THAILANDE

Vous trouverez ci-après tous les éléments qui concernent notre séjour en Thailande.

Itinéraire

Photos

En bref...

Ce qu'on a aime:

- le confort et le niveau de developpement du pays qui n'empeche pas que la  vie reste tres abordable.

- les routes goudronnees partout qu'elles soient grosses ou petites

- les gens, absolument charmants

- la cuisine

- les visites d'Ayuthaya et de Sukhothai

- longer le Mekong, dormir dans cette ecole avec vue sur le fleuve et la petite guest house Bouy

- les ecoles et leurs toilettes qui permettent de prendre des douches

- les 7eleven...

 

Ce qu'on a moins aime:

- Pays moins authentique que ses voisins

- on a ete decus par le parce national Khao Yai

- les grosses routes toutes droites avec peu de choses a voir

- la grosse chaleur humide et le soleil qui "casse la peau"

 

Donc: Pays tres agreable pour voyager a velo mais moins depaysat que prevu!

Récits de notre séjour

dim.

07

août

2011

Ici nous sommes millionnaires !

Pont de l'amitié
Pont de l'amitié

Dates : 16, 17 et 18 juil.-11

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Tha Bo – Pont de l’Amitié - Vientiane

 

Nous quittons avec plaisir notre chambre et la pluie diminue, tout va bien ! Nous nous dirigeons tranquillement vers le pont de l’amitié qui enjambe le Mékong pour relier Thaïlande et Laos.

Passage de douane sans encombre, nous faisons mine d’ignorer les panneaux interdisant de franchir le pont à vélo…. Mais nous n’avions pas prévu le poste de péage, aïe aïe aïe, est ce que ça va passer ? Eh bien oui, nous avons le droit à notre dernier sourire thaïlandais ! Au revoir Thaïlande, ta bonne nourriture, tes habitants si souriants, tes 7 Eleven…

 Nous traversons donc le Mékong pour la première fois, sur nos vélos !Une fois de plus le passage de la frontière est facile, le Laos nous accueille ! Comme d’habitude nous sommes amusés par ces nouveaux drapeaux qui flottent mais là il y a un petit quelque chose qui dénote, oui oui, c’est bien cela : à côté de chaque drapeau laotien flotte un drapeau d’URSS, bienvenu dans un pays communiste !

 

Vientiane
Vientiane

Très rapidement, sur la route, nous remarquons un point commun avec le Cambodge, dernier pays communiste traversé : le trafic n’est pas très dense mais les voitures de luxe sont très nombreuses (Mercedes, Porsche Cayenne, Lexus…) !

Bon et oui, un euro valant près de 11 000 Kip (monnaie laotienne), nous sommes ici millionnaire et malgré nos attentes, ça ne change pas grand-chose à notre rythme de vie !

D’ailleurs nos premières heures à Vientiane ont été consacrées à trouver une chambre abordable… heureusement la délégation catholique nous a indiqué une bonne adresse, en face de l’église

!Vientiane est une capitale minuscule, où il n’y a ni grand boulevard, ni grands espaces, juste une ville de taille moyenne, voire une petite ville !

Le lendemain, petite journée consacrée à des connexions internet et à la messe du jour en Anglais/laotien, nous sommes 4 occidentaux : raté pour les rencontres !

Bon, pour être honnête nous avons besoin de rester quelques jours à Vientiane pour faire nos visas chinois mais l’a priori sur la ville n’est pas hyper positif… et le moral n’est pas au top, comme à chaque fois que nous nous sentons arrêtés dans notre pédalage par des impératifs extérieurs.

Un bon entrainement en vue de notre passage en Chine et en Asie centrale nous diraient nos amis tandémondistes et Caravanne à pédales ! 

 

Pièces à fournir pour visa chinois quand on est français!!
Pièces à fournir pour visa chinois quand on est français!!

Donc départ de bon matin lundi pour rejoindre l’ambassade de Chine, nous y découvrons un document surprenant : une liste de documents à fournir lorsque l’on est … français !

Et les demandes sont aussi fantaisistes qu’une lettre de l’employeur avec cachet original ou un justificatif des ressources et le tout, en 2 exemplaires s’il vous plait !

On s’en sort en assumant notre condition de sans emploi !

Finalement, le plus dur et le plus long reste de trouver un cyber café avec une imprimante dans le quartier de l’ambassade, nous perdrons presqu’une heure et retournerons dans le centre ville ! Et ensuite tout se passe bien, 4 jours et c’est bon ! Finalement obtenir ce visa ne parait pas si dur que l’on nous l’avait annoncé !

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sam.

06

août

2011

Fêtes nationales

Bords du Mékong
Bords du Mékong

Dates : 14 et 15 juil.-11

Rédacteur : Anne

Trajet : Chiang Khan – Sang Khom – Tha Bo

 

Il pleut toute la nuit et ce matin, il pleut encore… Mais nous avons plein de courage et la vue sur le Mékong au réveil, nous met de très très bonne humeur.Après une noodle soup, nous reprenons la route, vers l’est en direction du pont de l’Amitié Lao-Thaï.

  Il fait un peu gris, mais la pluie s’est calmée et le temps est idéal pour pédaler : couvert et un peu moins chaud que d’habitude. Notre route nous ravit dans la mesure où elle longe le Mékong. C’est un fleuve très large, qui coule paisiblement. Il y a peu de pêcheurs. C’est toujours incroyable de voir comme un cours d’eau peut rendre un paysage splendide.Autour de nous se décline un camaïeu de verts. Du vert tendre des rizières au vert foncé des forêts d’hévéas, en passant par les verts respectifs des bananeraies, des champs de maïs, il y en a pour tous les goûts et la variété de ces plantations nous fait oublier les kilomètres et les quelques montées parfois un peu sévères. 

 

Notre guest house
Notre guest house

Nous croisons toujours beaucoup de monde sur la route, et notamment les gens qui travaillent dans les champs. Le soleil est ici l’ennemi juré des Thaïs et ils sont tous équipés de casquettes et t-shirts qu’ils se mettent sur la tête pour n’avoir que les yeux qui sortent et surtout ne pas brûler, voire ne pas bronzer.

En effet, en Asie en général, plus on est blanc et mieux c’est ! Changement de culture radical. Les publicités à la télé vendent des crèmes blanchissantes qui font disparaître les tâches de rousseur. Du crime organisé ! Je ne sais pas ce qu’ils doivent penser de moi !!

De temps en temps, la route monte suffisamment pour que nous prenions de la hauteur et que nous apprécions d’autant plus ce qui nous entoure. C’est assez amusant de se dire que de l’autre côté de la frontière, il y a un autre pays et que probablement les choses sont très différentes.Nous roulons vraiment très très bien ce 14 juillet et sommes encouragés par une superbe éclaircie de fin de journée. Les kilomètres s’accumulent, on passe la barre des 111,11 et on atteint le village de Sang Khom vers 17h.

Alors que nous traversons la ville, notre regard se pose sur la pancarte de la Bouy Guest House. Hadrien part en reconnaissance et me revient avec un superbe sourire. Et il y a de quoi car Monsieur a trouvé l’endroit de rêve. Une petite guest house à 250 Baths pour deux (5,95€) sous la forme d’un bungalow hyper simple donnant sur le Mékong. On y accède par un petit pont de bois. Nous sommes absolument sous le charme de cet endroit idyllique que nous recommandons vivement à tous ceux qui passeraient dans la région.

 

Fête en Thaïlande
Fête en Thaïlande

Nous rencontrons alors un couple de Français qui vit à la Réunion (le monde est vraiment minuscule) et qui voyage en Thaïlande et au Laos à vélo… et 5 étudiants originaires de Bretagne, hyper sympas.

Nous ne sommes pas chez l’Ambassadeur mais cette soirée est sous le signe de la France. Nous discutons jusqu’à assez tard avec tout ce petit monde. C’est agréable de retrouver des gens avec qui on partage des valeurs communes, de temps en temps.

La Chang (Bière locale) nous éclaire dans nos échanges… Nous nous couchons très tard par rapport à notre rythme de poules, pourtant nous envisageons un réveil à 5h pour voir le lever de soleil sur le Mékong

.La pluie s’invite à nouveau cette nuit et lorsque le réveil sonne à 5h, il pleut des cordes, le soleil se lève mais personne ne peut le voir, nous éteignons le réveil et nous rendormons

.Lorsque nous nous levons, il tombe toujours des hallebardes dehors. Comme nous n’avons pas beaucoup de kilomètres à faire aujourd’hui, nous prenons notre temps. Nous quittons notre Guest House Chérie vers midi, il pleut moins mais un doux crachin nous rafraichit.

Aujourd’hui, c’est la fête du Premier Prêche de Buddha. C’est donc férié et il n’y a pas d’école. L’ambiance change littéralement par rapport aux jours précédents et malgré la pluie, on peut sentir l’ambiance festive qui se dégage des villes et  à proximité des temples.

C’est aujourd’hui qu’ont lieu des ordinations de moines et c’est l’occasion de défiler en procession, tout cierge sculpté dehors. Les femmes sont sur leur 31, les enfants en uniforme d’écoliers pour ceux qui défilent. Chacun apporte une offrande. Elles sont vendues dans les magasins et nous nous sommes intéressés à la chose. Eh bien, on offre aux moines du papier hygiénique, du savon, des brosses à dents, des allumettes, des lampes de poche. De quoi faire de sacrées réserves ! Ils sont contents, les moines, surtout s’ils reçoivent 50 rouleaux de PQ…

 

autoportrait après la pluie!
autoportrait après la pluie!

Notre route sera humide au début et complètement trempée en fin de journée. Nous sommes complètement dégoulinants et avons un peu honte en entrant dans un magasin. Mais mouillés pour mouillés, nous décidons de pousser 15km de plus. Alors que nous étions entourés de montagnes, ces dernières disparaissent d’un coup et nous voici à nouveau dans une immense plaine. Nous arrivons dans la ville très peu riante de Tha Bo et trouvons un hôtel bon marché. C’est la déchéance par rapport à la veille car pour 50 Baths de moins, nous sommes dans une chambre vétuste, sans charme. C’est efficace, nous ne chercherons pas davantage. Demain, nous passons la frontière pour le Laos ! Quelle vie, mes amis, quelle vie !

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jeu.

04

août

2011

Voir le Mékong et dormir

Coucher de soleil sur le Mékong
Coucher de soleil sur le Mékong

Dates : 12 et 13/07/2011

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Dan Saï – Phu Rua – Tha Li – Chiang Khan

 

Rebelotte, nous voilà bons pour la même soupe de nouille que la veille pour le petit déjeuner, avec un petit café crème s’il vous plait !

Et puis on monte, après 20 minutes de vélo, nous sommes aussi trempés que nous avions pris une douche avec nos chemises… joie du climat tropical ! La route est jolie, on souffre un peu dans les montées mais les paysages sont à la hauteur même si nous sommes un peu déçus que les vues sur les montagnes alentours soient bouchées par de trop grands arbres… Bon aller, à 15h nous sommes HS, pas la peine de forcer, on cherche juste un endroit où dormir… pas de chance, nous sommes tombés dans le village le plus cher de Thailande !

Dormir sous la tente vaut le même prix que louer un bungalow… très peu pour nous merci ! Nous filons donc mais sommes arrêtés par la pluie ! Juste à ce moment-là coup de fil de France où mon petit neveu m’apprend qu’un autre petit bout est en préparation… Eh oui, on se sent un peu loin dans ces situations mais on ne peut pas tout avoir !

Pour nous réconforter, la propriétaire du B&B en face du chantier où nous nous abritons nous propose une chambre à prix d’amis, ça ne se refuse pas !Elle explique nous avoir vu sous notre toit de tôle, et a certainement pris un peu pitié, quelle bonne âme !Le boui-boui du coin nous sert un bon petit plat et nous les faisons bien rire en leur en commandant un deuxième chacun : quels gloutons ces « falangs » ! 

Et nous rions aussi beaucoup en regardant la télé Thaï. Il semble que Feydeau ait donné des idées aux scénaristes : le Soap Opera local tourne autour des éléments phare du Boulevard !

Mais on ne pige rien alors nous inventons un super jeu qui consiste à inventer des dialogues idiots en français pour doubler les dialogues que nous voyons en Thaï ! 

 

Paysages de rizières
Paysages de rizières

Le lendemain, grasse matinée jusqu’à… 7h30 ! Youhou !

 La route du jour est géniale : montées et descentes au milieu de belles rizières vert tendre, nous quittons pour la première fois les sentiers battus depuis que nous sommes en Thaïlande et ça vaut vraiment le coup !

Nous sommes sous le charme des couleurs et de l’impression de calme et de sérénité qui se dégage de ces campagnes !En plus nous recevons un coup de fil de Mr Bougon dans l’après midi, ça fait trop plaisir !!!!Voilà, c’est donc en pleine forme que nous amorçons notre descente sur le Mékong. Comme dirait un pilote :« Dans quelques instants nous allons atterrir au bord du Mékong, la température extérieure est de 40°C et le taux d’humidité de 95%, nous vous souhaitons une agréable transpiration ! »

Il n’empêche que c’est superbe et qu’en plus nous trouvons un lieu magique pour dormir : une école qui a le bon goût de proposer un petit abri surélevé au bord du Mékong… et nous arrivons pile au coucher de soleil sur les montagnes Laotiennes ! Paysage de rêve après une bien belle journée… nous pouvons dormir sereinement !

 

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mer.

03

août

2011

Le retour à des routes vallonnées

Sur la route de Som Lak
Sur la route de Som Lak

Dates : 10 et 11 juil. 11

Rédacteur : Anne

Trajet : Sukhothaï – Phitsanulok – Wang Thong – Nakhon Thaï – 15km avant Dan Saï

 

Nous quittons notre guest house de très bonne heure et prenons la route direction Phitsanulok. Nous sommes sur un axe important, quasi autoroutier, et présentant globalement peu d’intérêt. Alors afin de faire passer le temps et les km, j’enfourche ma Harley sans moteur et branche mon iPod ! Je passe ma matinée à chanter Brel, et écoute les Prénoms de Paris. Pas de nostalgie, juste un bon moment en souvenir de ma ville de cœur. Et c’est un moyen extrêmement efficace car à 10h30, nous avons fait 40 bornes

.Mais nos petits déjeuners à cette allure ne nous tiennent pas la matinée et nous faisons une pause dans une station-service qui dispose d’une balancelle en bois. C’est l’occasion de siroter un coca et un green tea à l’ombre, qui nous manque beaucoup sur nos vélos !

Le redémarrage est coton.Nous arrivons à proximité de Phitsanulok pour le déjeuner et commandons deux plats chacun de nouilles sautées. Si dans les premières, la cuisinière nous a épargnés en mettant peu de piment, elle se lâche dans la deuxième fournée et je suis au bord des larmes.

La suite de la route s’égaye beaucoup car nous voyons le paysage changer. Les montagnes du nord de la Thaïlande nous entourent tandis que la route reste plate. En fin de journée, nous passons à travers une superbe forêt tropicale et les montées et descentes successives diversifient notre pédalage. Nous avons du cœur à l’ouvrage.

 

Nous trouvons un petit marché et y faisons quelques courses pour le diner, car nous savons que la prochaine ville n’est pas toute proche et que probablement ce soir nous irons dormir dans une école.

En effet, nous trouvons une petite école sur notre chemin et y demandons l’hospitalité. Nous croisons deux personnes qui nous disent qu’il n’y a pas de problème. Nous sommes ravis, il est tôt, et nous pouvons lire et nous occuper d’autre chose que de faire fonctionner nos muscles. Alors que je lis, je suis prise d’une somnolence qui m’amène à piquer un petit somme avant le dîner.

Nous dinons en écoutant « Géopolitique de Bernard Ghetta » de 2009 et sommes ravis de retrouver ce chroniqueur qui a fait partie de nos matins pendant un bon moment, et qui d’ailleurs me permettait de savoir à quel point j’étais à la bourre le matin. Il fallait partir vraiment juste après et avant l’invité de la Matinale pour être à Aubervilliers à 9h. Comme tout ça me paraît loin !

Au moment où nous apprêtions à aller prendre une douche et à nous coucher, l’invité surprise se présente en la personne du vrai gardien, complètement saoul qui nous tient un discours en thaï, sans vraiment se rendre compte que nous captons globalement 3 mots.

Après 20 bonnes minutes, nous comprenons que le monsieur veut nous ouvrir une salle, nous proposer sa salle de bain. C’est très aimable de sa part mais nous avons déjà monté la tente… Le comique de répétition a ses limites, on se serait bien passer du grain de sel du gardien. Mais nous le suivons et faisons ce qu’il nous propose. S’invite ensuite le policier du village, qui lui parle 3 mots d’anglais et qui valide notre installation.

Pourvu qu’ils ne nous invitent pas à diner…Douche, installation rapide, salutations à nos hôtes et dodo ! La salle est très bien ventilée et nous bénissons le gardien lorsque nous entendons des trombes d’eau s’abattre sur la tôle.

 

Réveil à 5h30, on packe nos affaires et on sort histoire de prendre un petit déjeuner avant de partir.

Il est 6h30 mais déjà beaucoup d’enfants sont dans le coin, et notre présence attire leur curiosité discrète. Nous pensons que nous pouvons rester quand débarque un car entier d’écoliers. Pas de doute, il faut lever le camp. Nous trouvons refuge sous l’abri bus en face de l’école et terminons nos différents banana cake et autres brioches. Nous voyons ensuite débarquer le policier de la veille en uniforme dont le service matinal consiste à faire traverser les enfants

.Nous continuons sur la route de la veille qui passe à travers la forêt. Ça monte et ça descend. La route est franchement jolie. Mais nous sommes dans un état de liquéfaction avancé. Alors qu’il ne fait pas plus chaud que les autres jours, nos vêtements sont à tordre et nous nous sentons dans une espèce de torpeur. Sur la route, nous traversons un petit village, et alors que nous faisons une pause eau, une dame nous aborde et s’intéresse à notre voyage. Son anglais est suffisamment bon pour qu’on se comprenne et elle nous conseille une route pour aller au Laos. Nous la remercions vivement et nous remettons en route.

Nous arrivons à l’embranchement qui nous permet de monter vers le Nord sans passer par Lom Sak et ainsi quitter l’axe très passant sur lequel nous nous trouvions. Toutes les occasions sont bonnes, nous faisons une pause boisson et gâteaux… C’est pas en Thaïlande qu’on va maigrir.Nous bifurquons donc et apprécions notre nouvelle route. Le paysage s’ouvre sur les montagnes en arrière-plan et les rizières. C’est splendide.

 

Nous arrêtons ensuite rapidement sur internet. Surprise, nous avons reçu le lien vers un reportage réalisé par la télévision brésilienne à propos de la Carretera Austral et dans lequel nous apparaissons. On est super contents d’autant que les images sont splendides. Si ça vous intéresse : lien sur la page « on parle de nous », mais après ce reportage vous aurez envie d’aller en Patagonie chilienne même si toutes les explications sont en portugais. Vous êtes prévenus !

La petite pause à l’heure la plus chaude s’achève et nous reprenons la route. De très belles (et difficiles) montées en perspective. Le compteur est fainéant cet après-midi et nous avançons assez lentement.Finalement, après 95km, nous nous arrêtons dans un restaurant qui vend des soupes de nouilles et demandons à ses propriétaires si nous pouvons élire domicile sous l’un de leurs abris. Pas de problèmes, possibilité de prendre une douche, nos hôtes sont parfaits sans être envahissants

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ven.

29

juil.

2011

Ce soir chez les Véloptimistes, c’est Bonze party !

Lever de soleil à l'école des bonzes
Lever de soleil à l'école des bonzes
Vers Sukothaï
Vers Sukothaï

Dates : 7/8/9 juillet 2011

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Nakhon Sawan - Banphot Phisai – Woralaksaburi – Kamphaeng Phet - Sukothaï

 

Lien carte Google maps : http://maps.google.com/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Sukothai+Thailand&aq=0&sll=37.0625,-95.677068&sspn=37.956457,67.675781&ie=UTF8&hq=&hnear=Province+de+Sukhotha

%C3%AF,+Tha%C3%AFlande&ll=16.47823,99.607544&spn=1.438006,3.158569&z=9

 

 

Après une nuit chaude, nous partons aux aurores dans la fraicheur du matin, quel plaisir de voir le jour se lever et de traverser une ville qui se réveille à peine ! La difficulté des routes en Thaïlande tient au fait qu’il y en a trop !

Nous passons donc un peu de temps ce matin à trouver la bonne route, une fois que c’est fait, nous sommes bien lancés, le long d’une rivière (que nous ne voyons pas). Les paysages sont beaux, nous filons sous un soleil de plomb ! Afin d’éviter un nouveau coup de faiblesse, nous prenons soin de manger beaucoup… 2 déjeuners et un goûter !

Nous nous arrêtons tôt, un peu fatigués, dans un restaurant situé près d’une école près d’un monastère. Le jeu d’échecs reprend du service pour nous distraire le temps que la faim vienne et que le soleil se couche.

Une fois repus, nous prenons la route de notre maison pour la nuit : le préau ! ;)Alors que nous nous rapprochons des lieux, une musique assourdissante se fait entendre… elle provient… du monastère. Oui oui, c’est la bonze party ce soir ! C’est tellement fort que même à 100m des enceintes, nous devons parfois crier pour parler entre nous ! Je suis ahuri, je ne comprends pas… de la musique aussi forte (et pas de la musique de méditation !) dans un lieu de retraite et de réflexion, quelle idée !

Et pour quelles raisons ? Comment cela peut-il participer à la vie du moine ? … prochaine question à poser à un Thaï !Heureusement tout cela s’arrête rapidement et nous profitons du silence de la nuit pour observer l’orage qui se déroule au loin… je n’ai jamais vu autant d’éclairs et avec une telle fréquence ! Il restera loin de nous et la nuit sera fraîche et calme !

 

Courses
Courses

Calme ? Oui, jusqu’à 5h45, heure où nous avons le droit à la Bonze party 2, musique à fond qui nous réveille en sursaut et me met de sacrée mauvaise humeur ! Non mais, on ne réveille pas les gens d’une façon aussi sauvage !

L’avantage est qu’en nous réveillant un peu plus tôt nous avons droit au fabuleux spectacle du lever de soleil, le ciel est rouge, c’est magnifique.Désormais nous nous levons plus tôt, et essayons d’être en mesure d’apprécier ce spectacle plus souvent ! Il nous tarde aussi de rejoindre des contrées un peu plus sauvages, où les paysages ne sont pas pollués par les lignes électriques et où le calme règne un peu plus !Nous avons un objectif ambitieux aujourd’hui : dormir à Sukothaï, à environ 110km de là où nous avons dormi.

Donc nous pédalons encore et encore, les paysages sont sympas, nous apercevons des collines au loin et même une chaîne de montagnes qui retiennent de gros nuages… tenez bon les filles, on passe et vous pouvez tout lâcher !

L’arrivée à proximité de Sukothaï se fait au milieu de champs inondés, ils doivent être habitués car les maisons ne sont pas touchées, en revanche les arbres ont de l’eau jusqu’au milieu du tronc ! Les gens pêchent même dans leur champs… j’ai pris une super photo, j’ai hâte de voir ce qu’elle rend !

 

Old Sukothaï
Old Sukothaï

Comme pour les testaments, il y a deux Sukothaï : l’ancienne et la nouvelle.

La vieille ville est l’ex-capitale de l’empire Thaï, l’autre eh bien… c’est là où nous dormirons !  à cause des inondations une de nos adresses ne peut nous recevoir mais nous indique une pension… avec piscine ! Et comme c’est très raisonnable et qu’il fait très chaud nous craquons, avec plaisir !

Après un bon bain dans une eau aussi chaude que l’air (incroyable !), nous envisageons quelques courses importantes en ville et tombons sur un super vendeur de vélo (il a tout le Shimano que l’on veut !). Donc le changement de la transmission de nos fidèles destriers s’ajoute au programme du lendemain !

Soirée dans la douceur du soir, nous sommes bien !Le petit matin nous surprend avec notre éternel café/lait/sucre (quasiment le seul proposé !) devant le 7 Eleven le plus proche.

Depuis que nous sommes en Thaïlande et que nous dormons dans les villes, nous faisons de la sorte !Bon en route vers la vieille ville située à 12km. Et là nous visitons de très beaux vestiges dans un parc splendide, arboré de vieux arbres et parsemé d’étangs. Pour la première fois nous voyons de vieilles statues de Bouddha en pierre ! Nous passons de bons moments dans la partie centrale mais les tarifs ont été multipliés par 5 en 3 ans et nous n’avions pas prévu tant de dépenses !!

 

Nous repartirons un peu plus tôt que nous le pensions. Sur la route du retour nous faisons l’expérience étrange d’un supermarché en Thaïlande : c’est comme chez nous mais très bruyant ! ;) Nous n’avons plus l’habitude d’aussi grands magasins avec autant de choix et de bruit de d’agitation… nous sommes un peu perdus ! Et on ne trouve pas ce qu’on veut… nous ressortons un peu groggys, a priori nous ne retenterons pas l’expérience de si tôt !L’après midi est cool et ça fait du bien !

Les vélos ronronnent de plaisir lorsque nous pédalons après le changement de la transmission. Je passe un peu de temps à faire quelques réglages, Anne profite d’internet, nous nous baignons… c’est bon de prendre un peu de temps pour nous au milieu de ces journées de pédalages intenses qui se suivent et finalement se ressemblent un peu !

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mer.

27

juil.

2011

Entre chouette et homard

Sur la route
Sur la route

Dates : 5 et 6 juillet 2011

Rédacteur : Anne

Trajet : Lop Buri – Singburi – Chainat – Uthai Tani – Khok Pha – Nakhon Sawan

 

Nous quittons Lop Buri carrément tard. Le soleil est déjà bien haut et pour la première fois depuis que nous sommes en Asie du Sud-est, il est franc et massif. Pas un nuage pour atténuer son intensité !Nous prenons la route direction Chai Nat.

Nous tentons au maximum d’éviter les grandes routes ou routes moyennes qui équivaudraient aux nationales françaises avec en plus des espaces pour faire demi-tour, que je ne trouve pas très sécurisantes.La route que nous empruntons longe un cours d’eau et notre matinée est très bucolique bien que riche en km.

Il fait une chaleur de bête et nous nous arrêtons pour le déjeuner dans un endroit très ombragé au bord d’un étang.

Bonne pose avant de reprendre la route. Nous ratons l’embranchement pour Chai Nat mais faisons demi-tour.

Nous atteignons la ville en fin de journée. Parce que nous supposons que les vendeurs du 7 eleven parlent anglais, nous nous arrêtons dans un de leurs magasins pour qu’ils nous indiquent un hôtel bon marché. Sur leurs indications, nous atterrissons dans un hôtel très modeste mais super bien, qui accueille tous les routiers et autres VRP. Surprise, nous avons même internet !

 

Rencontre de Bim
Rencontre de Bim

Nous quittons notre chambre d’hôtel et comme à notre habitude, nous entamons une tournée des stands de bouffe de la ville.

Nous pensons que les Thaïs cuisinent peu et qu’ils achètent des plats cuisinés à emporter. Ils auraient d’ailleurs tort de s’en priver tant c’est bon marché.

Beaucoup de choses nous tentent mais nous sommes globalement limités par la langue.

Nous tombons cependant sur un stand qui nous parait bien et sur une dame qui parle un anglais suffisant pour commander pour nous. Les Thaïs sont globalement très prévenants et nous déconseillent les plats trop épicés. Nous dégustons nos deux découvertes sans pouvoir être capables de les nommer.

Petite douceur et direction l’hôtel. Une pluie salvatrice de nuit purifie l’air et de fait nous permet de passer une nuit très fraîche.Au petit déjeuner, nous rencontrons Bim, un Thaïlandais très sympa avec qui nous discutons

. Nous parlons des élections qui viennent de se dérouler dans le pays et il semble confiant pour l’avenir de la Thaïlande avec la nouvelle Premier Ministre. Nous échangeons nos contacts. Nous sommes ravis de cette rencontre car Bim parlant anglais, nous avons réussi à avoir une vraie conversation, ce qui nous change un peu du langage des signes et qui nous a permis de comprendre un peu mieux le pays que nous traversons.

 

Montagnes et rizières
Montagnes et rizières

Nous nous mettons en route et une fois de plus le soleil ne nous fait pas de cadeau. Malgré la crème solaire qui jusqu’ici nous a permis de ne pas avoir de coup de soleil, je sens mon visage et mes genoux devenir écarlates.

Nous arrivons en fin de matinée à Uthai Thani qui nous apparait comme une ville bien sympa où Monsieur s’achète une chemise.

Nous nous attardons dans un magasin où nous trouvons des chemisiers Zara, et Cop Copine. J’ai ici une pensée toute particulière pour Mélanie et préfère taire le prix de ces vêtements

!Pause déjeuner sur le pouce où un monsieur nous vient en aide et nous commande deux plats. Surprise totale quant au contenu. Nous salivons devant les plats de nos voisins et espérons que les nôtres seront aussi bons ! Eh bien, c’est déception : un insipide plat de riz avec des bouts de poulet et d’œufs, sans couleur, sans saveur ! Il semble que la couleur soit constituée par le piment et pas de piment pour les Blancs !Après s’être badigeonnés de crème, nous voici repartis sous un cagnard pas possible. Nous nous sommes une fois de plus trompés de route : U-turn et arrêt pour demander notre chemin. Un nouvel ange-gardien nous remet sur la voie et nous suivons une route qui nous rapproche de la France.

Petite route à circulation modérée au milieu des arbres verts, une luminosité de plein été et une chaleur de bête sans un souffle d’air ! Où sont les pêches, les fraises et les melons ??

 

Après une pause goûter, nous atteignons la ville de Nakhon Sawan.

Même stratégie du 7 eleven, mais cette dois personne ne parle anglais. En revanche, nous mesurons ce que la notion de « sens du service » représente en Thaïlande puisque les deux employés nous conduisent en scooter jusqu’à un hôtel à l’autre bout de la ville !

Nous sommes bluffés d’une telle gentillesse.L’hôtel est un peu vétuste, la chambre est un four mais c’est efficace et pas cher. Après la douche, le constat des coups de soleil sur nos jambes est douloureux. On pourrait me comparer à un homard à lunettes. C’est absolument atroce.

Pour ce qui concerne Hadrien, il a bronzé à travers sa chemise et possède les traces de la ligne de boutons ainsi que des coutures des manches. Impressionnant ! Cette chaleur nous accable un peu et Hadrien accuse le coup. Je le laisse pour tenter de trouver de nouvelles fringues. La séance d’essayage est cocasse et constate que je ne corresponds pas à la morphologie asiatique. Ici, elles sont skinny et sans forme. Résultat, il n’y a que des mini shorts dans les magasins et la taille 38 est considéré comme un modèle large ! Bref, il y a de quoi déprimer !Je retrouve Hadrien, pas franchement reposé pour un petit tour en ville et un diner. La température est toujours aussi élevée dans la chambre et Hadrien tente la serviette humide sur lui histoire de faire baisser son thermomètre interne.

 

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mer.

27

juil.

2011

Premières « vraies » villes Thaïes

Ayuthaya
Ayuthaya

Dates : 03 et 04 juin 2011

Itinéraire : Pa Chi – Ayuthaya – Lop Buri

Rédacteur : Hadrien

 

Nous avons dormi comme des bébés (normal dans une classe de maternelle !) et le petit déj pris sur le bureau de la maîtresse était bien agréable ! Pendant ce petit moment de calme avant une folle journée, je lis l’emploi du temps des enfants…Eh bien vous savez quoi ? Ils n’en fouttent pas une ! Entre les goûters, les jeux, la récréation, la sieste puis la récréation, le goûter … il ne reste pas grand-chose pour travailler avec la maîtresse !

Bon c’est pas tout, sur ces entre faits nous filons pour de bon, au programme 20km/h de moyenne, le nez dans le guidon et nous voici rapido à Ayuthaya où nous trouvons une super adresse : une petite guest house dans une maison ancienne thaïe, des gens adorables et des prix tout doux ! Une bonne base pour partir explorer cette ancienne capitale principalement construite sur une île à la confluence de 2 rivières.

Nous visitons beaucoup de beaux temples en ruines et apprécions de nous promener à pied, sans nos montures ! L’endroit est très agréable car de beaux parcs entourent les temples et les lieux sont parsemés de petits étangs.

De plus c’est le week end donc les Thaïlandais sont aussi présents, déposant des offrandes dans les temples et au pied des Bouddahs.D’ailleurs, nous avons vu une statue de l’Eveillé d’une hauteur incroyable, tout en bronze et datant du XVIIème siècle. Quand tout cela vous regarde du haut de leur 32m… c’est impressionnant !

 

Notre chambre à Ayuthaya
Notre chambre à Ayuthaya

La suite de la journée est consacrée à internet… avant une bonne soirée dans le coin des occidentaux ! Eh bien vous savez… on ne recommencera plus ! C’est trop cher, pas bon et l’ambiance est nulle : il n’y a que des back-packers en bandes de 2 ou 3 qui ne discutent pas trop entre eux… demain on retourne dans la rue

!D’ailleurs le lendemain, on reprend la route comme des forcenés, direction Lop Buri.La ville est cool, il y a pas mal de ruines un peu partout qui donnent une très bonne ambiance et surtout, il y a des singes funambules sur tous les fils électriques, dans la rue, sur les devantures des magasins… ils font les marioles et sont très drôles à regarder !

L’après midi est consacrée à une séance « shopping », nous cherchons sans succès un réchaud… finalement nous allons nous le faire envoyer de France (quelle tuile !). Heureusement Anne rend cette après midi fructueuse en trouvant un super nouveau pantalon. Et moi j’achète un kilo de noix de cajou… c’est pas raisonnable mais elles me regardaient sur l’étale… j’ai eu pitié d’elles et on leurs a cassé la gueule à l’apéro ! ;)Voila voila, le dîner dans la rue était génial, nous avons trouvé un super endroit pour manger, avec plus de choix que dans les restaurants pour touristes et nous avons dîné pour 2 pour le prix d’une bouteille de bière ! ;)

 

Bon plans à Ayuthaya :

Pour dormir : Une super pension avec grande chambre pour 2 à 260B  dans une maison ancienne. Très propre et bon accueil.

Y aller : chercher l’hôtel Ayuthaya Thanee, il est dans un renfoncement derrière un 7 Eleven. La pension est juste en face.
Pour manger : près de la pension, au bord du fleuve il y a une petite place en face d’un temple éclairé la nuit. Le soir tout s’anime et des dizaines d’échoppes viennent s’y installer : cadre, ambiance et bonne nourriture réunis !

 

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jeu.

14

juil.

2011

Visite du Parc National Khao Yai

Khao Lai
Khao Lai

Dates : 01 et 02 juillet 2011

Trajet : Pak Chong – Parc National Khao Yai – Nakhon Nayok – Ban Na – Pha Chi

Rédacteur : Anne

 

Nous quittons Pak Chong après avoir fait quelques courses en prévision d’une nuit en camping dans le Parc National, sans avoir la moindre idée des services sur place.

Nous nous engageons sur la route qui traverse Pak Chong direction Khao Lai. Il y a en principe 25 km pour l’entrée du parc. La route en question est vallonnée. Nous sommes bien loin des autoroutes françaises avec des rayons de giration corrects et des pentes qui permettent aux camions de rouler sans tousser. Mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend.La route qui mène au parc est une route touristique.

Eh oui, nous longeons au moins pendant 20km des « resorts », des restaurants, des panneaux nous indiquant « la dream valley », des resorts Hacuna Matata !

Bref, on est presque dans le Roi Lion mais on se demande bien quand viendra le dépaysement tant attendu du Parc National que notre guide indique comme l’un de plus beaux de Thaïlande.Alors que nous sommes presque à l’entrée du parc nous nous attablons devant l’une des meilleures soupes de nouilles que nous avons mangée depuis notre arrivée en Asie. Ils ont un nombre d’épices exceptionnelles et chaque nouvelle recette est une véritable découverte. En revanche, on ne trouve pas d’eau chaude dans tous les restaurants et c’est une petite victoire chaque fois qu’Hadrien est en mesure d’obtenir un café chaud !

 

Les montagnes russes!!
Les montagnes russes!!

Nous reprenons la route et atteignons enfin l’entrée du parc. Nous réglons ce que nous devons et sommes très surpris que nous ayons à payer pour nos vélos qui restent un moyen génial de parcourir cet espace !

Enfin c’est ce qu’on croit avant de s’attaquer à la route. En effet, nous entamons notre chemin à travers une forêt tropicale luxuriante, loin de toutes formes de restaurants et autres pollutions visuelles mais nous ne comprenons pas pourquoi la route a été construite comme ça.

Je m’explique : nos collègues ingénieurs Thaï ont tout simplement considéré que la route devait être droite quel que soit son relief. Ce qui donne des pentes qui ressemblent à des murs qui font souffrir nos jambes et où nous devons tout simplement descendre car nous sommes incapables de monter de telles montées, justement ! Nous pensions que nous avions fait ce qu’il y avait de plus durs en Amérique du Sud et commençons à regretter nos routes andines.

L’effort est ici tout à fait différent car nous descendons dans un sens pour remonter d’un coup en face et notre corps est soumis à des changements brutaux. Bref, après « ils sont fous ces Chiliens ! » voici « ils sont fous ces Thaïlandais ! ».

Résultat nous avons parcourus 60km, 954 m de dénivelé alors que nous sommes censés être dans un pays plat avec une pente moyenne de 4% et une pente maximale de 16% parce que mon compteur n’a pas été en mesure d’enregistrer les données de cette montée fatale où nous avons transpiré comme des bœufs pour parcourir 50m, à pied !!

 

Après une mise en jambe, nous arrivons au Centre des Visiteurs, où la fille est aussi motivée que dans nos syndicats d’initiative et parle un anglais bien approximatif… Mais nous avons récupéré LA carte du parc qui nous indique ce qu’il y a à voir.

Nous partons alors pour admirer la Cascade de Heo Suwat. Sur notre route, nous croisons des bandes de singes, vraiment pas farouches en train de s’épouiller mutuellement. Il y en a de toutes les tailles et je passe un excellent moment à les voir mener leur petite vie, à se jeter d’un arbre à l’autre… Si l’homme descend du singe et bien moi, j’ai perdu cette agilité et cette souplesse !

Là où nous sommes toujours d’accord, c’est que nous aimons tous les deux les bananes et lors d’un de nos arrêts pour admirer un point de vue sans grand intérêt, nous gardons un œil sur notre main de bananes, histoire de ne pas se la faire chiper !Nous arrivons in extremis à la cascade. Le paysage est chouette mais nous n’en avons pas le souffle coupé.

Et il paraît que c’est la cascade la plus intéressante !! 

 

Nous reprenons notre route dans l’autre sens, direction un camping pour passer la nuit, car des espaces sont réservés à cet effet. Le Parc loue des tentes et des réchauds… No comment. Nous prenons une place sous un abri où se trouvent déjà 3 tentes. Nous rencontrons les locataires de lieux : un Thaï super bien organisé avec un hamac et une famille de Catalans de Barcelone en vacances en Thaïlande pour 3 semaines et se déplaçant en transport en commun

. Nous échangeons sur nos plans concernant notre pays hôte

.Notre diner est une soupe de nouilles (encore une) grâce à l’eau de notre thermos qui nous sauve. Nous sommes très en forme ce soir ! Peut-être parce que nous dormons dans la nature mais en sachant que les lieux sont sûrs et que nous n’avons pas besoin de tendre une oreille sur les bruits extérieurs.

Il fait frais et nous ressortons notre sac de couchage pour la première fois.Ce matin, nous repartons après un petite déj à base de banana cake, très légers  !

Nous rejoignons la route principale du parc et si la veille nous sommes beaucoup montés, aujourd’hui nous descendons beaucoup. Nos vélos filent comme des flèches et nous, nous prenons un plaisir fou dans les descentes, en savourant la sensation de glisse, dans les virages notamment ! 

 

Bon, nous ne croisons pas une faune délirante ! Loin de là ! pas d’éléphants, pas de cobras, malgré le fait qu’ils traversent régulièrement la route, selon les dires de la signalisation.

Les oiseaux sont présents et leurs chants ou cris, nous amusent beaucoup.Nous arrêtons près de la cascade Heo Naraok.

Nous croisons sur le chemin des papillons tous plus beaux les uns que les autres. La cascade fait un boucan d’enfer, est-ce que le spectacle sera à la hauteur ?

Les escaliers qui y mènent sont aussi raides que les routes du pays, mais nous ne regrettons pas d’être descendus. Une chute immense avec une puissance folle s’offre à nous. « Do not swiming », nous dit le panneau, l’idée est là, promis on ne se baignera pas !La force de l’eau nous permet d’être rafraîchis comme si nous étions sous un brumisateur.

Le temps de faire une photo et nous voici trempés, mais rien à dire, cette cascade-là, elle envoie !Au retour je sens quelque chose qui me pique et découvre une petite sangsue plantée dans ma jambe. Je l’enlève, puis l’observe se déplacer. Eh bien, ça avance extrêmement vite ces bestioles ! Quelle aventurière cette Anne !

Nous reprenons la route et atteignons peu de temps après la sortie du parc. Après une hésitation nous prenons la route de Nakhon Nayok. Nous nous arrêtons en route pour un déjeuner et goûtons l’un des trucs les plus gras que j’ai jamais mangé. Un pancake cuit dans l’huile avec un œuf cassé au-dessus et un genre de beurre qui fond pendant la cuisson.

Ensuite, le vendeur y ajoute du lait concentré sucré puis du sucre. Léger donc ! Après ça, pas d’excuses, il faut avancer pour éliminer.

 

Craquage glace
Craquage glace

Nous roulons sur une route à quatre voies, plutôt plate, roulons en moyenne à 18,5 km/h. Alors que nous atteignons les 80km, nous sommes assoiffés et nous arrêtons dans un restaurant pour boire un coca. Mais il y a aussi des glaces. Nous craquons pour une coupe chacun. Pas de paillettes, une vraie tuerie ! Il parait que les Thaïs adorent manger… ça tombe bien, nous aussi !

Après un tel plein d’énergie, nous voici à nouveau opérationnels pour 30km. La route devient carrément pénible. Les voitures se mettent à rouler n’importe comment, certaines sont garées sur Notre bande d’arrêt d’urgence et les scooters flémards d’utiliser les U-turn (aire pour prendre la voie dans l’autre sens) roulent à contre sens sur la route !

Bref, un joyeux binz, mais on garde le sourire. Nous achetons des plats pour le diner et nous mettons en quête d’un endroit pour dormir. Pas simple, surtout quand la pluie nous surprend. Nous débarquons dans une famille qui nous accueille à bras ouverts. Une fois l’averse passée nous nous remettons en route et tentons d’aller dormir dans une pagode.

Mais l’endroit qu’on indique est très proche de la route.Try again ! Nous trouvons ensuite une école toute mignonne où l’équipe nous accueille très gentiment et nous offre de dormir dans la classe des petites sections de maternelle. Le luxe : clim, douche, alphabet latin et thaï, nous voici comblés ! Nous avalons nos currys explosifs avant de profiter d’une soirée posée et musicale.

 

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mer.

13

juil.

2011

Au milieu des rizières

Le lendemain chez nos hôtes
Le lendemain chez nos hôtes

Dates : 28, 29 et 30 juin 2011

Itinéraire : Quelque part – Pa Kham – Komburi – Sikiu – Pak Chong

Rédacteur : Hadrien

 

Après une bonne nuit dans une maison et le bon petit déjeuner servi (en trois phases : café, ensuite sucré et finalement sauté de poulet aux épices), nous réalisons que nous avons passé un excellent moment avec nos hôtes, que nous avons eu la chance de vivre une soirée avec une famille Thaï et donc que nous sommes très reconnaissants à notre hôte d’avoir insisté !

La prochaine fois, essayez juste de passer avant qu’on ne monte la tente !

Et nous voici à nouveau sur les petites routes, au milieu des rizières qui, ici, sont en pleine moisson, nous découvrons donc qu’il existe des moissonneuses- batteuses à riz. Ca a une drôle de tête, montée sur des chenilles, c’est marrant. J’adore cette ambiance de moisson dans les campagnes, chacun travaille dur mais avec le sourire ! Nous restons incrédules devant le niveau de chargement des camions qui transportent la paille !!

C’est ainsi, en pédalant comme des flèches que nous arrivons à notre destination : Komburi, une ville paisible dans laquelle nous trouvons une petite chambre et nous offrons un « barbecue Thaï » (sans grand intérêt… comme quoi il faut savoir rester aux basiques ! ;)

 

Repiquage dans les rizières
Repiquage dans les rizières

Après un solide petit déj, nous voici encore en train de filer sur de belles routes au milieu des rizières, là on met les écouteurs sur les oreilles pour se donner du courage !

Après le déjeuner, un Thaï nous indique avec aplomb une mauvaise direction, le bon côté est que l’on pédale vraiment au milieu de la campagne, sur de belles routes qui changent un peu des rizières, l’inconvénient est qu’une fois arrivés à destination, après 70km de pédalage, on voit un panneau indiquant notre point de départ à…38 km !

Au moins nous avons évité l’autoroute !Nous trouvons un super lieu pour dormir, sous un abri au milieu du village, près d’un terrain de foot où jouent quelques enfants.

Ils viennent nous voir, tous contents de parler un peu anglais et curieux de ce que nous faisons ! Soirée tranquille, nous sommes HS et filons nous coucher. 

Travaux de moisson
Travaux de moisson

Petite journée aujourd’hui, nous prévoyons de pédaler jusqu’à la prochaine ville et d’y faire une « session internet » king size.

Ca ne rate pas, nous trouvons un cyber café au poil et y passons les ¾ de l’après midi ! Ca y est, site internet mis à jour, mails envoyés en quantité incroyable et recherches pour la suite effectuées !

Nous pouvons nous coucher, bien fatigués mais contents d’avoir fait tant de choses ! Demain nous partons pour un Parc National, nous avons hâte de voir ça !

 

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mar.

12

juil.

2011

La Thaïlande par les petites routes

Cherchons notre route
Cherchons notre route

Dates : 26 et 27/06/11

Rédacteur : Anne


La chambre que nous occupions est toute rose avec des miroirs partout ! (Décidément, c’est à croire qu’on le fait exprès !)Mais c’est super propre, la douche est canon !

Le lendemain, nous décidons de découvrir la Thaïlande en nous éloignant des grands axes routiers et en prenant les petites routes. Ce sera un test. Si ça ne passe pas, si les routes sont pourries, ou si on se perd trop, alors nous reviendrons sur les grands axes

.Pour commencer, nous tentons de trouver un petit déjeuner. Nous trouvons simplement une échoppe qui vend du Nescafé et à la grande déception d’Hadrien, le marchand  ne vend pas de beignets… Tous les vendeurs de la veille ont disparu et nous nous contenterons de crakers au sucre. Nous prenons ensuite la route direction… les petites routes.

Nous traversons un grand axe et roulons beaucoup sans trouver l’embranchement indiqué sur notre carte. Nous nous arrêtons auprès de dames très gentilles avec lesquels nous testons notre apprentissage du thaï de la veille grâce au Lonely Planet. Ça marche plutôt bien et corrigeons notre accent. « Bonjour », « Au revoir », « Merci », « S’il vous plait », avec ça on devrait pouvoir s’en sortir partout.

 

Cherchons notre route!!
Cherchons notre route!!
La mouson à vélo
La mouson à vélo

Nous cherchons la ville de Kam Choeng. Et bien nous la trouverons après être quasiment retournés au Cambodge… J’exagère à peine.

Le contact que nous avons avec les gens est très sympa. Le maître mot ici reste le « sourire » et c’est sans doute la meilleure façon de communiquer.

Nous sommes sur les petites routes effectivement mais elles sont toutes goudronnées !! Et là, on réalise la différence entre deux pays pourtant si proche. Au Cambodge, dès qu’on sortait de la route, on se retrouvait sur la piste boueuse en cette période de mousson. 

En parlant de mousson, nous nous faisons saucer 3 fois et arrivons à nous abriter avant d’être complètement trempés. Après 85km, nous décidons de nous arrêter. Nous arrivons dans un village qui possède une école splendide et décidons d’y élire domicile. Nous ne rencontrons personne à qui nous pouvons demander l’autorisation. Personne ne parle anglais et lorsque nous tentons de parler avec les mains et faire des signes, nos interlocuteurs feraient tout pour ne pas nous voir !!! Nous décidons donc d’aller diner en attendant de nous installer pour de bon.

 

Sur la route
Sur la route

Nous tombons chez une petite dame qui fait des curry thaï à emporter. Elle est adorable !

Alors que tout le monde achète son plat pour le déguster chez lui, nous qui n’avons pas vraiment de maison et surtout, plus de cuisine (sans notre bon réchaud), nous demandons à la dame si nous pouvons manger chez elle !

Et ainsi nous découvrons deux nouveaux plats succulents, bien qu’un peu forts ! Une ou deux bananes là-dessus et nous voilà prêts à aller nous pieuter.

Sur la route du retour à l’école, nous rencontrons un Australien et sa femme Thaïe avec qui nous discutons. Ils sont de passage ici pour les vacances et nous donnent quelques rudiments de thaï. Nous ne trouvons toujours personne à l’école et décidons de nous y installer malgré tout.

L’Australien nous rejoint pour bavarder et nous fait part de sa propre expérience de la zone. Il nous met en garde contre les Cambodgiens, mais aussi contre certains Thaïlandais. Nous lui sommes reconnaissants de ses conseils mais sommes un peu fatigués d’entendre toujours des choses négatives et effrayantes quand nous arrivons dans un pays. Il nous dit que les Cambodgiens sont des gens très pauvres prêts à vous braquer pour vous voler, sans avoir jamais mis les pieds au Cambodge, alors que nous n’avons vu que des signes de bienveillance, des sourires et beaucoup de gentillesse.

Nous vivons sans doute dans le monde de Oui-Oui, ou simplement nous faisons attention sans pour autant devenir paranoïaques…

 

Rizières vert tendre
Rizières vert tendre

Alors que nous allumons le néon du réfectoire, nous subissons une attaque de termites et qui nous coupe dans nos activités intellectuelles de la soirée. Nous nous couchons épuisés, il est 19h30.

 

Demain, nous décampons avant l’arrivée des profs et des élèves.

5h30, le jour se lève avec nous. Le temps de ranger, à 6h nous sommes sur nos vélos… à la recherche d’un petit déj’ et une fois de plus, nous galérons beaucoup. Finalement, nous arrivons au carrefour entre deux routes et trouvons café et beignets infâmes. C’est définitif, je préfère la soupe de nouilles.

Notre journée consistera à rouler jusqu’au parc historique de Phnom Rung. Nous traversons des paysages de rizières et avançons bien. Les routes ne sont pas très diversifiées et pour la première fois depuis que nous sommes partis, alors que nous sommes sur une toute petite route, nous branchons nos iPod dans nos oreilles, histoire que le temps passe plus vite. C’est très agréable même si ça nous éloigne un peu du paysage que nous traversons et des gens que nous rencontrons.

Commencer si tôt le matin nous creuse et nous avons besoin d’un pause. Nous avançons encore et atteignons les abords du site pour le déjeuner. Nous nous installons et une jeune Thaïlandaise commande un plat pour nous, très gentiment !

Nous nous remettons en route et attaquons une superbe montée très raide qui doit nous mener au site. Je ne connais pas le pourcentage de cette pente mais mes cuisses se plaignent et trouvent que les Thaïs sont des tarés. En descente, mes freins la trouveront mauvaise aussi et pourtant, ils ont fait de sacrées descentes avant celle-ci.

 

Temple de Phnom Rung
Temple de Phnom Rung

La visite du site elle-même est très intéressante. On se place dans la continuité d’Angkor en visitant un temple hindouiste du XIIème siècle dédié à Vishnou et Shiva.

Nous retrouvons certains personnages et une symbolique similaire à celle d’Angkor. C’est très joli et nous jouissons d’une vue splendide, même si un peu brumeuse sur la plaine.

 

La question de la suite de l’itinéraire se pose : un lit pour ce soir mais la grande route ou pas de lit pour 3-4 jours mais des petites routes. Nous optons pour la deuxième solution en espérant quand même trouver un endroit qui pourrait nous offrir une douche !

Nous sommes fatigués et avons hâte de nous poser. Nous arrivons dans un petit village dans lequel nous trouvons un marché de nuit de toutes les tentations culinaires. J’y fais un tour et rapporte à Hadrien les différents mets que l’on peut y trouver.Nous souhaitons nous poser avant de diner. Hadrien a vu une école signalée par un lotus rose : on tente ! Nous y trouvons une équipe d’enseignantes qui accepte volontiers que nous restions pour la nuit. Il y a des toilettes, de l’eau, un abri pour la tente ! On peut même prendre une douche dans les toilettes. Que demande le peuple ?Hadrien file nous acheter notre diner tandis que je débute ce présent récit.

Nous sommes l’objet de la curiosité des enfants restés dans l’école. Ils sont très mignons et pas trop envahissants. Notre présence est l’occasion de réviser toutes leurs chansons apprises en cours d’anglais. Mais dès qu’on les regarde et qu’on s’adresse à eux, ils éclatent de rire et se cachent la tête dans les mains.

La tente, le lap top, les vélos, les pièces de vélos, nous les amusons beaucoup !Le diner était un festin à base de nouilles, de brochettes en tout genre… Décidément, l’Asie est aussi un paradis pour les gourmands.

 

Ecole du Lotus Rose
Ecole du Lotus Rose

Rebondissement : après avoir éteint l’ordinateur et au moment où je m’apprête à aller prendre une douche, mettre des vêtements confortables et aller me coucher, un monsieur très aimable débarque à l’école pour nous inviter chez lui pour manger et dormir !

Et contrairement à ce qu’on aurait pu penser, nous accueillons cette invitation comme la tuile de la soirée !

Tout mais pas ça, on a juste envie d’aller se pieuter et de s’isoler. Nous tentons d’expliquer au monsieur que nous ne pouvons pas laisser nos affaires là, que nous avons déjà diné, que nous sommes très fatigués mais que nous le remercions infiniment pour son invitation, tout ça dans la langue de Shakespeare très malmenée, le monsieur ne comprend ou refuse de comprendre. Après 30 minutes à essayer de lui expliquer, nous sentons que nous avons perdu la partie, qu’on ne refuse pas une invitation, sans quoi notre hôte perdrait la face et remballons la tente ainsi que nos affaires. Nous sommes nazes mais il ne faut surtout pas montrer notre mécontentement.

La règle c’est sourire, quoi qu’il advienne.

Nous suivons donc notre nouvel ami jusqu’à chez lui et retrouvons la bande d’élèves curieux avec laquelle nous avions fait connaissance peu de temps avant. Le monsieur qui nous accueille est leur grand-père et nous faisons connaissance avec leur papa, leur grand-mère, leur grand-tante et leur arrière-grand-mère. Tout ce petit monde vit dans une grande maison mais tout le monde dans la même pièce. Cette même pièce qui est un vrai gourbi bien qu’elle possède tout le confort moderne.

La coutume veut que l’on se déchausse avant de rentrer chez les gens. La télé est en marche et peu de temps après un diner nous est servi. Nous n’avons plu faim mais goûtons un peu à tout pour faire honneur à la cuisine de la maîtresse de maison. C’est aussi l’occasion pour nous d’enrichir notre vocabulaire thaï et de corriger notre prononciation. Le fils de la maison est très sympa et grâce à un dictionnaire imagé thaï – anglais nous nous comprenons sur des choses basiques. Les enfants ont une carte du monde et les drapeaux de tous les pays. Ainsi, il nous est facile de leur montrer notre parcours et de leur « parler » de notre voyage ou plutôt de le schématiser. Nous quittons la famille qui se couche dans le salon sur une natte et rejoignons la nôtre dans une pièce adjacente, après une bonne douche au sceau. Le sol est un peu dur mais nous finissons par nous y faire et à nous laisser emporter dans une nuit profonde. C’est sûr qu’il n’était pas la peine de râler comme je l’ai fait et qu’une fois de plus, se laisser porter nous a offert une expérience extraordinaire.

 

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