PEROU

Vous trouverez ci-après tous les éléments qui concerne notre séjour au Pérou.

 

Itinéraire

Carte
Carte

Photos

En bref...

Ce qu’on a aimé :

-        Les 10 jours exceptionnels que nous avons passés avec Isabelle et Jérôme. Merci à tous les deux de nous avoir offert ces vacances.

-        Les sites incas que nous avons découverts ainsi que toute l’histoire qui va avec. Nous avons eu un vraiment moment culturel.

-        Le Macchu Pichu évidemment

-        Les villes d’Aréquipa, d’Ayacucho et de Cusco sont des endroits très agréables avec une architecture qui vaut vraiment le détour.

-        Le lac Titicaca, véritable mer à 3500m d’altitude, offre des paysages grandioses avec des populations diverses et très intéressantes.

-        Notre séjour à Cusco qui nous a permis de faire la connaissance de Matthieu et Aurélien, deux jeunes cyclistes français en tour du monde pendant 11 mois. Super moment passé tous les quatre à parler mécanique, lieux à découvrir, maux de ventre, coups de coeurs et autres joies du voyageur.

-        Notre détour par le bassin amazonien et la rencontre très chaleureuse de sa population. Vraiment ce fût le clou de notre voyage péruvien.

-        Notre séjour à Lima et la rencontre de Marie-Hélène et Jakob et de leurs amis québécois.

-        Le fait de vivre avec les Péruviens leurs élections

 

Ce qu’on a moins aimé :

-        Les multiples ascensions de cols entre Cusco et Ayacucho : un léger ras-le-bol s’est installé et nous n’avions plus envie de monter, de camper à 4000m… même si la route était splendide.

-        Le côté peu authentique des îles situées sur la lac Titicaca. Les populations sont prêtes à accueillir des touristes en masse dans lesquels nous ne nous reconnaissons pas vraiment.

-        Notre nuit à La Merced…

-        La nana du comptoir de LAN à l’aéroport de Lima qui ne voulait pas enregistrer nos vélos jusqu’à Phnom Penh et qui surtout voulait nous faire signer une décharge ! Hadrien a tenu bon et on a eu gain de cause, jusqu’à NYC !

 

Donc: A voir absolument!

 

Récits de notre séjour

mer.

22

juin

2011

12 heures de décalage horaire!!!

Dates : 06-11/06/11

Rédacteur : HadrienTrajet en avion : Lima - New York – Hong Kong – Bangkok – Phnom Penh

 

Une journée de départ est toujours un peu bizarre : il y a beaucoup de choses à faire mais pas forcément assez pour occuper 24h… Donc après avoir préparé nos sacoches, nous avons la chance d’être emmenés par Marie Hélène pour un tour en voiture dans les quartiers chics de Lima et notamment Miraflores.

Nous sommes impressionnés par les hauts immeubles qui entourent de belles maisons des années 30 et par les parapentes qui survolent cet ensemble urbain. Cette ville est décidément très surprenante !Le taxi nous emmène ensuite rapidement à l’aéroport, les bagages sont enregistrés et nous voici près à embarquer pour un voyage d’une longueur incroyable entre New York, Hong Kong , Bangkok et Phnom Penh : plus de 30h de vol étalés sur 2 jours … et 12h de décalage horaire !

Avant de nous lancer, nous prenons juste le temps de dépenser nos derniers soles dans le food court local ! Les prix sont délirants en comparaison avec le reste du Pérou, nous ne mangerons donc pas grand-chose !

Le vol Lima-New York se passe très bien, bonne nourriture et bons films sur LAN… nous arrivons un peu groggy à New York : nous avons du mal à réaliser que nous sommes aux Etats Unis ! Et quel dommage de ne pas avoir le temps de visiter la ville… une fois de plus nous nous promettons de revenir !

Finalement les 5h de transit passent rapidement car nous profitons de cette pause pour faire enregistrer nos bagages jusqu’à Phnom Penh, alors qu’ils n’étaient enregistrés que jusqu’à Hong Kong, cela nous permettra de profiter pleinement de nos quelques heures de visites à HK !

 

Le trajet NY – HK, bien que très long (16h !) se passe très bien.

Nous découvrons en Cahay Pacific une compagnie de très haut standing et en profitons pleinement !L’arrivée à HK se passe bien, une heure après l’atterrissage nous sommes déjà dans le centre-ville où nous retrouvons Paul, un de mes amis de l’Edhec qui travaille ici en VIE.

Nous passons avec lui une excellente soirée à nous promener dans cette ville très surprenante, toute en hauteur, en buildings de verre, tellement loin de notre quotidien du voyage ! Paul nous accueille ensuite chez lui pour la nuit : un grand merci mec !

 

Hong Kong
Hong Kong

Le lendemain nous avons juste le temps de nous promener un peu pour découvrir la ville de jour, nous restons sur Hong Kong Island mais cela nous permet déjà d’avoir une bonne vision de la ville

!Et nous voici encore dans l’avion pour un petiot vol de 3h, nous enchainons ensuite pour un petit vol d’une heure et… et … eh oui, nous voici enfin arrivés ! Et le plus incroyable est que nos bagages sont là aussi ! Bon, ok, on s’est (encore) fait voler notre réchaud… je crois que nous sommes les voyageurs qui ont la plus grande consommation de réchaud au kilomètre parcouru !

Le bureau des bagages accepte de nous faire un rapport, il nous restera juste à nous battre avec la compagnie pour nous faire rembourser !

Pendant nos discussions, un homme français s’approche de nous discrètement, il s’agit de Jean-Marc qui, avec sa famille, a accepté de nous héberger quelques jours, le temps que nous nous acclimations à l’Asie. Les vélos sont rapidement chargés dans son 4x4 et nous voici en quelques minutes dans leur belle maison où nous rencontrons sa femme Brigitte. Ils sont adorables et nous reçoivent « comme à la maison », nous sommes contents de pouvoir relâcher un peu la tension (ces voyages sont toujours un peu éprouvants), prendre une douche et dormir… comme des loirs !

 

Hong Kong
Hong Kong

Le lendemain (10 juin), nous partons en Touc-Touc (un pousse pousse comme dans Tintin et le Lotus Bleu mais avec une moto à la place du coureur) pour nous occuper de notre problème de bagages… cela nous prendra beaucoup de temps mais nous arriverons tout de même à nous faire rembourser la majeure partie de notre réchaud !

Les quelques heures que nous ne passons pas dans le bureau de Thai Airways, nous les passerons au Marché russe, un marché où l’on trouve de tout, vraiment de tout, de la batterie de voiture aux pierres précieuses les plus rares et chères (notamment une Tasmanite de 10 carats valant plus de 10 000$ !). Nous ne ferons pas d’achats mais reviendrons un peu plus tard ! ;).

Et après nous rentrons, je suis HS et m’endors jusqu’à l’heure du dîner !

Jean-Marc et Brigitte ont invité Aloïs, un jeune français qui travaille pour une ONG( Les enfants du Mékong), nous passons un très bon moment avec eux et nos hôtes ont même prévu un bon vin, des gâteaux au chocolat et des bougies pour fêter mon anniversaire : trop gentil !

Après une bonne nuit nous décidons de partir explorer Phnom Penh, en vélo cette fois-ci ! La circulation est dense mais les Khmer roulent tranquillement, n’importe comment mais sans accélération trop forte, donc nous ne nous sentons pas du tout en danger !

 

Hong Kong
Hong Kong

La première destination est le musée national où nous avons notre premier contact avec la culture Khmer à travers les statues et les bronzes ramenés d’Angkor et d’autres sites archéologiques. C’est superbe, bien présenté et intéressant : nous passons un excellent moment d’autant plus que le musée est un très beau bâtiment de style Cambodgien (mais construit par les français dans les années 1920).

Après nous partons retrouver nos hôtes au marché russe, ils nous montrent un vendeur de bijoux qui a un nombre de pierres impressionnant, toutes très belles et à des prix défiant toute concurrence… nous aurions bien acheté quelque chose mais cela reste hors de portée de notre bourse et nous ne nous sentons pas « in the mood for ».

Après les avoir quitté nous partons faire des emplettes pour la suite du voyage : pantalons, shorts, robe et pince : nous sommes opérationnels !

Un petit tour dans Phnom Penh plus tard et nous rentrons chez nos amis avant de repartir dîner dans un restaurant d’occidentaux pour fêter dignement mes 27ans ! Au menu : nems et fondue bourguignonne (si si, on vous assure !) avec un fondant au chocolat en dessert… génial !

Nous sommes contents de nous coucher et de dormir… comme des loirs à nouveau !

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dim.

19

juin

2011

Arrivée à Lima et son petit air québécois

Cascade de Tirol à San Ramon
Cascade de Tirol à San Ramon

Rédacteur : Anne

Trajet en bus : La Merced – Lima

Dates : 02-05/06/11

Hadrien est resté très politiquement correct et n’explique pas pourquoi le prix est imbattable. Mais dès qu’il rentre dans l’hôtel il comprend, ce que je n’avais pas compris. Nous sommes dans un hôtel de passes !!! Mais les draps ont été changés, les sanitaires sont propres.

Pourtant lorsque nous sortons pour aller diner, nous croisons plein de messieurs qui a priori ont l’air bien sous tous rapports et qui attendent patiemment leur tour.

Je suis très affectée : 1) parce que je m’en veux d’être aussi naïve et de n’avoir pas pensé tout de suite qu’un hôtel normal à 10 soles, c’est impossible,

2) parce que nous côtoyons ici la Misère et que je ne peux m’empêcher de plaindre ces filles et pourtant d’être impuissante face à ce malheur.

Nous passons la soirée dans la Merced qui s’avère être un bled sympa et j’aimerais que ce moment dure le plus longtemps possible : je n’ai aucune envie de rentrer dans notre hôtel. Nous rencontrons un italien très sympa, propriétaire d’un restaurant italien et qui nous fait de très bons cocktails !Finalement, nous rentrons, l’hôtel est calme et nous passerons une bonne nuit. Le lendemain, nous libérons notre nid douillet et apportons nos affaires au terminal des bus afin qu’ils soient gardés pendant la journée.

Nous nous dirigeons ensuite en taxis collectifs et motos taxis vers la ville de San Ramon et sa cascade de Tirol.

Nous nous baignons, pique-niquons et jouons aux échecs (où ma période de gloire est définitivement révolue) avant de retourner vers La Merced pour prendre notre bus. Nous apprécions cette nouvelle pause et le fait de pouvoir profiter des choses.

 

Centre de Lima
Centre de Lima

Nous sommes entrainés à l’empaquetage de nos vélos et de nos sacoches. Nous emballons nos montures avec un soin particulier parce que nous aimerions ne pas les déballer entre le terminal de bus et l’aéroport. Voilà qui est chose faite, un dernier petit tour en ville et en route !

Un meeting d’Ollanta Humala est retransmis

 La nuit se déroule bien mais nous souffrons un peu de l’altitude. Notre bus passe par un col à 4800m que nous aurions dû gravir à vélo si nous n’avions pas décidé d’aller dans la Selva.

Nous avons mal aux oreilles et nous débarquons à Lima très tôt et un peu groggy. Un taxi nous amène chez nos hôtes Couchsurfers mais il est 6h du matin. Nous ne voulons pas débarquer si tôt et partons à la recherche d’un petit déjeuner.

Vers 9h, nous faisons la connaissance Marie-Hélène, notre hôte couchsurfeuse, en pleine peinture dans son appartement. Elle est québécoise, a une pêche d’enfer, un franc-parler qui décape, et nous accueille super bien.

Jacob (son mari) et elle, vivent dans un très bel appartement avec tout le confort dont nous manquons habituellement et nous savourons chaque instant. Nous accompagnons notre hôte dans ses petites courses et renouons avec des grands centres commerciaux à enseignes internationales.

Nous nous sentons un peu perdus, mais super excités. Pas de doute, c’est dans notre culture que de pouvoir disposer de tout ce dont on a besoin dans un espace réduit, mais nous découvrons un autre Pérou, que nous n’avions pas rencontré jusqu’alors.

 

Centre de Lima
Centre de Lima

Nos hôtes ont un « souper » donc nous passons la soirée tous les deux.

Le lendemain, nous nous baladons dans Lima, qui est une ville un peu grise, avec peu de monuments superbes, mais dont nous apprécions l’ambiance.

Ce soir, nous recevons Jacob et Marie-Hélène chez eux et nous nous perdons dans les méandres d’un supermarché. Nous voudrions leur faire des lasagnes, mais il est difficile de trouver la pâte. Finalement nous trouvons tous nos ingrédients sauf une bonne bouteille de vin. Et pour cause, dimanche se tiennent les élections présidentielles et les ventes d’alcool sont interdites deux jours avant. Nous sommes assez amusés par de telles mesures qui ne responsabilisent pas vraiment les gens.

 

dîner de fête
dîner de fête

Avant de rentrer, nous allons chercher nos vélos au terminal de bus (ils sont partis en encomiendas) et ramenons tout notre petit monde.

Et là commence un moment de bonheur extrême.

Nous colonisons la cuisine de Marie-Hélène qui est super bien équipée et notamment d’instruments danois (Jakob est danois). Nous sommes heureux de retrouver four, plaques au gaz… Et là, on réalise que plus jamais, la cuisine au fond du couloir !

Le menu se compose de gougères en apéro, d’un tartare avocat-mangue en entrée, de lasagnes et salade en plat principal, et d’un fondant au chocolat en dessert avec notre ultime plaque de chocolat apportée par Isa et Jérôme lors de leur passage. Bref, on se régale, et on passe un super moment ! 

 

Isabelle et Martin, nos hôtes
Isabelle et Martin, nos hôtes

Nous sommes dimanche, il ne fait pas très beau mais nos amis nous proposent d’aller à la plage avec eux et d’autres amis québécois.

Nous arrivons à la dite plage et avons l’impression d’être sur la mer du Nord en plein mois de mars (en plus chaud). Il fait gris et un peu frais. Les plans changent et nous tentons de rejoindre le seul endroit ensoleillé et réputé comme tel dans les environs de Lima.Nous pique-niquons avec Martin, Isabelle et leurs enfants et avons du « good fun ».

La petite famille entraine Jakob dans une balade à cheval pendant que nous rentrons et allons compléter nos quelques emplettes.Nous nous retrouvons ensuite chez Martin et Isabelle pour un apéro sur le pouce. Super discussion et moment très très convivial. Nous autres Français, avons décidément des valeurs communes avec nos amis Québécois ! Très belle journée, merci à tous !

 

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sam.

18

juin

2011

Derniers jours de pédalage au Pérou !

Journée nettoyage
Journée nettoyage

Dates : 30-31/05/11 et 01/06/11

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Satipo – Pichanaki – Pérénné – La Merced

 

Après une mise en route plutôt rapide, nous reprenons la route, toujours le long de la rivière, c’est super, c’est plat ! Nous arrivons presque trop vite à Pichanaki où nous avions prévu de nous arrêter pour la nuit… pas grave, on profite d’une super connexion internet pour nous mettre à jour sur le site !

 

Après : direction la plage, le long du rio nous arrivons sur une grande langue de sable, loin de toutes constructions, le pied ! Et il y a même une paillote pour nous abriter du soleil et de l’humidité qui tombera ce soir.

Après un petit piquenique rapide, nous profitons de cet endroit sympathique pour faire une petite pause (on a le temps, autant en profiter !) et surtout nettoyer les sacoches et les vélos dans la rivière ! Gros boulot qui nous prend tout l’après midi ! Mais nous avons maintenant de belles sacoches et des vélos sans boue !

Après un rapide bain, la nuit vient vite et nous nous endormons, paisibles, sous notre paillotte après une partie d’échecs.

A noter tout de même que 2 patrouilles de police sont venues nous voir pour nous rassurer et nous souhaiter la bienvenue !

 

La matinée du lendemain est consacrée au séchage des sacoches et à la rédaction de plein d’articles pour les enfants hospitalisés, on va profiter de la bonne connexion pour tout envoyer !Le rangement des sacoches est l’occasion de faire un tri dans nos affaires, on va même essayer de faire partir un petit coli pour la France depuis Lima.

Et puis finalement nous voici à nouveau sur nos vélos, il est 3h, c’est parfait il ne fait pas trop chaud et nous en profitons pour « bien avancer » jusqu’à un petit bled où nous rencontrons des membres de la commission électorale, très sympas ! Et pour dormir, on nous installe finalement sur le terrain de foot municipal, il est couvert, nous y dormirons sereinement 

Lever de soleil sur le Rio
Lever de soleil sur le Rio

Après un réveil pas trop tardif, nous prenons la route avant que le soleil ne soit trop haut et arrivons à l’heure du déj dans un petit « restaurant » en bord de route.

Bien sûr notre déjeuner est pollué par les interminables débilités qui passent à la télé (en plus c’est toujours les mêmes, à l’heure du déjeuner donc on commence à connaître !). Mais on n’est pas si mal et j’en profite pour battre Anne 2 fois aux échecs : juste revanche des défaites d’Ayacucho !

)Avec tout ça on ne repart pas très tôt… mais nous prenons tout de même le temps de faire un léger crochet pour aller voir un parc botanique, où nous espérons voir des orchidées. Pas de bol, les orchidées fleurissent en Octobre ici… et le reste n’est pas époustouflant mais nous passons tout de même un bon moment.

Et puis après quelques kilomètres nous arrivons à la Merced où nous avons du mal à trouver la gare routière pour prendre nos billets de bus du lendemain. Une fois cela fait nous trouvons un hôtel à un prix imbattable… il reste juste à savoir si on va pouvoir dormir ! 

 

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ven.

17

juin

2011

Petite pause à Satipo

Pause déjeuner à Mazamari
Pause déjeuner à Mazamari

Dates : 28-29/05/11

Rédacteur : Anne

Trajet : Mazamari – Satipo

 

Alors que nous pensions être seuls sous notre cahute, il y a une moto qui attend quelque chose ou quelqu’un et qui assiste donc à notre réveil. C’est moyennement agréable mais cela fait partie des aléas du camping sauvage.

Nous reprenons la route direction Satipo, prochaine ville importante au cours de la laquelle, il faut ABSOLUMENT que nous lavions nos chemises de pédalage. Nous retrouvons notre crasse découverte sur les pistes africaines. Sueur plus poussière de la route et nous voici à nouveau rouge et noir.

Nous avançons bien à travers la végétation mais il fait une chaleur torride. Par endroit il y a moins d’arbres et nous nous retrouvons en plein soleil. Le mercure de mon compteur affiche 42°C au plus haut. Pour ne rien arranger la route devient très difficile. Grosses pierres et sable se sont donnés rendez-vous pour nous compliquer la tâche.

Mais la récompense est là, nous atteignons Mazamari pour le déjeuner et retrouvons alors le bitume !

La pause déjeuner a lieu dans un restaurant très simple en bord de route, sous une tonnelle. Il y a aujourd’hui beaucoup de similitude avec notre passage burkinabé. La patronne du resto nous fait un vrai prix pour le déjeuner alors même que nous n’avons rien demandé. Je suppose que notre état extérieur n’est pas étranger à une telle faveur

.L’après-midi, nous volons littéralement sur cette route bitumée et arrivons à Satipo en peu de temps après s’être fait arrêté par un journaliste qui souhaiterait écrire un article sur nous… Bon, on va dire que cet intérêt médiatique pour notre voyage nous change un peu de l’anonymat des grandes zones touristiques mais ne nous enthousiasme pas complètement. Mais l'homme avait l’air sympa !

 

Nous atterrissons dans un hôtel du Lonely et en profitons pour réparer et lessiver nos affaires.

Nous passons une soirée très agréables entre bouibouis pour le diner et pause bière clopes sur le balcon, comme deux ados en écoutant Cambodia.

Il fait super doux, on est bien et on se couche tard.Nous sommes dimanche et nous sommes en ville donc nous allons à la misa.

Petit déjeuner à base d’un jus de fruits extra et nous voici sur les bancs d’une église pleine de bambins qui préparent leur première communion et qui pour la plupart se demandent bien ce qu’ils font là. Il y a peu d’adultes et la messe est animée par une sœur, si dynamique qu’elle pourrait en devenir autoritaire et un catéchiste qui n’a aucune intention de lâcher le micro.

Et pour arbitrer la partie, un prêtre américain avec un accent à couper au couteau qui a du mal à en placer une ! Moment très spécial mais assez amusant au final !La suite de notre matinée se déroule sur internet pour tenter d’acheter nos visas cambodgiens en ligne. En dehors d’un problème de paiement, nous y arrivons presque. On n’y a juste passé 2 heures et au final, on déteste notre banque !

 

Bivouac au bord du rio
Bivouac au bord du rio

Bref, nous partons enfin vers midi et nous arrêtons dans un resto « recreo » dans un jardin luxuriant. Super déjeuner, tellement copieux que nous n’aurons pas besoin de diner ce soir. Nous reprenons la route direction Pichanaqui.

Ça monte et ça descend.

Le constat que nous pouvons faire à propos du Pérou, c’est que ce pays ne possède pas d’endroit plat. Nous avons réalisé que nous n’avons pas roulé sur une surface plane de plus de 500m de long.

La route est splendide et nous traversons plusieurs petits villages charmants.

Finalement, alors que la nuit tombe, nous posons la tente au bord du Rio Negro, ravis de passer une nuit dans la nature, près d’une rivière. Un petit air de Patagonie ?!

 

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mar.

07

juin

2011

Le bon air du large… au milieu de la forêt !

Coucher de soleil sur le Rio Ene
Coucher de soleil sur le Rio Ene

Dates : 26-27/05/11

Rédacteur : Hadrien

Itinéraire : Kimbiri – Pinchari – Puerto Cocos – Natividad – Puerto Ene – Puerto Ocopa – Boca Satipo – Mazamari - Satipo

 

Après les quelques achats d’usage et une discussion rapide mais bien sympathique avec la famille de l’hôtel (autour d’un bon jus d’orange offert par ces derniers), nous reprenons la route. Ca monte ça descend au milieu d’une végétation très très dense, c’est génial même si un peu dur ! Et la chaleur est là… au bout de seulement 5km nous sommes déjà en nage, ça nous rappelle la chaleur étouffante de l’Afrique

!Et là, au détour de la route, un 4x4 s’arrête, il s’agit de la police de Pinchari, autre grande communauté du coin. Après quelques hésitations, ils viennent finalement nous voir et annoncent qu’ils vont nous escorter jusqu’à la mairie où nous rencontrerons le maire… on se sent un peu contraints de les suivre mais nous serions bien rester tranquilou, plus ou moins anonymes : dur d’être des stars !

Même si c’est à « 5 minutos, no mas », nous avons droit au gyrophare et à la caméra durant 30 bonnes minutes avant d’arriver à la mairie !

Satipo est une ville plutôt sympa, assez grande avec une présence militaire importante, financée par les Etats Unis dans le cadre de la lutte contre la production de cocaïne. En effet le VRAE (Valle del Rio Apurimac y Ene) est connue dans le monde entier pour cela… nous ne le savions pas ! Mais pas d’inquiétudes, depuis environ 10 ans les choses ont bien changé !

 

Pause médiatique
Pause médiatique

Bref, nous voici accueillis par des verres d’Inca Cola par toute l’équipe de la mairie, représentant du maire en tête !

Nous créons une fois de plus un attroupement, d’après ce que j’ai compris, ils ne voient pas plus de 20 gringos par an, imaginez avec des vélos couchés ! ;Nous avons le droit à la totale : photos avec « la maire », photos avec l’équipe, interview filmée… un bon 45minutes de pur « people » ! Après on nous propose de les rejoindre pour le déjeuner : pourquoi pas !

Le chef est très sympathique, il a passé quelques temps en France et est enthousiaste à l’idée de parler de son expérience ! Nous passons un bon moment avec l’équipe de communication autour d’une délicieuse truite, ils sont très curieux de la France, de notre expérience… C’est marrant ils ont une vision complétement décalée de l’Europe et sont convaincu que nous parlons anglais et mangeons beaucoup d’Humburgers, comme dans séries américaines !

Allez, c’était sympa mais maintenant nous avons de la route ! Nous partons escortés à nouveau et sous l’objectifs attentifs d’un photographe et d’un caméraman !

Quelques kilomètres plus loin nous retrouvons la tranquillité avec plaisir ! Mais pédalons tout de même avec fougue : il nous faut  rejoindre Puerto cocos avant la nuit pour prendre notre bateau du lendemain.

 

Croisière sur le Rio Ene
Croisière sur le Rio Ene

Et nous y arrivons et recevons à nouveau un accueil chaleureux ! Mais pas de chance, les bateaux partent de Puerto Ene demain… 12km de plus et la nuit approche.

Nous nous mettons en route et dormons à Natividad, toute petite bourgade où une myriade d’enfants nous accueillent par une centaine de questions, ils veulent tout savoir sur notre voyage et nous profitent de notre présence pour apprendre un peu d’anglais, ils sont mignons !

Nous avisons un abri où nous pouvons poser notre tente, en effet il pleut tous les matins ici et nous échapperions bien à la drache matinale, d’autant plus que nous devons avoir lever le camp à 6h, le bateau part à 8h pétantes !

Ca n’a pas raté, grosse pluie de 4h à 5h30… nous pédalons les derniers kilomètres avant Puerto Ene sur une route ultra glissante… mais pas de chute et nous arrivons même à petit déjeuner avant d’embarquer : au programme poisson, riz et manioc… délicieux !

Embarquement facile avec les vélos, nous sommes une dizaine sur ce bateau qui nous emmène pour une promenade de 8heures sur le fleuve Ene.Les paysages sont très beaux et passablement variés, souvent nous passons des rapides où le bateu se couche dangereusement, juste de quoi ne pas rendre les choses monotones ! A notre étonnement, beaucoup de communautés bordent les rives et le bateau joue le rôle d’omnibus, vrai lien entre chaque village !

 

A un moment la rivière passe entre 2 falaises bien étroites en un lieu appelé le canyon du diable… rien de bien méchant pourtant !

 Les paysages défilent et ne changent pas beaucoup mais restent beaux et paisibles, nous nous sentons bien en train de filer dans le calme de l’eau, au milieu d’une végétation luxuriante. A part 2 contrôles militaires où les officiers semblent étonnés de voir 2 gringos dans le coin, rien ne perturbe notre « croisière » jusqu’à l’arrivée à Puerto Ocopa.

Terminus tout le monde descend… et nous laisse en panade avec nos vélos face à une berge qui doit bien faire 5m de haut… Anne m’aide bien à remonter nos montures qui sont parfois des fardeaux ! Le village n’a pas plus d’intérêt que ça nous reprenons la route fissa.

Le paysage change, nous traversons plus de plantations, il y a plus de villages et les gens sont aussi moins enclins à discuter… nous avançons jusqu’à une petite cahute en bord de route. Personne ne semble en avoir besoin et elle nous fournira un abri parfait contre une éventuelle averse matinale, nous élisons le camp pour la nuit.

Chance, une rivière coule à côté et nous en profitons pour nous décrasser de cette journée mine de rien bien remplie ! Dodo sous le magnifique ciel étoilé de la Selva centrale !

 

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dim.

05

juin

2011

L’Amazonie et sa grande surprise

Route vers San Francisco
Route vers San Francisco
Flamboyants péruviens
Flamboyants péruviens

Dates : 24 et 25/05/2011

Rédacteur : Anne

Trajet : Turubamba – Machente – San Francisco – Kimbiri

 


Nous nous réveillons un pied dans les Andes, un pied en Amazonie.

La végétation est très verte et la brume entoure les points les plus hauts dans notre champ de vision. C’est splendide. Je retrouve les odeurs et les impressions que j’avais à la Réunion.

Après une petite bavette avec les ouvriers qui tentent d’améliorer la qualité de la route, nous voici de nouveau sur nos vélos avec une idée plus qu’approximative de la distance qui nous séparent de San Francisco et donc de la forêt elle-même que nous appellerons la Selva

.Globalement, la route nous fait longer un rio mais bien au-dessus et certains passages en corniche me donnent quelques appréhensions. La qualité de la route est franchement variable et même descendre n’est pas de tout repos.

Nous croisons de petits villages mais nous ne sentons pas les gens d’une grande amabilité. Les personnes qui nous ont dit que les gens d’ici étaient moins aimables auraient-elles raison ? Pas franchement envie de les croire en tout cas. Nous nous arrêtons dans un petit village pour déjeuner et apprenons que nous sommes très près de notre but. Nous savourons l’épaississement de la nature. Tout est plus vert, il y a de l’eau partout, je retrouve même mes flamboyants bien aimés. Bref, c’est superbe. Des papillons nous entourent, la nature est vraiment généreuse avec le Pérou.

 

Après 10km, nous voici à San Francisco et nous traversons le pont qui la sépare de la ville de Kimbiri. Alors que nous nous arrêtons sur le rond-point « principal » pour demander notre chemin, nous créons un attroupement autour de nos vélos.

Les gens de la ville sont très intéressés par nos montures et nous sommes soumis à de très sympathiques interrogatoires. Les enfants sont très loquaces, ce qui est assez rares depuis notre arrivée en Amérique du Sud.

Une dame nous offre de l’eau… Bref, premier contact extraordinaire avec la population. Alors que nous sommes escortés par la police municipale à la mairie pour demander des informations sur la région, un homme sort d’un moto-taxi et nous dit : « Bonjour, nous vous attendions ! » Nous sommes très étonnés. Le monsieur se présente : il s’appelle Javier et est en charge du développement de l’éco tourisme dans la région.

Selon le temps dont nous disposons, il nous propose de nous faire découvrir la région. Nous sommes très agréablement surpris par une telle gentillesse et une telle attention à notre égard. Nous acceptons avec plaisir cette proposition alléchante qui nous permettra de découvrir la région avec des gens qui la connaissent bien et qui nous ferons gagner beaucoup de temps.

Mais comment savaient-ils ? Miguel du projet Palta que nous avions rencontré quelques temps avant et qui nous a décidé à passer par cette route, a contacté les personnes avec lesquelles il avait travaillé à KImbiri, leur annonçant notre prochaine arrivée. Nous devons beaucoup au projet Palta décidément… Merci !

 

Visite daéns les communautés natives
Visite daéns les communautés natives

Nous sommes les invités de la municipalité pendant deux jours et logés par cette dernière !

Parce que nous n’avons pas une minute à perdre, nos amis nous laissent 30 min pour nous rafraichir avant de commencer notre visite. Nous les retrouvons comme prévu et filons en camionnetta dans la communauté native de Anaro. « Communauté native » signifie que contrairement aux habitants qui peuplent la ville de Kimbiri, les gens de ces communautés sont natifs de la région. Ils possèdent des traditions et des coutumes propres à la forêt amazonienne.

Nous sommes introduits par Jenny qui est elle-même native de cette communauté. Nous ne rencontrons que des femmes et des enfants. Les hommes travaillent aux champs. Les femmes sont habillées de grandes tuniques informes en coton colorées à l’argile. Nous saluons la doyenne de la communauté, la Señora Térésa. Cette dernière est l’une des rares à parler espagnol. Les autres membres ne parlent que leur dialecte.

La communauté vit d’agriculture et d’artisanat. Nous apprécions beaucoup leurs travaux qui se composent majoritairement de bijoux, réalisés à partir de graines de différents couleurs. Nous achetons quelques bijoux et au moment de partir, la communauté nous remercie de notre visite en nous offrant des noix de coco et d’autres bijoux. Puis nous avons la chance de les entendre chanter. Cet échange est très agréable et si nous ne nous sommes jamais sentis aussi différents, nous ne nous sentons pas du tout mal à l’aise pour autant. Nous comprenons que la communauté est à la recherche de visiteurs et souhaiterait qu’ils soient plus nombreux. Nous sommes un peu réservés sur ce point, car nous trouvons ce groupe tellement authentique et simple que nous serions tristes qu’un tourisme de masse vienne dénaturer leur façon de vivre. Heureusement nous apprenons que nous sommes les deuxièmes touristes de l’année à venir les rencontrer, le tourisme de masse est loin !

 

Nous filons ensuite vers une seconde communauté : Sampantuari. Nous rencontrons la chef du village et deux autres villageois. S’engage alors un échange très intéressant entre nous sur le mode de vie d’une telle communauté.

Ici le chef du village est élu par la communauté et se retrouve alors en charge de l’autorité dans le village en matière de représentation à l’extérieur mais aussi et surtout en termes d’arbitrage et de juge au sein de la communauté.

Nous apprenons aussi que les filles se marient en moyenne vers 15 ans et que la communauté pacifique et sans problème ne souhaitent pas franchement de mélange avec les gens venant des Andes, par exemple, dans la mesure où ce changement viendrait perturber l’ordre de la communauté. Nous nous interrogeons cependant sur la consanguinité que pourrait provoquer un tel manque d’apport de l’extérieur. Un des messieurs présents lors de notre discussion nous reproche de passer que trop peu de temps dans la communauté, et de ne pas être en mesure d’apprécier le mode de vie de la communauté.

Nous ne pouvons lui donner tort. Mais le temps nous est compté. Pourtant le fait de passer une nuit dans une telle communauté nous charme dans l’absolu. Peut-être aurons-nous la chance de vivre une telle expérience lors de notre avancée vers Puerto Cocos ?

Une journée bien remplie, nous savourons un repos bien mérité avant de continuer notre découverte de la région le lendemain. 

 

Voyage dans les communautés natives
Voyage dans les communautés natives
Proyecto café
Proyecto café

Nous avons rendez-vous à 8h et partons pour visiter une plantation de café biologique dans les hauteurs de Kimbiri.

Nous  arrivons sur place et rencontrons l’exploitant de la parcelle. Ce dernier est un pionnier dans la plantation de café organique et se sent investi d’une mission de changement dans la culture du café. Sa parcelle est une pente raide sur laquelle sont plantés des caféiers et des pins. Les pins et les caféiers vivent en symbiose, les racines de pin se lient avec celles des caféiers et leur apportent les nutriments dont ils ont besoin, en régulant en plus leur apport au cours de l’année… le principe nous épate !

Par ailleurs les pins donnent un goût particulier aux grains de café et apportent de l’ombre à leurs collègues caféiers. Nous goûtons les grains de café avant séparation et séchage. Nous visitons ensuite l’installation du producteur qui a construit une machine de séparation des grains de café, à l’aide de la force hydraulique. Une fois séparés de leur peau, les grains de café fermentent avant de sécher au soleil. Ils sont envoyés dans cet état dans les pays importateurs.

Le Pérou consomme peu de café et ne torréfie pas les grains, ou si peu que la production de café prêt à utilisation en est insignifiante. Nous nous interrogeons sur la rentabilité d’une telle culture tellement la pente de la plantation rend le travail difficile mais nous trouvons le projet très courageux et l’action des membres du projet concrète.

 

Nous nous rendons ensuite sur le Proyecto Pesce où nous rencontrons Clemente et son équipe. Nous visitons l’exploitation

. Le but du jeu est de réintroduire des espèces de poissons tropicaux dans le rio : le paco notamment. Pour ce faire, le projet élève des reproducteurs sélectionnés qui subissent des fécondations assistées et ainsi donnent naissance à des alevins qui sont eux-mêmes élevés dans d’autres bassins afin d’être vendus ou donnés à des bénéficiaires nécessiteux de la ville.

Le sujet réside dans la nourriture donnée aux poissons qui coûte très cher. La suite de ce projet serait de construire une usine de production d’alimentation pour poisson qui éviterait l’importation de cette denrée rare et coûteuse. Les explications de nos hôtes sont complètes et passionnées. Les autorités concernées disent qu’Hadrien serait sur le point de décrocher un job pour construire l’usine !

Nous sommes ensuite invités à déjeuner avec toute l’équipe.

Au menu : paco frit avec banane plantain. Le maire nous rejoint pour le déjeuner. Nous avons du poisson plein les mains, il s’agit d’être présentable très vite ! Nous échangeons avec tous sur notre expérience vélo !

 

Ruines de Mancopata
Ruines de Mancopata

Nous quittons les lieux direction les ruines de Mancopata. La route est longue très longue.

Nous arrivons en milieu d’après-midi et rencontrons l’autorité qui veille sur le site

. Ce dernier a été découvert en 2007 et des travaux d’investigation ont permis de trouver des pierres taillées et des céramiques. Des ruines incas ?

Nous reprenons la voiture et nous engageons sur un chemin récemment dégagé mais encore difficilement praticable pour une voiture lambda. Le 4X4 peine, il nous faut descendre et entamons une marche 25 min à travers la forêt.

Là franchement, nous sommes au milieu de la jungle. La nature est luxuriante, il y a toutes sortes d’insectes et de plantes que nous ne connaissons pas. La pente est raide mais nous atteignons le sommet. Nous pouvons admirer le rio et sa vallée depuis un mirador construit à cet effet. Encore quelques mètres et nous voici sur le site.

Hadrien se sent un peu comme Indiana Jones. Pour ma part, je trouve que les efforts pour arriver jusque-là ne sont pas à la hauteur des ruines que l’on découvre. Sont-ce bien des ruines d’ailleurs ? Et pourquoi pas une faille géologique ? En tout cas la forêt est magnifique, vierge ! Nous trouvons juste le temps de nous faire attaquer par un essaim de guêpes qui a une tactique particulière : couper les cheveux et rentrer dans les oreilles… ! Pas de mal

!Nous redescendons, ravis de notre ballade, car la montée était très chouette direction Kimbiri. A notre arrivée, nous retrouvons les protagonistes du Proyecto Café et échangeons sur notre journée autour d’un café bio !

Nous quittons nos bienfaiteurs, notre carnet plein de nouvelles adresses. Nous nous tiendrons au courant, ces projets nécessitent vraiment que nous les suivions.Nous allons diner et par hasard nous retrouvons Clemente du projet poisson. Nous passons un moment extra, d’abord autour d’un plat, puis autour d’une bouteille de vin délicieux (un genre de porto !). Autant dire que nous sortons du restaurant en titubant et qu’il m’a fallu une douche froide pour me remettre les idées en place et pour être en mesure d’aligner ces quelques lignes.

 

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sam.

04

juin

2011

L’Amazonie, ça se gagne !

Votez Keiko!
Votez Keiko!

Dates : 22-23/05/11

Rédacteur : Hadrien

Itinéraire : Ayacucho – Wari – Quinua – Tambo - Pachenta

 

Pour une fois nous partons d’une ville de bonne heure et le cœur léger : notre après midi de repos a peut-être été trop tranquille et nous sommes contents de remonter sur nos vélos ! Pour dire : après une bonne descente nous nous enfilons presque 700m de dénivelé positif avant le déjeuner !

Mais la reprise post pause-déj est un peu dure, ça monte sec et par moment il pleut un peu. Nous avançons cependant pas mal mais le moral n’est pas très bon.En effet la côte à laquelle nous nous sommes attaqués est longue et elle n’apparait sur aucune carte : nous sommes déjà à 3900m et ça n’en finit pas de monter, nous ne savons où nous allons et nous sommes fatigués de toutes ces montées déjà parcourues !

Un camion passe, il transporte des vaches et a de la place, ni une ni deux, nous grimpons avec nos vélos, direction Tambo !Anne est devant dans la cabine tandis que je suis à l’arrière, dans la benne avec les vélos et les bêtes ! Le trajet a été un peu dur pour moi : à chaque chaos de la route, tout saute dans la benne… spectacle impressionnant de voir une vache s’envoler !Dans le froid je continue à maintenir les vélos : j’arrive HS à Tambo et les vélos ont pris un sacré coup… je suis d’une humeur relative !

Mais heureusement que nous avons pris un lift : il restait bien 15km de montée et 400/500m de dénivelé, nous n’aurions pas eu le courage de tout faire de bonne humeur !

 

Dernier col Andin
Dernier col Andin

Après nous être installés dans une chambre à 2francs/6sous, nous filons dîner sur la place d’armes où règne une ambiance gaie de fin de week end (nous sommes dimanche).

Des échoppes proposent un menu invariable : Chicken wings et frites, c’est pas cher, rapide et nourrissant, ça nous va !

Notre voisin tape un peu la causette, nous passons un bon moment avant de filer nous effondrer : journée éprouvante physiquement et moralement !Le lendemain, le réveil se fait sous une pluie battante, nous sommes contents d’être à l’abri !

Après un rapide petit déjeuner, nous voici à nouveau en route et c’est parti pour un dur enchainement de montée/descente : nous descendons d’un côté de la rivière et voyons la route à 500m de l’autre côté, qui remonte… nous avons un peu l’impression de pédaler dans le vent!

Mais lors de notre pause déjeuner on nous informe que le col est juste à côté, nous nous méfions-comme d’habitude- de ces informations glanées au bord de la route qui ont le chic d’être fausses mais repartons tout de même gonflés à bloc !

 

En route vers l'Amazonie!
En route vers l'Amazonie!

Et nous avons raison : après une heure de montée nous avons la joie d’apercevoir la descente promise : celle qui nous mènera en Amazonie

!Nous voici en train de filer dans les nuages sur une mauvaise route, la végétation change peu à peu, tout est plus vert et plus humide, il y a beaucoup de rivières et parfois des nuages : c’est dingue comme la nature change entre 2 versants d’une même montagne ! 

Nous trouvons finalement un lieu plat pour poser la tente, nous sommes contents de dormir à nouveau dans la nature et au calme, une fois de plus nous passerons une bonne nuit !

 

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ven.

03

juin

2011

Ayacucho, ville de rêve !

Dates : 19-20-21/05/11

Rédacteur : Anne

Trajet : Chiora – Ayacucho

 

Nous nous réveillons au bord de la route à 4000m d’altitude et mettons un peu de temps à décoller parce qu’une fois de plus il fait froid, très froid. Les ouvriers du chantier de la route que nous empruntons sont déjà bien occupés lorsque nous reprenons notre route !

Je suis très excitée à l’idée de la douche chaude qui m’attend, parce que cette fois ci : pas de blague, elle sera vraiment chaude !Nous parcourons 10km entre plat et montée et entamons enfin notre descente au 35ème km avant Ayacucho. La route est d’humeur lunatique. Parfois nous parcourons des tronçons impeccables, tout juste bitumés, où nos vélos ronronnent de plaisir.

Et d’autre fois, c’est un champ de bosses poussiéreux et là nous souffrons tous ensemble, cyclistes et montures.Lors d’une petite montée, toujours sur la fin, pour se rappeler que rien n’est gratuit, je me rends compte que mon pneu arrière est à plat. Nous sommes à 10km de notre but et Hadrien trouve que franchement, on se serait bien passé de réparer un pneu arrière !

Comme d’habitude, j’essaie de l’assister de mon mieux, mais je me fais toute petite. Finalement, nous reprenons la route assez vite et atteignons les abords d’Ayacucho où nous nous arrêtons pour faire une pause déjeuner.

Endroit extra, appelé « Parc écologique » où se trouvent des tables dehors dans un environnement floral et paisible. Nous y faisons la connaissance de Mario, l’époux de la propriétaire du comedor, qui est un fan de vélo et qui nous pose plein de questions sur notre aventure. Nous apprécions notre déjeuner, à base de légumes pour une fois, et cette fois, c’est Vivian, la cuisinière qui vient discuter avec nous. Elle est très intéressée par notre voyage et nous explique que ce genre d’aventure n’est absolument pas dans la culture péruvienne.

Ici les gens partent peu de chez eux, et si c’est le cas, ils marquent le coup en allant dans de superbes hôtels et en comptant peu. Alors évidemment, lorsqu’on leur parle de 8 mois de voyage majoritairement sous la tente, avec peu de moyens, ça les laisse songeuses. Nous apprenons que la majorité des Péruviens n’est jamais allée au Macchu Pichu par exemple. Et puis, le fait de quitter son quotidien, sa famille, ses amis, tout cela leur semble un sacrifice important. Mais Vivian rêverait pourtant elle aussi de partir, un peu comme nous !

Une superbe rencontre donc, où nous en apprenons un peu plus sur les habitants du Pérou et sur leur façon de vivre. Nous quittons cette famille pour rentrer plus avant dans Ayacucho, en regrettant que ce moment ne dure pas plus longtemps mais en se disant que décidément, quelle chance on a de rencontrer des gens si gentils et si ouverts sur notre chemin.

 

Ayacucho est une ancienne ville coloniale et possède beaucoup de charme. Après avoir tourné un peu, Hadrien nous dégote un hostal très correct (avec douche chaude A TOUTE HEURE)

Nous élisons domicile pour 2 nuits au moins et cette perspective me réjouit. Après nous être fait propres et beaux (ben oui, on est à la ville !), nous filons prendre quelques nouvelles de France sur internet. Le temps passant bien vite, nous découvrons la jolie place d’Armes de la ville puis ses rues piétonnes. Si les klaxons nous ont stressés et agressés lors de notre arrivée, je retrouve cette ambiance citadine que j’aime tant. Ça grouille de monde, il y a plein de petits vendeurs de plein de choses (y compris des fameux beignets de patates découverts à Andahuaylas), les gens vivent dehors ! J’adore !

Nous cherchons un endroit où manger et sur recommandation du Lonely Planet nous atterrissons chez El Niño, un restaurant situé dans une bâtisse coloniale avec beaucoup de charme, dans lequel nous mangeons notre meilleur poulet à la brasa. Copieux, délicieux, avec une SALADE !! Le vrai panard ! Et un rapport qualité prix imbattable !La journée a été bien chargée, nous allons nous coucher, ravis de notre pause ville !

 

Ayacucho
Ayacucho

Le lendemain, nous attaquons la journée en allant au marché le plus proche de notre hôtel. Nous y dégustons un jus de fruits fabuleux très bien par la propriétaire du stand. Encore une jolie rencontre, une dame très intéressée par notre voyage et notre aventure. Elle a aussi des enfants, dont une fille qui veut être ingénieur génie civil ! Quelle bonne idée ! Elle a raison car ici, il y a du boulot ! C’est le moment de faire ce métier au Pérou, ce qui est sans doute moins vrai en France en ce moment. Nous la quittons ravis de notre découverte en lui disant « Hasta mañana ! ».

Nous profitons de notre matinée à déambuler dans les rues en goûtant les différentes spécialités de la région. Puis nous consacrons une partie de notre matinée à répondre aux questions des enfants qui nous suivent. Nous sommes tout à la joie de retrouver leurs questions, qui nous amusent et nous touchent beaucoup. C’est frais et très mignon, et ça nous donne une vraie énergie !

Nous découvrons un autre lieu bien sympa pour le déjeuner. Restaurant Via Via sur la Place D’armes. Menu très correct, pas très cher, avec une vue splendide sur la place. La carte qui devait nous attendre à cet endroit n’est pas là : tant pis, le cadre vaut la peine qu’on y passe un peu de temps.Les choses sérieuses commencent l’après-midi, lorsque nous nous intéressons de très près à la suite de notre itinéraire. Asie du Sud-Est, Asie Mineure, nous consultons les blogs des autres voyageurs, les forums de voyage et tentons de faire coïncider dates et km. Exercice très difficile et qui oblige à redescendre un peu sur terre. Nous apprenons qu’un des voyageurs en vélo couché que nous suivions vient d’abandonner son tour du monde. Nous sommes très touchés par sa décision et ses raisons, ça nous fait quelque chose.Nous allons prendre un pot dans un café très sympa et après un mojito, je sens que mes jambes me portent difficilement. Après un super diner chez notre bon Nino, encore lui, nous nous couchons et savourons le fait de revoir Forrest Gump.

 

Ce matin, nous devons partir. Pas de grasse matinée, nous retournons au marché voir notre copine et son jus de fruits hypervitaminé. Nous en profitons pour faire les courses nécessaires à la suite de notre voyage.

Coups de fils salvateurs en France, nous rentrons à l’hôtel histoire de libérer notre chambre. Nous y rencontrons Violetta, une de nos amis du projet Palta, qui nous donne de nouvelles de notre carte. Cette dernière nous sera rapportée par une personne qui sera à Ayacucho vers 15h. Nous décidons donc de l’attendre et de ne partir que le lendemain. A 15h, effectivement, notre carte bien aimée nous attend à notre hôtel ! Merci Alex !

Nous avons l’après-midi devant nous et pour une fois, nous n’avons rien de précis à faire. Sentiment très bizarre, voire un peu désagréable. Nous décidons donc de faire marcher notre cerveau et nous lançons un tournoi d’échec ! Moment mythique s’il en est, je bats Hadrien 4 fois ! Je n’en reviens pas moi-même ! Les prochaines manches s’annoncent déjà très intéressantes !

Demain, c’est sûr nous partons, direction l’Amazonie, ses fruits, des bateaux, ses moustiques. Nous sommes prêts et très impatients de quitter un peu les Andes et découvrir de nouveaux paysages.

 

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mer.

01

juin

2011

La route sans fin

Dates : 17-18/05/11

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Rio Pampa – Chumbes – Ocros - Chiora



Nos amis du projet Palta nous convient à leur petit déjeuner, chacun amène ce qu’il a et nous partageons, c’est génial, vraiment il y a une bonne ambiance dans cette équipe !

Donc pour la première fois nous mangeons de l’avocat le matin, c’est pas mal !

Après de rapides « au revoir », nous prenons la route ou plutôt la piste de qualité aléatoire et qui nous fait monter assez rapidement, au déjeuner nous avons déjà monté 600m de dénivelé !

Sur la route nous croisons deux espagnols partis de Quito (Equateur) il y a … 7 mois ! A l’origine ils devaient partir en 4x4 et ont finalement acheté des vélos… pourquoi pas !

Ils sont chargés comme des baudets, nous les plaignons pour la suite ! C’est lors de cette rencontre que nous nous apercevons que nous avons oublié notre carte chez nos amis… heureusement nous les croiserons à l’heure du déjeuner et ils nous trouveront une solution !

Après notre pause « repas » au comedor de Chumbes, et après avoir fait quelques courses, nous reprenons notre montée en lacets jusqu’à Ocros,  rien de bien palpitant sur la route, nous traversons des champs en terrasse et la route est parfois en corniche, les chiens nous courent après en aboyant, les mamita répondent à nos salutations et enchainent en Quechua… la routine quoi ! 

 

Mais ça monte pas mal alors je suis rapidement HS, nous avons la chance de trouver un terrain plat (vraiment ce n’est pas facile dans le coin !) à côté d’une petite rivière au bon moment.

Mais c’est très encaissé et nous avons bien froid toute la soirée et toute la nuit ! Au réveil, le double toit est gelé et le soleil est loin… nous mettons un peu de temps à décoller ; d’autant plus que nous passons pas mal de temps à chercher une lampe finalement égarée dans les plis de nos duvets !

 

Nous montons ensuite jusqu’à la « cumbre » à partir d’où commence une sorte d’altiplano que les gens du coin appelle la Puna.

C’est ici que commence la route sans fin… Tout contents de retrouver du plat, nous fonçons, pensant qu’après viendra la descente tant attendue vers Ayacucho… que nenni ! Effectivement, ça descend, puis ça remonte puis ça redescend… et ainsi de suite pendant plusieurs dizaines de kilomètres !

Et tous les chauffeurs à qui nous posons la question nous disent : « juste une petite montée et après ça descend ! », nous avons appris à  prendre ces indications avec philosophie mais là, vraiment, ils racontent n’importe quoi !

Nous nous installons donc finalement à 4004m d’altitude pour dormir, en voyant la route au loin continuer à monter et descendre… sans fin !

 

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mar.

31

mai

2011

Abra Soraccocha

Echecs sous la tente
Echecs sous la tente

Dates : 15-16/05/11

Rédacteur : Anne

Trajet : Andahuaylas – Talavera –Santa Maria de Chicmo – Abra Saraccocha – Uripa – Chincheros – Rio Pampa

 

Hadrien tente finalement la douche et celle-ci s’avère fraiche. Nous décidons donc d’aller diner en attendant que l’eau chauffe pour que je puisse à mon tour me délasser sous une douche bien méritée et à plus de 30°C. Nous profitons d’être à la ville pour faire quelques courses et pour passer en vitesse sur internet.

A notre retour, je me prépare à une expédition douche et constate que cette dernière est complètement gelée. Je descends donc voir le réceptionniste et tente d’exprimer mon mécontentement dans la langue d’Almodovar. Autant dire que je me couvre de ridicule et que le mec s’en fiche complètement. Il me promet de l’eau chaude dans une heure (ben oui, le temps de rallumer le chauffe-eau et de laisser l’eau chauffer !). Je suis furax ! Hadrien entre en jeu et convient du fait qu’il y ait de l’eau chaude à 7h le lendemain.

Je me couche donc crasseuse dans des draps que j’espère propres…Après une nuit avec boules Quiès, je me lève pleine de courage pour enfin me laver. Pas de surprise, la douche est gelée. Je me lance quand même mais commence ma journée avec une haine farouche contre le mec de cet hôtel. Cette pause que j’attendais depuis plusieurs jours vient de prendre une tournure aigre. Pour des raisons d’économie, ce mec qui peut en prendre une tous les jours, me prive de ma douche sachant que la prochaine ne se présentera probablement pas avant 5 jours.

Je prends sur moi pour ne pas aller déverser mon fiel sur cet incompétent, et ce dans ma langue maternelle, juste pour me détendre. La chambre dans l’hôtel 5 étoiles à 50 soles nous parait, d’un coup, très bon marché !

 

Scène de chantier
Scène de chantier

Nous nous dirigeons vers la cathédrale de la ville, histoire de participer à la messe dominicale. Notre brillant réceptionniste nous a dit qu’il y avait une messe toutes les heures jusqu’à midi. Nous arrivons vers 7h45 et comprenons vite qu’il n’y aura pas de messe à 8h, et un monsieur nous indique que la prochaine est à 9h30. C’est sûr, je vais lui casser la figure à ce blaireau de l’hôtel !

On a tout raté ! Sauf les beignets vendus à la sortie de l’église : des beignets de patates fourrés à l’œuf et aux légumes. Hadrien en aurait fait des folies.Nous rentrons à l’hôtel, packons nos affaires à vitesse V et quittons la ville. Pour la première fois depuis le début de notre voyage, je me sens soulagée de quitter une ville !

Nous continuons notre chemin en sachant que notre prochaine grande étape s’appelle Ayacucho et qu’elle se trouve à 5 jours de vélo

.Nous atteignons le rio, point bas de notre route de la journée et entamons notre ascension en lacets avec l’objectif de dormir au col à 4155m en partant de 1900m. La route nous réserve de bonnes surprises en étant parfois en bitume. Nous montons alors presque avec beaucoup de plaisir. Mais cet axe est aussi en grands travaux. Et nous ne cessons de croiser des ouvriers, des pelleteuses, des niveleuses… Nous sommes impressionnés par l’étendue de ce chantier et aussi par les moyens mis en œuvre. Les Péruviens n’ont rien à nous envier. Nous passons et faisons l’objet de grands « Ola » ou « Que bonita tu bicicleta ! ».

 

Nous montons, nous ne cessons de monter et tout doucement nous voyons le paysage changer, les cultures et les arbres se raréfier

. Nous sommes au-dessus de 4000m et le soleil commence à descendre en nous menaçant de nous plonger dans le noir et surtout le grand froid. Nous n’atteindrons pas le col ce soir même si à vol d’oie sauvage, il est à côté. Nous procédons à une installation minute au cours de laquelle nous manquons de perdre plusieurs de nos doigts tellement il fait froid. Mais peu de temps après nous voici dans notre petite maison, couverts comme des oignons et sous nos sacs de couchage. Nous entamons une partie d’échecs. Diner rapide et nuit de 12h.

Nous émergeons très difficilement de nos duvets ce matin et si le petit déjeuner (de fête, on s’est fait des œufs brouillés) se fait au soleil, nous sommes rapidement dans les nuages et sommes à nouveau frigorifiés. Mon thermomètre indique 6°C. Nous nous couvrons et entamons notre ascension. Nous croisons plusieurs zones de chantier et enfin nous pouvons commencer notre descente (eh oui, cette route c’est un jour sur 2). La descente n’est pas toujours aisée mais nous atteignons Chincherros pour le déjeuner. Occasion rêvée de manger dans un de nos comedors préférés, de faire connaissance de Julia et de ses clients et de recharger nos batteries pour le reste de la journée.Nous reprenons nos vélos pour atteindre une nouvelle végétation. Alors que nous étions dans les Alpes, en plein mois de novembre, ce matin, nous voyons maintenant à la Réunion en plein mois de février. Il fait 30°C, l’air est moite et la végétation ultra luxuriante. Nous sommes entourés de manguiers et de bananiers !

 

Vers 17h, nous atteignons le Rio Pampas où nous devons prendre une barque pour traverser. (Un air de déjà vu ? Hadrien était prêt à négocier comme en Afrique !)

Le temps que le batelier arrive et que nous traversions, il est 18h quand nous mettons pied sur l’autre rive. Après une hésitation, nous décidons de nous diriger vers le village qui se trouve près de l’embarcadère. Les gens nous disent qu’il est à 10min en vélo, très proche, après le prochain virage… Bref, ça nous parait tout de même très long et nous arrivons au centre du village, il fait nuit noire !Nous allons diner chez une mamita mal aimable et sommes invités par Miguel et ses collègues à dormir dans leur maison.

Nous les rejoignons et faisons la connaissance de 4 personnes très sympas qui vivent ici dans le cadre de leur travail. Adrien et Miguel travaillent sur un projet de production d’avocat et de certification bio. Violleta et sa collègue s’occupent, quant à elles, de responsabiliser les familles sur les problèmes d’hygiène et de malnutrition.

Nous faisons ici une rencontre passionnante qui nous éclaire un peu plus sur ce pays que nous apprécions beaucoup. Après une longue discussion et leur avoir fait goûter les bêtises de Cambrai, nous nous apprêtons à passer la nuit dans une pièce à côté du « dortoir des garçons ».

 

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mar.

31

mai

2011

2,5 jours de montée, une après-midi de descente !

Trajet : Abancay - Andahuaylas

Rédacteur : Hadrien

 

Après une nuit un peu mouvementée par les camions qui klaxonnent la tente en pleine nuit ( ?), des chevaux qui viennent rendre visite et des vaches au petit matin sans oublier Piggy, notre copine la truie qui veut bouffer notre trousse de toilette…

Bref,  nous sommes en pleine forme pour continuer nos lacets ! Nous ne sommes vraiment pas les seuls cyclistes sur cet itinéraire et nous rencontrons Luis et Luis, deux portugais, l’un descend les 2 Amériques (le bourrin est parti il y a seulement 10 mois d’Alaska !) et l’autre se promène 8 mois en Amérique latine.

Nous sympathisons bien durant nos pauses Coca Cola respectives.Cette rencontre a apporté un peu de variété à notre ascension mais la route, elle, ne change pas et continue à monter ! Nous croisons 2 Péruviens bien sympathiques occupés à ramasser leurs patates, ils nous en donnent 2 et nous invitent à aller dîner dans leur comedor, chez Juanita, on va faire ce qu’on peut pour y arriver. Malheureusement la bifurcation pour descendre au village n’est pas indiqué et nous continuons tout droit : pas de comedor pour nous ce soir ! On se contentera de délicieuses patates à l’eau dégustées sous un orage de grêle… brrr tout un coup la température tombe et nous serons contents de nous coucher tôt dans nos bons duvets ! Ah oui ce soir nous avons étrenné notre nouveau jeu d’échec et pour l’occasion Anne a gagné !

 

Le réveil est dur, le double toit est gelé et la tente humide… on ne se lève pas tout de suite tout de suite, le temps de laisser le soleil arriver jusqu’à nous !

Après un bon petit déj, nous attaquons une montée toute douce sur une route en travaux jusqu’au col où nos déjeunons face au vide, les nuages montant face à nous jusqu’à nous toucher et à nous envelopper de brouillard, nous avons par moments l’impression de voler, c’est génial !La descente jusqu’à Andahuaylas est plus sportive qu’on ne le pensait, vraiment nous n’avons plus l’habitude du mauvais ripio… ! Et puis vers la fin, la pluie s’en mêle, la boue vient couvrir nos vêtements et rend la route glissante… je chute sans mal mais vraiment, ça glisse !

Il y a même un motard coincé dans un fossé avec sa moto !Une fois en ville nous cherchons à grande peine un hôtel pas trop cher mais avec de l’eau chaude quand même, il nous faudra presqu’une heure !Et voilà, nous attendons maintenant que l’eau de la douche veuille bien chauffer…

 

Au dessus des nuages
Au dessus des nuages
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mer.

25

mai

2011

Ascension des deux premiers cols – Les montagnes péruviennes

Trajet : Limatambo – Curahuasi – Abancay – route de Andahuaylas

Rédacteur : Anne

 

Ce matin, il pleut. Ça faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu de pluie au réveil mais l’effet est immédiat sur notre moral et notre temps de préparation. On tente d’attendre que la pluie cesse, mais elle s’intensifie. On pourrait sortir maintenant mais c’est encore tout bouché ! Bref, après une accalmie nous voici enfin sur nos vélos. La première partie de la matinée consiste à descendre à hauteur de rio avant de monter, longtemps très longtemps. Le pont avant la montée est à 2000m d’altitude et le col à atteindre se trouve entre 4000 et 4100m.

Bref que du bonheur en perspective ! Mais la route fait partie des « gentilles montées » c’est-à-dire avec des pentes correctes et du bon asphalte. Incroyable, je caracole en tête tandis qu’Hadrien, toujours bien plus chargé que moi, peine un peu.

Pour autant sur ce genre de route, il est compliqué de dépasser les 5km et nous faisons notre pause déjeuner avec une vue superbe sur la vallée à seulement 25km.Nous atteignons le village de Curahuasi dans l’après-midi. Nos vélos plaisent beaucoup et nous retrouvons les petits groupes de curieux que nous n’avons pas revus depuis l’Afrique. Les gens sont adorables et nous renseignent sur la suite de notre itinéraire. J’en profite pour faire quelques courses et me faire un peu arnaquer, mais le tout dans un espagnol de plus en plus intelligible !

 

Nous reprenons la route, peu convaincus, car déjà bien fatigués par la route parcourue.

Nous nous arrêtons 5km plus loin dans un pueblito (petit village) à côté d’une petite maison abandonnée. Nous discutons avec les agriculteurs du village, très curieux de notre voyage et surtout impressionnés qu’on puisse voyager sans travailler pendant 8 mois !

Les coqs péruviens sont plus respectueux de notre sommeil que les coqs burkinabés et nous réveillent en même temps que notre réveil. Le soleil est au rendez-vous le petit déjeuner est servi face aux sommets enneigés. Vraiment chouette

!La journée s’annonce sportive dans la mesure où aujourd’hui, en principe, on passe notre premier col d’une longue série. Nous montons courageusement, régulièrement et voyons le village de Curahuasi devenir de plus en plus petit. Mon compteur m’encourage dans la montée : « Allez, encore 25m et tu atteins 2825m ! » « Encore un effort et tu es à 3000m ». Tout le monde y met du sien et on tente d’alléger les sacoches en mangeant abricots secs et chocolat.

Rencontre de nos amis brésiliens
Rencontre de nos amis brésiliens

Alors que je m’arrêtais pour faire une pause naturelle et prendre une photo, je vois deux cyclistes débarquer dans l’autre sens et s’arrêter à ma hauteur. Hadrien me rejoint peu de temps après et nous faisons la connaissance de Raphaella et Antonio, deux brésiliens, bien rodés au voyage à vélo.

Très belle rencontre au cours de laquelle nous apprenons que nos deux compères écrivent des guides de voyage à vélos au Brésil. Ils vivent dans un camping-car qu’ils déplacent de point de départ en point de départ des boucles qu’ils sillonnent à vélo et qu’ils content dans leurs ouvrages. Nous sommes impressionnés. Mais là, ils sont en vacances. Alors s’ils n’écrivent pas, ils font quand même du vélo ! (Là je réalise qu’on n’est pas tout à fait au même niveau d’addiction à la bicyclette !).

Nous apprenons ensuite qu’ils ont fait tous les cols argentins entre La Quiaca et Bariloche. Et enfin, Antonio a déjà fait un tour du monde en vélo il y a plusieurs années, a écrit un livre, que les cyclistes brésiliens que nous avons rencontrés à Cusco ont lu, et c’est ce livre qui leur a donné envie de partir ! Nous avons rencontré le Alexandre Poussin brésilien !!

Nous discutons bien une heure avec eux et nous extasions sur le peu de bagages qu’ils transportent. C’est souvent après ce genre de rencontre qu’Hadrien est pris d’une envie de bradage de la moitié du contenant de nos sacoches… Nous nous remettons finalement en route. J’ai le compteur qui me démange, j’ai vraiment envie d’arriver en haut, qu’on en finisse ! Un peu décevant ce col dont on se faisait tout une histoire. Même pas une petite plaquounette avec l’altitude ! Bref, nous amorçons une descente vertigineuse et glacée vers Abancay, le prochain bled digne de ce nom.

 

Route d'Abancay
Route d'Abancay

Hadrien nous négocie une petite chambre d’hôtel à l’Hotel Imperial (SVP !).

Nous y rencontrons des Argentins très sympas, qui ont rencontré Olivier et Amanda deux ans plus tôt du côté d’Ushuaia (décidément, n’est pas star qui veut !). Nous replongeons dans le Castellano chochoté que nous comprenons difficilement !

Mais eux, ils s’en fichent parce qu’ils ont l’impression de parler un espagnol tout à fait normal. Ils sont les seuls, en Amérique du Sud, à mettre des « che » partout, mais ça ne les inquiètent pas plus que ça ! Mais ça leur donne du charme et les rend sympathiques !Après une douche salutaire, et la lecture de nos mails (toujours un immense moment de bonheur), nous filons nous restaurer dans une polleria hors de prix pour le pays, mais il faut reconnaître que nous avons bien mangé.Ce matin est encore plus dur que les autres.

Je n’ai aucune, mais aucune envie de reprendre mon vélo. Surtout pour ce qui nous attend : 20km de descente avant d’attaquer 60km de montée. Et bien oui, ce matin, j’ai rêvé de confort, de farniente, de retour… petit coup de fil en France qui ne motive pas pour reprendre notre cher moyen de locomotion, nous revoici tout de même sur nos vélos. Chose promise, chose due, nous filons vers le point bas de notre descente et apprécions déjà les lacets qui nous attendent et constitueront la majeure partie de notre journée.Rien à dire de particulier sinon que nous quittons le bitume pour le ripio, que ça monte un peu plus dur que sur asphalte et que la route est jolie. A vol d’oiseau nous faisons du surplace, mais petit à petit nous atteignons le niveau d’Abancay, puis nous le dépassons. Je peine, je râle et décide de prendre les choses autrement après la pause déj. Eh bien ça aide et je me refais pote avec mon compteur ! On monte bien mais il fait une chaleur de bête et on souffre beaucoup. Nous ne sommes pas seuls sur la route et d’énormes camions manquent de nous attraper. Nous trouvons à 3013m un super lieu de camp face aux sommets enneigés. Une pause bien méritée ! Demain, on atteint le deuxième col ! Allez courage, après ça, plus que 5 cols !

 

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mer.

25

mai

2011

Halte à Cuzco et premiers kilomètres depuis quelques temps !

Dates : 05-06-07-08/05/11

Rédacteur : Hadrien

 

Notre matinée deuxième jour de pause est consacrée à un nettoyage avancé des vélos et à une mise à jour de notre blog, de nos photos… bref c’est palpitant ! Heureusement nos copains Aurélien et Matthieu font de même donc tout se passe dans une bonne ambiance ! L’après-midi nous passons pas mal de temps sur internet, notamment pour acheter nos billets pour l’Asie. Attention, l’itinéraire le moins cher et donc celui choisi est : Lima-New York – Hong Kong – Bangkok – Phnom Penh tout cela en à peu près 48h… qu’est ce qu’on ne ferait pas pour économiser un peu d’argent ! ;)Ensuite nous rentrons nous poser quelques instants à l’Hostal avant d’aller à notre rendez-vous avec Sébastien, le pauvre était coincé avec des clients… mais notre attente nous a permis : (i) de fixer un rendez-vous avec Anaïs pour un pot le lendemain (ii) de retrouver par hasard Willy, notre compagnon en Boivie : Finalement Sébastien n’est pas venu mais nous n’avons pas perdu notre soirée !

Nous dînons donc avec Willy et son copain du moment : un Afghan dont nous n’arrivons malheureusement pas à retrouver le prénom… soirée très sympa et certainement dernier moment avec Willy, ils repartent le lendemain pour le Machu Picchu

.Le lendemain matin : Grass’mat’ ! Hmmm que c’est bon ! Ca fait vraiment une éternité qu’on ne s’est pas levé après 9h30 ! Ensuite nous partons tranquillement faire notre petit marché pour le départ qui approche !

On arrive même à trouver une montre pour Anne : plus d’excuses pour être en retard ! 

 

L’après-midi est consacrée à jouer aux échecs et à faire 2/3 petites choses sur internet et notamment télécharger des fonds de cartes pour que nos amis du site internet puissent mieux suivre notre itinéraire !

Le pot avec Anaïs est très sympa, nous enchainons sur un dîner dans un petit « resto » vu la veille et la soirée se termine bien en regardant le film Les Innocents avec Eva Green et Louis Garrel, très sympa ! Normalement nous partons demain matin mais Anne a attrapé un Rhume…Faux départ !

Nous restons une journée le temps qu’Anne se remette un peu, la pauvre est vraiment KO !

Du coup pendant qu’elle dort je continue à m’activer sur internet (pas mal le nouveau Header non ?) à lui préparer de petits plats… bref je ne m’ennuie pas !L’après-midi nous moulons allègrement et jouons aux échecs (on adore !)… finalement notre dernier jour à Cusco se finit par une soirée messe/dîner rapide et c’est très bien comme ça !Anne est remise, nous sommes réveillés tôt, les vélos sont chargés… ça y est, nous sommes prêts à partir !

Plus que 1100km et 7 cols à plus de 4000m avant Lima : on est au taquet !Bon la sortie de Cuzco est comme celle de toutes les grandes villes : pas drôle et dangereuse, avec le petit plus que là, tout se fait en montée !! Heureusement, une fois les 10 km parcourus, nous retrouvons avec plaisir la campagne, les cultures en terrasse, les gens souriants… ah c’est bon !Nous filons bien  et dépassons le village où nous pensions trouver un comedor… du coup grâce aux super indications glanées sur la route (plus que 10km, dans 10 minutes, plus que 1 km, « oh, 1km pas plus ») nous parcourons un bon 15km pour déguster notre « soupe/carne con papa » traditionnel. Il est bon, nous ne regrettons pas

!Nous attaquons le prochain col le ventre plein… c’est pas une super idée mais bon ! L’avantage des cols c’est qu’après, ça descend beaucoup, en l’occurrence notre après-midi est entièrement consacrée à parcourir 2000m de dénivelé négatifs… ça veut dire que demain nous allons prendre notre claque mais là, ça fait plaisir !Nous arrivons dans une très belle vallée qui nous fait penser à celle de Colca et nous trouvons finalement un lieu plat pour dormir : un terrain de foot au milieu des champs ! Les gens sont tellement adorables, ils viennent nous voir, discutent… nous serons bien ici pour dormir !

 

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jeu.

19

mai

2011

Encore quelques jours de confort avant de retrouver notre condition de cyclistes

Dates : 02-03-04/05/11

Rédacteur : Anne

Trajet : Cusco –Tippon – Cusco


Pas de répit, ce matin nous avons rendez-vous de bonne heure pour faire une visite guidée de Cusco. Nous sommes tous les quatre un peu fatigués de notre visite de la veille et aurions volontiers dormi une ½ heure de plus. Mais notre guide est là et nous conduit au-dessus de la ville à côté du Christo Blanco pour nous donner quelques explications sur la ville.

Cusco était la capitale de l’empire Inca et de ce fait était considérée comme le nombril du monde. A partir de cette ville étaient administrées 4 provinces. La communication se passait grâce à des messagers empruntant les chemins incas organisés selon un système de relai.

L’Inca (l’empereur) avait pour habitude de manger du poisson frais. Or la mer se trouve à 1200km de Cusco. Aussi, le poisson mettait 38 heures pour arriver jusqu’à Cusco. Moyenne : 31 km/h et ce à pied ! Même en vélo, nous n’allons pas aussi vite. Les messagers parcouraient entre 2 et 5 km selon le dénivelé avant de trouver leur relai.

Système très efficace conservé par les Espagnols à leur arrivée. 

Nous avons ensuite visité le site de Saqsaywaman, le plus proche de Cusco. Ce site avait été complètement enseveli par les Espagnols de peur que le Roi d’Espagne ne vienne constater que ses conquistadors avaient une tendance à la colonisation destructrice. Toujours très impressionnant que ces pierres énormes parfaitement emboîtées sans le moindre joint en mortier.

 

Les Espagnols considéraient à leur arrivée que les Incas vénéraient le diable. Aussi, le Roi d’Espagne ordonna la construction d’une église sur chaque temple inca.

Résultat, plus de 40 églises à Cusco.Nous avons ensuite visité le quartier de San Blas, le premier quartier conquis par les Espagnols, premier cœur historique de la ville. Passage sur la Place d’Armes où se trouvent la Cathédrale (dominicaine) et l’église de la Compagnie de Jésus.

Guéguerre classique entre Dominicains et Jésuites pour savoir laquelle de ces deux églises sera la cathédrale. 

Nous finissons notre visite au marché San Pedro, typique marché péruvien aux multiples couleurs, saveurs et autres tentations.Nous consacrons notre après-midi à la visite de l’église Jésuite, du musée Inca (assez décevant) et du Musée des Arts Précolombiens (avant Christophe Colomb). Et là, c’est un moment de pur bonheur. Des pièces extraordinaires, mises en valeurs par des lumières et des commentaires aussi riches que bien écrits (en français qui plus est). Nous apprécions cet art finalement extrêmement moderne.

Les salles de l’or et de l’argent sont l’apothéose de cette visite. Le tout se trouve dans un bâtiment colonial splendide. Bref si vous allez à Cusco, impossible de passer à côté de ce musée.Nous dînons dans un resto très sympa où le gâteau au chocolat avec du dulce de leche est une tuerie.

 

Qui a dit que les vacances d’Isabelle et Jérôme seraient reposantes ?

Ce matin, départ 7h pour un trek de 5 heures autour de Cusco. Au programme : découverte de deux sites archéologiques, visite d’un village de boulangers.

Moment plutôt agréable même si nous sommes crevés et que les dernières heures consacrées à de la montée sont éprouvantes.Nous rejoignons Cusco et laissons Isabelle et Jérôme profiter de leurs derniers moments dans la ville pour nous préparer à leur départ, c’est-à-dire à faire la valise qu’ils nous ont apportée et avec laquelle ils vont repartir. Le saucisson, le vin et le chocolat ont été remplacés par de l’artisanat pour notre future maison et des paquets à envoyer en France. Nous sommes aussi stressés que si c’était nous qui partions.

Nous passons notre dernière soirée dans un restaurant digne des grands chefs français. Inventivité, présentation et saveurs superbes, nous terminons sur une note gastronomique dont nous nous souviendrons longtemps.

Puis, nous finissons la journée en visitant un hôtel 5 étoiles splendide, appelé le Monasterio (juste à côté du Musée d’Art Précolombien), ancien monastère donc. Une splendeur architecturale !

Grand départ des Guillemard seniors, toujours un peu difficile surtout quand on parle de la prochaine fois qu’on se verra.

 

Pour ce qui nous concerne, nous ne reprendrons pas la route tout de suite et avons décidé de prendre un peu de temps en ville, histoire de préparer la suite de notre itinéraire.

Nous passons notre journée sur internet à envoyer des mails et à envisager une suite en Asie, puis un retour en Europe. Notre itinéraire change mais nous n’avons pas encore mis de date sur nos ambitions. Les visas viennent pimenter un peu la chose. Bref, joyeux binz !

Nous retrouvons notre condition de cyclistes et déménageons pour un hostal recommandé par Anna et Alister, deux amis cyclistes. Nous y retrouvons deux Brésiliens partis il y a un an de la côte est du Brésil (et seulement au Pérou) et ayant prévu de voyager 4 ans !Nous consacrons notre après-midi à la visite de la Cathédrale de Cusco.

Une merveille architecturale avec un audio-guide pour nous expliquer tout ça. Grande qualité et ça donne du sens. Encore un endroit à visiter absolument !! Nous sommes ravis de lever le nez de notre ordi.

Bon à savoir pour les cyclistes :

  • Notre Hostal : La Estrellita Tullumayo 445, 15 soles par personne. Spartiate mais efficace et surtout sympa pour rencontrer des amoureux de vélos.Bon à savoir pour les gourmets :
  •  Les bons restaurants de Cusco que nous avons testés :- L’Inkafé (Choquechaca 131A) : des plats très originaux, un gâteau au chocolat fabuleux, pour un prix plutôt correct- La Granja de Heidi (Cuesta San Blas 525) : produits bio et petit déj qui semblent canon sur la carte, sans compter des plats végétariens pas mal du tout. Beaucoup de monde en revanche- Cicciolina (Calle Triunfo 393) : Un gastro dans une ambiance très sympa. Un régal pour tous les sens. Ils font aussi bar à tapas, on n’a pas essayé mais ça a l’air très chouette ! Réserver absolument si vous voulez avoir de la place.

 

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mar.

10

mai

2011

Le Pérou en famille

Date : 23/04/11 – 05/05/11

Rédacteur : Hadrien

 

Nos efforts de ces derniers jours ont payé : nous sommes à Arequipa lors de l’arrivée de mes parents ! Quelle joie de les retrouver à l’aéroport, plutôt frais après un long long voyage !

Nous restons 2 jours à Arequipa, le temps de visiter la ville et ses environs et notamment le fabuleux monastère Sainte Catherine, véritable joyaux architectural !

C’est aussi l’occasion de renouer avec un peu de confort : nous dormons dans une chambre avec douche individuelle ( !) et mangeons bien voir très bien ! C’est génial !

Nous adorons Arequipa, le centre historique présente une vraie unité architectural coloniale et où que nous soyons, deux volcans enneigés sont visibles… d’autant plus beau que les températures sont très douces en ville !

 

Vallée de Colca
Vallée de Colca

Nous partons ensuite pour le canyon du Colca, le plus profond du monde !

C’est superbe, du haut de la falaise nous pouvons apprécier les champs en contrebas qui s’étagent sur toute la hauteur. Dire que toutes ces terrasses ont été construites il y a plus de 1000 ans, durant la période pré-inca

!Le lendemain nous partons tôt pour le Mirador des Condors où nous passons de bonnes heures à regarder les nombreux oiseaux passer à quelques mètres seulement de nous !

Malgré la grande quantité de touristes, cela reste très impressionnant : les plus grands mesurent jusqu’à 3 mètres d’envergure ! Le reste de la journée est consacré à rejoindre Puno en traversant l’Altiplano péruvien.

 

Ballade au dessus du lac Titicaca
Ballade au dessus du lac Titicaca

De Puno, nous partons passer une journée une péninsule au bord du lac Titicaca, les paysages sont très beaux et le lac nous rappelle la mer méditerranée.

Nous profitons bien de ces quelques heures loin des masses touristiques !

Le lendemain nous continuons à « visiter le lac » en allant en excursion sur les îles Uros (les fameuses iles flottantes)… ce n’est pas du tout authentique mais il faut reconnaitre que les constructions sont impressionnantes.

Pour info, les îles visitables sont juste une attraction pour les Gringos mais il reste une 20aine d’îles non accessibles et sur lesquelles des familles vivent de façon authentique.

Ensuite notre bateau nous emmène sur l’île de Taquile où nous faisons une belle marche. Heureusement notre guide nous fait passer par un itinéraire moins connu et nous sommes loin des foules ! L’île est très belle, bordée de terrasses vertes qui plongent dans le bleu du lac !

Nous arrivons à Cuzco après une journée complète de route durant laquelle nous visitons les sites archéologiques de Pukara (musée intéressants) et Viracocha (complexe impressionnant contenant notamment 250 greniers à grains circulaires) et finalement la « chapelle Sixtine des Andes » à Andahuaylillas.

 

Raqui
Raqui

Et nous enchainons directement sur la visite de la vallée sacrée des Incas (quel rythme !) en passant par les sites de Pisaq et Moray (centre de recherche agronome inca ( !) avant de rejoindre les salines de Maras et de finir par la visite de la forteresse d’Ollantaytambo, ville où nous dormirons avant de rejoindre en train le site du Machu Picchu

 .Nous avons la chance de visiter cette « cité » oubliée sous le soleil et avec un guide d’une grande qualité. Nous sommes tous impressionnés par la qualité de l’architecture et l’état de conservation des constructions !

Après la visite, nous prenons un peu de hauteur en rejoignant la porte du soleil pour mes parents et Anne et le sommet du mont Machu Picchu pour moi. De là-haut la vue est fantastique !

Nous rentrons HS à Cuzco mais enchainons tout de même directement sur une visite guidée de la ville. Nous découvrons ainsi l’histoire tragique de la capitale de l’empire inca, détruite par les espagnols qui construisent églises et palais coloniaux sur les temples inca…

Cuzco est une ville très agréable à la belle architecture mêlant restes de murs incas et belles constructions coloniales. L’église de la compagnie (Jésuites) et la cathédrale sont vraiment splendides et la visite vaut le coup !

 

Cuzco
Cuzco

Mes parents terminent leur séjour péruvien par une petite ballade en dehors des sentiers battus à proximité de Cuzco, nous passons par quelques sites plus ou moins intéressants…

Nous concluons ces quelques jours ensemble par une excellente soirée passée autour d’une excellente table

!Et ça y est, c’est l’heure des adieux… c’est dur pour tout le monde mais toutes les bonnes choses ont une fin !

Nous étions très contents de passer ces 2 semaines avec eux et nous rendons compte de la chance que nous avons d’avoir des parents et de proches qui peuvent nous rejoindre à l’autre bout du monde !Rassurez-vous, nous sommes aussi très contents de reprendre nos vélos !

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dim.

08

mai

2011

L’indigestion, et la fin en camion

Du désert, encore!
Du désert, encore!

Date : 20 et 21/04/11

Rédacteur : Anne

Trajet : Embranchement pour Ilo – Moquegua – Pampa – Fiscal – San José - Arequipa

 

Même si en principe nous avons deux heures d’avance sur le Pérou de par notre rythme bolivien, il nous est toujours très difficile de décoller avant les grosses chaleurs péruviennes. Nous attaquons ce matin par une belle montée et pensons naïvement qu’une fois que nous aurons atteints les 500m de dénivelé, nous serons arrivés à Moquegua (notre objectif déjeuner du jour). Eh bien, non ! Quand 40km nous séparent d’une ville située à 500m au-dessus de notre niveau actuel, cela ne veut pas dire que nous n’aurons que 500m de dénivelé positif.

La route monte dans un premier temps et nous permet d’apprécier un paysage toujours très minéral mais un peu plus découpé et toujours aussi majestueux. Puis vient le moment de la traversée d’une immense pampa avant de… redescendre.

Et là c’est dur pour le moral car on pensait en avoir fini avec les côtes. Mais il faut avouer que cette arrivée en haut de la falaise avec vue sur une vallée verte, alors qu’on a vu du sable pendant 100km avant, c’est vraiment sympa. Nous passons donc du désert au Jardin d’Eden… car tout pousse ici : avocats, mangues extras, melon, tomates, raisin, zattes, fruits de la passion ! Hadrien a du mal à se contenir en voyant les marchands au bord de la route et me voici à nouveau chargée de quelques dons de la nature ! Nous faisons le plein de « frais » car nous savons que le prochain village après Moquegua n’est pas tout proche. Après une pause melon justement, nous arrivons à Moquegua pour l’heure du déjeuner et dégustons un plat dans un comedor de bord de route comme nous les aimons tant. Comme nous n’avons pris qu’un plat, nous nous laissons aller sur un cône glacé… un peu pailleté…

 

Nous reprenons la route après avoir glané quelques informations kilométriques et attaquons une jolie côtelette, puis redescendons dans des espèces de gorges, à travers des montagnes impressionnantes, pour atteindre le fond d’une vallée et remonter une bonne côte, toute bien construite par des gentils ingénieurs civils avec une pente douce et régulière.

Nous atteignons le sommet de notre ascension alors que le soleil est déjà bien bas. Le compteur indique 75km et le terrain est désormais plat. Nous avons encore un peu d’énergie et poussons volontiers jusqu’à 88km. Les statistiques du soir sont plutôt bonnes avec un dénivelé parcouru de 1260m en presque 8 heures de pédalage. Je ne suis pas peu fière, je dois dire et suis assez surprise par les ressources du corps humain

.Nous dormons sous une ligne à haute tension en plein milieu du désert, à 50mètres de la route… Ce matin, Hadrien m’annonce qu’il a mal dormi et qu’il n’a pas digéré quelque chose de la veille. Pierre-Emmanuel ayant eu ce genre de problème, nous soupçonnons fortement le pesto que nous utilisons tous les jours (ou presque).

Tant et si bien qu’il n’avale presque rien pour le petit déjeuner et se sent déjà très faible. Ne sachant pas si le mal est installé et/ou en cours de progression, je prépare nos vélos afin de parcourir le nombre de km nécessaire à atteindre notre objectif, c’est-à-dire Arequipa à 170 km en 3 demi-journées.

Mais Hadrien agonise sur le sable entre deux « raids baños » et je comprends assez vite que la matinée ne sera pas sous le signe du pédalage.Nous tentons quand même et 5km en descente ont raison du Véloptimiste Mâle !

Le voilà allongé sur son fauteuil au bord de la route en se tenant le ventre. Pas de doute : le camionetta stop s’impose. PE si tu lis ces lignes, sache que nous avons eu une tendre pensée pour toi ce matin !! C’était du déjà vu !Me voilà donc à tendre le pouce en espérant qu’une âme charitable aura la bonté de s’arrêter et de nous prendre. D’abord le pouce, puis un bras faisant des grands signes, puis les deux bras et à la fin je sautais pour que les chauffeurs cessent de faire semblant de ne pas me voir. Quelle déception ! Tous ces gens qui sont si contents de nous voir pédaler, qui nous assourdissent de coups de klaxon et qui nous éblouissent avec leurs phares, pas un qui s’arrêterait pour voir si on aurait besoin de quelque chose. J’exagère un peu. Une voiture de chantier s’est arrêtée au bout d’une heure en nous proposant de l’eau et des médicaments, et 2 heures après une famille a fait demi-tour prise par le remords pour voir ce qui n’allait pas. C’est fou ! Hadrien était allongé en plein soleil, les vélos gisaient sur le sol, on ne pique-niquait pas, le paysage était désertique et les gens avaient sans doute l’impression qu’on prenait le soleil. C’est dans ce genre de situation qu’on se rend compte de beaucoup de choses :

 

Encore et toujours le désert
Encore et toujours le désert

- Les gens ont peur de leur ombre et craignent sans doute qu’on leur pique leur voiture

- On a toujours l’impression qu’on ne peut pas faire telle ou telle chose, en l’occurrence s’arrêter, parce qu’on est trop pressé et qu’on n’est pas la bonne personne, qu’il y aura toujours quelqu’un pour palier son insuffisance

- Qu’il ne vaut mieux pas être à l’article de la mort sur la Panaméricaine car peu de chance d’arriver à temps à l’hôpital- Quand on rentre on s’achète un Hilux avec une benne pour prendre les cyclistes en galère

- On regardera les auto-stoppeurs même quand on ne pourra pas les prendreAlors que l’heure avance, je commence à envisager des solutions parallèles : replanter la tente pour qu’Hadrien se repose et attendre le lendemain pour atteindre Fiscal et de là faire du stop pour rattraper notre retard.

Car oui, à ce stade, nous savons qu’atteindre Arequipa en vélo et dans les temps impartis est impossible. Nous sommes assez déçus car voici plus de 10 jours que nous mettons tout en œuvre et que nous poussons mental et machines pour réussir, et à cause de ce fichu pesto ou de cette glace à paillettes, Hadrien a le corps qui lâche ! C’est la m….

 

Grand malade!
Grand malade!

Finalement, je tente un dernier signe désespéré et un camion s’arrête.

Victor, son chauffeur, nous prend et nous propose de nous emmener à l’embranchement entre Lima et Arequipa. Il est bien sympa mais les malaises d’Hadrien et mon espagnol très pauvre ne permettent pas une conversation très enlevée.

Peu importe, notre sauveur nous lâche à 48km d’Arequipa, nous sommes ravis et le remercions chaleureusement. Mais Hadrien ne va pas mieux et il lui est impossible de continuer à vélo. Deux choix : soit on s’arrête là pour la nuit et on espère que ça ira mieux demain pour repartir, soit on trouve un deuxième lift pour atteindre Arequipa ce soir.

Vu l’état du cycliste, la deuxième solution s’impose ! Nous poussons à vélo après l’embranchement pour Arequipa et tombons sur un barrage de policiers en pleine campagne de sensibilisation contre l’alcool au volant.

Nous leur expliquons notre problème, et ces derniers arrêtent un camion dans lequel nous chargeons nos vélos. Roberto n’a pas eu bien le choix et nous comprenons que notre présence le retarde. Il est très stressé et peu causant, (mais quand il cause, il a un accent que nous ne comprenons pas !).C’est très gentiment qu’il nous conduit dans le centre de la ville. Nous voici bientôt Plaza de Armas. Nous sommes jeudi saint et la ville grouille. Nous mettons un peu de temps à trouver un Hostal, la plupart sont complètement pleins. Finalement, nous trouvons un petit hôtel modeste mais avec baño privado et serviettes fournies (svp !) en plein centre.

Hadrien grelotte de fièvre, bref c’est la frite !Je file en ville rapidement et entrevois déjà un fort potentiel à cette ville : des pommes d’amour sur des stands ambulants, des brochettes de fruits ou de guimauve au chocolat, des boulangeries de tarés, des monuments historiques, de belles illuminations… Ravie de savoir que nous restons ici 3 jours, je vais prendre mon grand bol d’air de ville !

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sam.

07

mai

2011

En avant pour le marathon !

Sur la Panamériciane
Sur la Panamériciane

Catégorie : Voyage Chili Pérou

Dates : 18-19/04/11

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Villa Frontera – Tacna – Tomasiri – Camiara

 

Ca y est, nous attaquons la Panaméricaine !

 Après quelques 20km, qui nous paraissent bien longs, nous atteignons la frontière Pérou-Bolivie.

Les gens sont très gentils mais nous demandent tout de même de mettre toutes nos sacoches dans le scanner, un peu plus et on doit y mettre les vélos !

En route pour Tacna, située à 35km de la frontière, l’objectif est d’y prendre des Sols (monnaie péruvienne) et d’y déjeuner… Mais je ne tiens pas le coup jusqu’à la ville : il me faut des calories !! Alors arrêt "plat« lyophilisé » sous un figuier !

Ma petite femme prend soin de me préparer un bon repas alors que je vais chercher un peu d’énergie dans figues séchées restées accrochées à l’arbre : nous sommes bien à l’automne ici !Et la route reprend… en légère montée et l’entrée dans la ville est longue, longue ! Nous faisons tout pour essayer de ne pas aller dans le centre mais rien à faire, pas de banque… même à l’aéroport ils ne font pas de change ! Traditionnellement, c’est donc bien sur la place de l’église que nous trouverons ce qu’il nous faut ! Ensuite un gentil conducteur de taxi nous montre le chemin  vers Arequipa et… Vamos !

 

En fait non, pas vamos tout de suite, on fait d’abord un arrêt « pain, fruits et fromage » au marché : quelle joie d’arriver au Pérou, il y a des mangues, des mandarines, du raisin, des petites bananes, du pain du fromage… et en plus ça ne coûte presque rien !

Les sacoches d’Anne reprennent quelques kilos et en route pour de bon !

Nous évoluons toujours dans un grand désert sableux, pas très varié ni intéressant mais bon, ça roule !

Et la dernière descente nous permet d’atteindre un petit village pas trop indiqué sur la carte, c’est la fête : on va pouvoir manger dans un comedor !

Et là c’est parfait, la nourriture est bonne et équilibrée et ils vendent même des gâteaux pour le dessert, le tout pour presque rien, c’est donc le ventre plein que nous partons à la recherche d’un lieu où planter la tente

.Nos premières demandes sont peu fructueuses : « Vous savez où nous pouvons trouver un endroit sûr pour planter la tente ?- Allez demander à la « tienda » là bas, au bord de la Panamericaine, si vous pouvez planter la tente devant chez lui. »Euh, merci mais camper au bord d’une autoroute c’est pas top notre truc !

Finalement c’est à côté du terrain de basket municipal que nous campons, les quelques jeunes qui trainent dans le coin ne nous rassurent pas mais ils s’avèrent plutôt sympathiques et un peu curieux de nos vélos et de la tente. A part des chiens calmés à coup de lance pierre (1ere fois que je l’utilise !), la nuit est relativement calme.Nous retrouvons ensuite notre comedor préféré pour un pti déj de champion : Riz, Patate, Œuf ! C’est bon et rapide, génial !Donc la route continue, montée/descente, rien de palpitant à part notre pause « refill » de 11h à coup de pain et fromage. Mais là on a un peu « loosé » car la route descend ensuite et à 12h nous sommes dans le village où nous devions déjeuner… sans avoir faim ! Aller, on se force un peu et ça passe ! La gargotte dans laquelle nous sommes nous fait un peu penser à l’Afrique, ça nous convient !

 

L’après-midi qui suit est globalement composée de montées et de rares descentes, le vent dans le dos nous aide et nous finissons notre journée sur un score très honnête de 81km pédalés et 1200m de dénivelé.L’arrêt dans le désert est bienvenu, nous avons faim et sommeil !

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- Hadrien a trouvé du travail et nous habitons à Annecy-le-Vieux.

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