivent !

Nous pédalons beaucoup et les dénivelés continuent à être costauds, heureusement nous trouvons toujours de bons endroits pour dormir et les relations avec les chinois sont plutôt bonnes.

C’est le premier pays où les gens ne paraissent pas étonnés de nous voir planter la tente au bord de la route. Ils prennent presque un air plus perplexe quand nous leur faisons signe de la main !

Les paysages deviennent réellement magnifiques lorsqu’aux plantations de thé viennent s’ajouter les rizières en terrasse, nos fins de journées sont des moments privilégiés lorsque la lumière s’adoucit et que le rythme de travail ralentit doucement dans les champs. Les habitants de la région travaillent vraiment beaucoup, tout est fait à la main dans les rizières comme les champs de maïs et toute la production est portée à dos d’homme et de femme sur des pentes très importantes.

Ah oui, ici les femmes font les même travaux manuels que les hommes, nous les voyons sur les chantiers de construction dans les villes et dans les campagnes elles portent d’énormes paniers. Et elles portent des costumes traditionnels noirs sur lesquels elles brodent des motifs de couleurs vives et leur tête est couverte des mêmes couleurs. C’est superbe et ça leur donne un caractère incroyable… Je n’ai pas encore réussi à les prendre en photo !

 

Scène de vie à Luchun
Scène de vie à Luchun

L’ambiance de Luchun était géniale lors de notre passage, nous voyions toutes ces femmes en costume traditionnel marcher dans la rue, leur panier en osier sur le dos. Nous supposons que cette ville est le marché national du thé, les femmes arrivent avec leur panier plein de feuilles séchées et repartent avec le même panier mais plein de courses : fruits, céréales, papier toilette… Et la ville est vivante de ce va et vient, c’est un régal !

Sinon sur la route nous avons fait la rencontre d’une cantonaise Annaly et d’une américaine Beverley bien sympathiques, ce sont les premières occidentales que nous rencontrons depuis Oudomxay au Laos.

Pour les petites anecdotes bien chinoises, au programme du jour : la libre détermination des prix en pays communiste et le déchiffrage des panneaux de signalisation en Chinois.Anne doit acheter des pâtes pendant que j’achète de l’essence (pour le réchaud), elle va demander le prix : 3 yuans le paquet, donc 4 paquets  font 12 yuans. Anne revient prendre de l’argent (nous n’avons qu’un porte-monnaie) et présente un billet de 20 yuans à la petite dame. Cette dernière s’apprête à lui rendre la monnaie lorsque, prise d’une hésitation, elle s’arrête et ne donne que 4 yuans… et explique à Anne que le prix est bien 4 yuans le paquet ! Nous avons beau lui dire que 4 yuans ce n’est pas le prix indiqué, elle fait mine de ne pas comprendre, rien à faire, elle a l’argent, elle a gagné ! Morale de l’histoire : toujours donner le compte rond !

 

Pour mémoriser une destination illisible (comprendre écrite en idéogrammes), nous avons mis au point une technique infaillible que j’appellerai l’anastylose barbare. Prenez le mot écrit en chinois et trouver une ressemblance de chaque caractère chinois avec un symbole que vous connaissez.

Ainsi une ville au nom aussi joli que « Yuan Yang » se transforme en « Pi - Bêta – Immeuble », voici un exemple simple. Mais parfois ça se complique avec des « I ; », des « F à l’envers sur un T en dessous duquel il y a 2 croix »… c’est très barbare mais ça marche.

A ce jeu Anne est devenue maître et aujourd’hui elle m’a bluffé en lisant 3 destinations sur un bus qui passait ! Alors méthode barbare ? Oui mais méthode efficace !

 

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dim.

04

sept.

2011

Vue depuis l’autre côté de la vitrine

Par les petites routes
Par les petites routes

Dates : 16 et 17 août 2011

Rédacteur : Anne

 

Rien à dire, nous sommes très heureux de renouer avec le fait de pouvoir nous arrêter quand nous le voulons, planter la tente et manger nos nouilles. On a testé tous les goûts et on ne se lasse pas encore. Seulement la pluie a tendance à nous donner rendez-vous à notre réveil et c’est vraiment difficile de commencer une journée en étant moite. Car c’est là notre état permanent. Nous sommes moites, de transpiration ou de pluie et on ne sèche absolument pas…

La route que nous empruntons nous fait passer à travers des plantations de thé en terrasse qui donnent au paysage un aspect grandiose.

Les routes secondaires du Yunnan ne nous épargnent pas et nos journées ne dépassent pas 70km tandis que notre altimètre affiche les 1000m de dénivelé.

Pas si mal, et ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu de courbatures. Les km que nous parcourons justement sont des pattes de mouches à l’échelle de la région du Yunnan et a fortiori de la Chine.

Nous savons que la prochaine douche se trouve à 3 jours de montée et descente. On s’accroche

.Les gens sont globalement gentils sur la route. Cependant la barrière de la langue est bien plus importante que dans tous les autres pays que nous avons traversés. Tout d’abord parce que nous ne savons pas quelle langue parlent les gens de la région.

Le Lonely nous dit qu’ils ne parlent pas mandarin. Parce qu’on est à la frontière avec le Laos, on a tenté de leur dire quelques mots de Lao, mais pas de réponse. Quand on tente le « Ni hao » (bonjour en mandarin) on ne reçoit pas beaucoup d’écho non plus… Alors on est très embêtés ! 

Finalement c’est presque le « hello » qui est le plus populaire. Mais le plus dur, reste encore le fait que nous avons l’impression d’être séparés des Chinois par une grande vitrine, qui limite les échanges. Certaines personnes que nous rencontrons s’arrêtent, regardent nos vélos, nous leur faisons un signe… aucune réaction. On s’observe.

Parfois, lorsque nous répondons à leur signe sur la route, notre réponse suscite une agitation de surprise.

On tente quelques mots appris dans le lexique de notre guide mais on n’a pas l’impression d’être compris. Et lorsque les gens nous parlent, et bien nous savons qu’ils nous parlent chinois (mais lequel ?). Donc c’est assez frustrant.

On aurait mille choses à apprendre de cette culture, mais nous ne pouvons y accéder (en tout cas pas pour l’instant). Nous rêvons de tomber sur un anglophone qui puisse nous en dire un peu plus sur les codes

. Ceux qu’on croise (et que l’on bénit car souvent ils nous aident beaucoup), n’ont pas un anglais suffisant pour nous expliquer leur Chine. Alors on garde nos questions et on se donne dans d’autres modes de communication.

Par exemple, j’ai demandé à une dame de me montrer une chambre d’hôtel avant de la prendre. Comme la dame ne me comprenait pas, j’ai tenté le mime de la scène… lamentable flop sur la compréhension mais grand éclat de rire réciproque !

Pour tout ce qui est repas, on s’en sort bien car les plats sont visibles dans les marmites. Nous sommes devenus des adeptes du bol de riz avec des garnitures dessus. On mange ça avec des baguettes ce qui amuse beaucoup nos amis chinois.

 

Et puis a-t-on vraiment besoin de se parler pour se comprendre.?

Nous avons assisté à des scènes de dégagement de la route, suite à la chute d’arbres. Eh bien, l’efficacité chinoise est bluffante.

Tous les conducteurs des voitures arrêtées par l’obstacle, descendent de leurs véhicules avec un « coupe-coupe » et en dix minutes, les branches sont dégagées, puis le tronc est sectionné, et quelques minutes après, la circulation reprend. Pas d’éclat de voix ou de grande organisation. Rapide et efficace !

Les supermarchés sont plus ou moins sur le même modèle que les supermarchés européens sauf qu’on y trouve des choses très différentes. Nous avons passé ¾ d’heure dans un magasin et avons fait de belles découvertes : des algues séchées, des types de nouilles en veux-tu en voilà, des épices qu’on ne connaît pas, des rayons incroyables de parapluies, un rayon avec toutes sortes de gelly (en pot, en bâtons, en poche type Pompote, de toutes les couleurs), des thermos de toutes les tailles, des produits qui ressemblent à des marques que l’on connaît mais qui n’en sont pas et un rayon vin très important avec du vin chinois… L’aventure est aussi dans notre assiette, et ça c’est génial !

 

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mer.

31

août

2011

« Welcome to China ! »

Passage de la frontière chinoise
Passage de la frontière chinoise

Dates : 13-15 août 2011

Trajet : Boten-Menglà-Mansa

Rédacteur : Hadrien

 

A notre réveil, 20km nous séparent de la Chine, je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient aussi différents des 700 autres parcourus au Laos.

Tout d’abord le trafic est dense, ensuite il y a plein d’usines et finalement nous déboulons à Boten où quelques boutiques délabrées sont entourées d’une dizaine de casino/hôtel énormes et au goût douteux, il y a dans cette bourgade plus d’immeubles qu’à Vientiane !

Et tout cela est totalement vide, inoccupé… sensation étrange.

Mais heureusement le poste frontière chinois est là pour nous remonter le moral : le bâtiment est immense, les abords sont fleuris et bien entretenus et les gens plutôt sympas !

D’ailleurs, lorsque nous passons effectivement la frontière, le garde tout jeune et tout sourire nous gratifie d’un joyeux « Welcome to China » ! En avant vers des lendemains qui chantent ! (non je rigole).Et de l’autre côté de la barrière, fini le Laos pas trop développé, bonjour le « Wonderland » chinois : routes impeccables, jardins entretenus et bâtiments de qualité douteuse mais neufs ! La ville frontière nous fait un peu penser à Eurodisney mais on y mange correctement et pas cher.

 

1ers coups de pédale en Chine
1ers coups de pédale en Chine

En connaisseurs nous apprécions la qualité de l’autoroute qui nous mène à Menglà, le nombre d’ouvrages (ponts et tunnels) est impressionnant, le coût de cette route a dû être énorme !

Nous appréhendions un peu l’arrivée dans notre première ville chinoise et force est de constater que même si c’est très très grand, on s’y repère à peu près et les gens sont adorables. Nous y dormons bien et sur le marché nous faisons une vraie découverte : du jambon de montagne !! Et il est excellent, c’est la fête, nous n’en avons pas mangé depuis notre départ de France

!Le reste de notre route se fait en dehors de l’autoroute, dans les montagnes et les forêts, rien de bien palpitant mais notre première nuit sous la tente en Chine se passe très bien.

Et ensuite nous montons/descendons pas mal et découvrons enfin les paysages brumeux de plantations de thé qui font la renommée du Yunnan, et c’est très chouette ! Mais quelques kilomètres plus loin nous traversons une petite ville dégueulasse, les décharges sauvages dans la forêt sont légion et les gens crachent et jettent leurs détritus partout… nous filons rapidement avant de planter la tente auprès d’une rivière

.Ah oui, pour la nourriture ça s’annonce pas mal du tout en Chine : il y a du choix, de la qualité et de la quantité, j’ai même zyeuté quelques bouteilles de vin chinois… à suivre !

 

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