Kirghizstan

Vous trouverez ci-apres tous les elements concernant notre sejour au Kirghizstan.

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En bref...

Recits

mar.

25

oct.

2011

Arrivée et séjour à Bishkek (un scoop se cache dans cet article)

Dernier col avant Bishkek
Dernier col avant Bishkek

Dates : 26-30 septembre 2011

Rédacteur : Anne

 

Aujourd’hui, nous nous mettons en route, direction la capitale du Kirghizstan : Bishkek ! La route est très plate et au fur et à mesure de notre avancée, nous sentons une urbanisation de plus en plus présente et nous sentons que nous approchons de la grande ville. Ceci ne nous empêche pas de continuer à trouver des tomates succulentes au bord de la route que nous avons achetées à une petite dame et qui nous a fait cadeau de la moitié en plus de ce que nous lui avions déjà acheté !

Nous redécouvrons dans ce pays la véritable saveur de certains produits de la terre, que plusieurs années à Paris, nous avaient fait oublier.

80km passent très vite lorsque son issue est une douche.Nous débarquons donc à Bishkek qui n’est pas immense et qui est quadrillée de grandes avenues aux allures soviétiques. Nous avons une adresse recommandée par notre guide mais aussi par Matt, à laquelle nous nous rendons. Elle se trouve en face de l’ambassade d’Allemagne. Mais lorsque nous sommes devant, pas de panneau, rien qui puisse nous indiquer qu’il y ait un B&B dans le coin.

Pourtant, les gens à qui nous demandons, nous suggèrent de pousser la porte d’une vieille maison, qui possède un jardin. Jusqu’ici la description colle avec nos informations, nous entrons. Mais nous sommes surpris car nous arrivons dans une cour qui a plus des allures de décharge que des allures de B&B ! Personne ne vient à notre rencontre…

Pourtant peu de temps après nous rencontrons le propriétaire des lieux, un monsieur très digne avec un anglais parfait. Il nous propose de dormir dans une yourte, ce que nous acceptons avec joie !! L’endroit, à l’exception de quelques débris auxquels on finit par s’habituer est « charmant ». Un jardin assez grand, parfait pour mettre nos vélos, un petit kiosque, une yourte, une vieille maison, et plein de voyageurs, nous voici dans un environnement qui nous plait. Nous retrouvons d’ailleurs notre copain Matt, qui a emprunté une route bien différente de la nôtre, et affreusement difficile sur laquelle il a cassé sa roue arrière !

 

Heureux évènement!
Heureux évènement!

Nous passons 4 jours bien sympas et retrouvons aussi Jésus et Sarah. Mais nous rencontrons d’autres voyageurs et nous apprécions la facilité de nos contacts, même si nous les savons éphémères.

Bishkek est aussi l’occasion de s’offrir des petits plaisirs que nous n’avons pas d’habitude, et nous apprécions notamment un excellent burger !

 

!A l’origine, notre étape à Bishkek aurait dû être une étape « visa » comme elle l’est pour nos amis cyclistes... Mais nous avons eu la confirmation d’une bonne nouvelle : un petit habitant s’est glissé dans mon ventre et nous suggère vivement de changer nos plans. Oui, ces dernières lignes tiennent du scoop et au moment où vous les lirez nous serons bien loin du Kirghizstan.

Les examens médicaux n’ont pas été une mince affaire !! Trouver le bon cabinet médical, tenter de se faire comprendre entre russe, anglais et allemand, et finalement obtenir une échographie où le médecin nous lâche un « DA ! » mémorable ! nous comprenons alors que nous sommes à l’aube d’une nouvelle aventure et que 3 cm feront bientôt notre bonheur…

 

Bishkek
Bishkek

Pas de temps à perdre, la ville dans une capitale nous coûte cher et plus vite nous rentrons en Europe et mieux c’est. Cependant, atterrir à Paris, tout arrêter d’un coup nous semble un peu précipité et nous souhaitons prendre le temps de nous réacclimater au Vieux Continent

 Aussi, nous nous mettons en recherche d’un billet pour Rome ou Munich. Rome aura notre vote. Nous sommes mercredi, nous partons vendredi. Chaud ! Comme tous les transferts en avion, une légère préparation est nécessaire mais nous sommes rôdés. Nous constatons d’ailleurs que nous nous sommes bien allégés en 1 an.

Vendredi matin, nous nous mettons donc en route pour l’aéroport international de Bishkek, aussi grand que celui de Beauvais Tillé, pour ceux qui connaissent. Nous arrivons un peu en avance mais nous ne sommes pas au bout de nos peines.

En effet, le check-in ouvre 2h30 avant le départ de l’avion et nous apprenons trop tard que nos bagages doivent être prêts au passage du sécurité check (alors que nous avions prévu d’emballer vélo et sacoches dans la zone de check-in, soit après le sécurité check).

Bref, panique à bord, nous voici en train d’emballer nos vélos un peu à l’arrache dans peu d’espace. Finalement, voici nos équipiers prêts à passer dans le scan. Mais ce dernier n’a pas franchement l’habitude du gabarit vélo couché… Les vélos souffrent et nous aussi.

 

Photos d'identité Bishkek
Photos d'identité Bishkek

Finalement, tout est prêt et nous passons au comptoir. Et là super surprise, nous n’avons rien à payer ! Les vélos passent en tant que bagages normaux. Merci donc à Aéroflot et à Go Voyages (par une agence, nous aurions eu à payer !).Encore 2 scanners et nous voici en salle d’embarquement ! Nous quittons Bishkek à bord d’un petit avion direction Moscou.

Après 3 heures de transit, nous nous envolons direction Rome… Incroyable, nous arrivons en Europe. Nous ne réalisons vraiment pas. La compagnie aérienne est vraiment bien, même si les uniformes des hôtesses aux couleurs de l’URSS et avec une faucille et un marteau brodés, nous font un peu drôle. A Moscou déjà nous sentons que nous avons quitté l’Asie et à la porte d’embarquement pour Rome, nous entendons nos voisins, parler italien. Pas de doute, la maison n’a jamais été aussi proche. Nous sommes aussi marqués par la profusion d’iPhone et d’iPad. Les technologies, le luxe sont à nouveau dans notre environnement. Nous nous sentons un peu en dehors de tout ça, mais nous ne sommes pas dupes quant à notre facilité à reprendre nos goûts pour ces petits gadgets dont on se passait bien, mais qui facilitent la vie. Après, tout est une question de dosage.Arrivée à Rome à 21h30, heure locale, il est 1h30 du matin pour nous. Nous sommes rincés et nous endormons dans l’aéroport auprès de nos vélos !

 

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mer.

12

oct.

2011

De la neige !

Dates : 23 - 25 septembre 2011

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Route de Bishkek, plein Nord !

 

Après une séance de shopping intense au souk de Toktogül ponctuée notamment par l’achat d’un bon litre de délicieux miel de montagne, nous voici à nouveau en route.

Une fois de plus la route serpente au fond ‘une magnifique vallée où coule une froide rivière. Nous profitons d’un bon soleil pour faire une opération « récurage » dans la rivière avant de nous attaquer à de hautes montagnes où nous attendent de basses températures.Un peu plus haut, nous trouvons un lieu de camp idéal : rivière, verts pâturages et bois pour le feu !

Sur la rive opposée une famille vit dans une yourte, nous échangeons de joyeux « coucous » au-dessus des flots !

Ensuite ça monte, la route est bordée de vendeurs de miel, c’est tentant ! (Je suis devenu un vrai drogué de miel depuis le début du voyage, dès que nous en trouvons, je craque !). Après cette montée nous atteignons un col enneigé, nous n’avons pas touché de neige depuis… l’hiver 2010.

J’aime bien, parler comme cela fait un peu ancien combattant !;) La nuit un peu plus bas sera tranquille mais glacée, nous retrouvons le double toit gelé, comme dans les Andes !

 

Nous descendons ensuite une belle vallée de pâturages, la route est bordée de yourtes et l’on voit régulièrement un troupeau de chevaux paître au loin.

Tout cela sur un fond de montagnes enneigées, c’est vraiment très très beau. Plus loin un nouveau col nous attend et finalement nous descendons une gorge froide et inhospitalière avant d’atterrir dans une superbe vallée où il fait à nouveau bon ! Quelle joie de planter la tente loin de la route et de profiter du calme des champs.

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mar.

11

oct.

2011

Le Lac de Toktogul

Arrivée sur le lac de Toktogul
Arrivée sur le lac de Toktogul

Dates : 21-22 septembre 2011

Rédacteur : Anne

Trajet : KaraKöl – lac de Toktogul

 


Nous continuons notre route direction Bishkek et voyons notre environnement changer peu à peu. Nous longeons la rivière Naryn pendant une journée et sommes subjugués par la couleur de l’eau. Il s’agit d’une rivière turquoise qui contraste avec le gris minéral des montagnes qui l’entourent. Si nous pensions que longer une rivière nous permettrait de monter en douceur, nous nous mettons le doigt dans l’œil car certains tronçons sont vraiment raides.

Mais la beauté de ce qui nous entoure nous fait oublier que parfois on aimerait faire le trajet en véhicule à moteur !Nous traversons la petite ville sans intérêt de Karakol avant de continuer, le long d’une autre rivière, puis d’atteindre un col (petit col) où nous rencontrons Christian, un cycliste allemand avec lequel nous échangeons quelques renseignements sur la route.

 

Depuis le haut du col, nous avons une vue imprenable sur le lac de Toktogul. Nous savions que le Kirghizstan était réputé pour ses lacs et nous devons avouer que nous sommes, nous aussi, sous le charme.

Même s’il s’agit d’un lac artificiel, cette vaste étendue d’eau turquoise est splendide. Devant nous, il y a le lac, des montagnes ocre et au-dessus des sommets enneigés. Nous décidons de poser notre tente au bord du lac. Le temps est en train de changer et nous voyons arriver une risée qui annonce du vent et/ou de la pluie. Nous faisons vite pour monter la tente, même si Hadrien trouve le temps de se baigner (eau délicieuse). Nous sommes installés lorsqu’un genre de tempête s’abat sur notre petite plage et surtout sur notre petite tente.

Hadrien se fait une expédition pour retendre le tout. Le vent est vraiment fort mais notre maison de toile résiste. Finalement, nous trouvons le sommeil, plutôt confiants. (Hadrien m’a quand même expliqué ce qu’il fallait faire si les piquets de tente cassaient… S’ils pouvaient tenir, ce serait franchement plus confortable.)Mais nous sommes réveillés en plein milieu de la nuit par un nouveau coup de vent. Cette fois, il vient dans le sens opposé à celui contre lequel nous nous sommes préparés ! La tente ploie mais au-dessus de nos têtes cette fois ! Branle-bas, Hadrien sort pour retendre l’autre côté ! Et peu de temps après être rentré, le vent s’arrête…

 

Fin de la nuit mouvementée, ce matin, il fait un temps radieux et nous commençons notre journée par un bain ! Moment extra avant de petit-déjeuner.

Nous partons très très tard ce matin, nous souhaitons faire le tour du lac pour atteindre la ville de Toktogul. Là encore, ce n’est pas parce qu’on longe un lac que nous roulons à plat. Mais nous sommes en forme. Les paysages qui nous sont offerts nous donnent envie d’avancer. Cependant, nous n’atteindrons pas les 73 km prévus et sommes actuellement posés dans une petite prairie paisible loin de toute agitation de la route.

Nous sommes conscients que nous vivons en ce moment, nos derniers moments d’été ! Au fait,  nous avons passé nos 15000 km depuis Notre-Dame !

 

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jeu.

06

oct.

2011

Une nuit chez les Kirghizes

Dates : 18-20 septembre 11

Trajet : Arslanbob – Massy - Karaköl

Rédacteur : Hadrien

 

Nous voici donc invités à passer la nuit dans la famille d’une professeure d’anglais, occasion unique de poser toutes nos questions ! Et nous avons de la chance car ce n’est pas n’importe quelle famille.

Tout d’abord Sanat, 20 ans, nous accueille avec un anglais parfait : il a passé un an aux Etats Unis et étudie maintenant le droit international. Ce sera notre principal compagnon durant notre séjour chez ces hôtes de marque !

Les festivités commencent par une collation à base de pain, miel, noix du jardin, abricots secs (même provenance), crudités… nous nous sentons revenus au Maroc ! Effectivement tout cela se mange assis sur un tapis, simplement.

Nous apprenons ensuite la haute lignée de notre hôte : son frère est un héros national, sa sœur députée et ils ont reçu la présidente du Kirghizstan dans leur maison ! Nous sommes impressionnés.

 

Soirée champêtre
Soirée champêtre

Ensuite Sanat nous emmène faire un tour dans Massy, il connait bien sa ville et son pays, nous apprenons beaucoup plus que nous le pensions !

Durant la préparation du dîner, nous discutons un peu de la vie quotidienne au Kirghizstan et de la réalité de la vie en URSS.

Notre hôte semble un peu nostalgique de la qualité de vie à l’époque, de la liberté de voyager au sein de l’URSS et de l’absence de marchandisation de tout dans la vie quotidienne. A priori l’indépendance a été une période très dure pour la population qui a perdu tous ses repères (plan économique, prix garantis, salaires pour chacun y compris les étudiants) et qui a été laissée sans rien : les russes seraient même partis avec les machines agricoles !

Nous sommes bien contents de découvrir une période de l’histoire que nous n’avons pas vécu et qui nous a été peu enseignée en cours : le Kirghizstan fête ses 20ans, nous sommes plus vieux que lui ! Et finalement, nos hôtes nous régalent en offrant un plat national pour le dîner : des pâtes préparées avec des oignons, de la viande de mouton et … du gras des fesses de mouton, un morceau de choix ici !Nous repartirons le lendemain matin avec le sentiment d’avoir passé un bon moment en famille avec des gens simples, fins et intelligents.

Et pour notre journée d’anniversaire de mariage et de départ à vélo (2 ans et 1 jour - déjà !), nous nous offrons du chocolat, c’est de la folie nous avons même trouvé du noir Nestlé !! Et nous le dégustons à la pause déjeuner au bord d’une petite rivière, à l’ombre d’un arbre, le pied ! Si ce n’est que nous apprenons que cette rivière est la frontière avec l’Ouzbékistan et puisque ces deux voisins ne sont pas vraiment copains, nous avons le droit à la visite de 3 policiers, avec contrôle des passeports et tout et tout, ils vont même jusqu’à nous demander un certificat de mariage : c’est bien le jour tiens ! ;)

 

Après une nuit paisible dans les champs, nous attaquons un peu de montagne, dans les gorges d’une rivière, c’est bien joli, l’eau est verte, splendide ! Malheureusement elle est inaccessible depuis la route, nous devrons nous contenter d’un bain rapide dans une petite rivière adjacente : c’est tout de même bien agréable !

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mer.

05

oct.

2011

Arslanbob, la paisible

Départ d'Osh
Départ d'Osh

Dates : 16-17 septembre 11

Trajet : Ozgon - Jala Abad – Arslanbob

Rédacteur : Anne

 

Tous les voyageurs que nous avons rencontrés depuis que nous sommes au Kirghizstan, nous ont, à un moment ou un autre, parlé d’Arslanbob.

Nous savons qu’il s’agit d’un petit village charmant mais, nous n’en savons guère plus. Pourtant les étoiles dans les yeux de ceux qui nous en ont parlé, nous a donné envie d’y faire un tour. Nous nous mettons donc en route vers cette destination aller-retour indiqué comme la fin d’une route.

Nous longeons une rivière et une vallée aride sur plusieurs 30 km en montant régulièrement.

L’air est sec et nous avons hâte d’atteindre une altitude supérieure pour retrouver verdure et fraicheur. Après une bonne montée un peu raide, nous commençons à entrevoir la forêt de noyers qui apporte un peu d’ombre. Sur notre route, nous sommes accompagnés par tous les modèles de Lada et de Lada 4X4 qui subsistent de l’ex-URSS.

Elles sont en très bon état et ont des moteurs qui tournent très bien. Il y en a de toutes les couleurs. Les vieilles Mercedes ont aussi une vraie côte et ce parc automobile nous fait faire un voyage dans le temps de quelques 50 ans en arrière. On a parfois l’impression d’être dans un vieux film. Pour finir sur les voitures, la tradition veut qu’au Kirghizstan, on loue à l’occasion des mariages, une limousine pour transporter les mariés mais aussi les 10 voitures du cortège qui sont toutes des Mercedes, un peu âgées.

Résultat, on s’amuse à imaginer que le parrain de la mafia locale marie sa petite-fille, mais il n’en est rien…

 

Arslanbob
Arslanbob

Finalement, nous atteignons la place centrale du village d’Arslanbob.

Nous ne sommes pas subjugués par l’architecture du village, et ne voyons rien de particulier à cet endroit, mais sommes ouverts à la bonne surprise. Nous nous mettons alors en quête d’un endroit pour poser notre tente et après avoir tourné pendant un bon moment, Hadrien nous trouve un lieu de camp superbe au bord d’une rivière.

Ici, les villageois travaillent dans les champs jusqu’à la tombée de la nuit. Nous sommes donc sur le chemin du retour à la maison ce qui nous permet de saluer et d’être salués par un grand nombre. Nous sentons le côté bienveillant de ces personnes même s’ils semblent habitués à voir des touristes.

Très vite, nous sommes rejoints par une bande d’enfants très intrigués par nos vélos. Ils suivent le schéma de découverte. D’abord, toucher et faire tourner les pédales, puis faire pivoter le guidon, tripoter les manettes de changement de vitesse et enfin tomber en extase devant le compteur.

Ceux qui étaient là depuis un peu plus longtemps expliquent à ceux qui arrivent. Ils sont curieux, peu farouches, très souriants et franchement attachants. Nous nous sentons bien au milieu d’eux et voulons leur faire plaisir. Aussi, Hadrien leur fait essayer les vélos. Ils sont trop contents, les zygomatiques en position haute ! Puis commence une séance d’anglais où chacun repartira avec une page « My name is Suraya », par exemple.

Et pour finir, les photos. Les enfants adorent qu’on les prenne en photo. Tous ensemble d’abord, puis par groupe : les garçons, puis les filles, avec bébé, sans bébé. Je les photographie et leur montre juste après ! Pas peu fiers ! L’étape allumage du réchaud constitue aussi une étape importante de la soirée et nous sommes bien contents de tous nous réchauffer autour. Au cours de notre installation, nos petits hôtes nous apportent des pommes en grande quantité et nous voici en pleine confection d’une compote. Bref, soirée extra qui nous met du baume au cœur et nous rappelle que ce sont des moments uniques de notre voyage !

 

Arslanbob est une enclave ouzbèque et ici, les villageois ne sont pas Kirghizes. Nous apprenons plus tard que tous ces enfants font partie de la même famille. Même les Maucout sont battus, de loin !

Nous sommes réveillés dans la nuit par un jeune imbibé de vodka, mais c’est sans conséquence.

Notre réveil près de la rivière qui brille au soleil est un délice et une fois de plus, nous sommes accompagnés des enfants qui ce matin, nous apportent des pommes de terre… Nous faisons donc le plein de nature à Arslanbob.

Nous prenons notre temps ce matin et décollons vers 10h. Alors que nous nous apprêtions à quitter le village, nous sommes alpagués par d’autres touristes en visite ici et nous passons un bon moment à discuter. Nous n’aurons pas vu grand-chose des environs mais avons profité d’un grand bol d’air.Nous redescendons dans notre vallée aride, et récupérons la route de Bishkek. Alors que nous faisons une pause, une voiture s’arrête à notre hauteur et un couple en descend. Ils sont kirghizes et elle est professeur d’anglais. Une conversation s’engage alors et peu de temps après nous sommes invités à passer la soirée chez eux ! Occasion unique que nous acceptons bien volontiers. Rendez-vous dans 30 min au centre de Massy !

 

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jeu.

29

sept.

2011

Osh

Osh et son bazar
Osh et son bazar
1ers kms au Kirghistan
1ers kms au Kirghistan

Dates : 12-15 septembre 2011

Rédacteur : Hadrien

Trajet : Osh - Ozgon

 

A peine quelques mètres après avoir quitté notre lieu de camp, nous sommes rattrapés par… Jésus et Sarah nos copains de Kashgar qui ont roulé bien plus vite que nous ! Et avec eux, ce sont 3 allemands qui débarquent ! Nous rentrerons donc à 8 cyclistes dans Osh, arrivée remarquée !Juste avant de reprendre la route, Jésus m’informe que mon moyeu arrière est légèrement abîmé et qu’il faudrait au moins le nettoyer. Alors que je commence les manipulations, il vient finalement m’aider et démonte le moyeu, le nettoie, m’explique comment ça fonctionne, remonte le tout comme un pro… je suis bouche bée devant tant de gentillesse (il y a passé une bonne heure) et une telle maîtrise de la mécanique du vélo !

 

Nous nous installons dans la seule auberge de jeunesse abordable du coin : un appartement dans lequel il y a beaucoup de lits et peu de place ! Mais les gens sont très sympas et nous rencontrons notamment Yahir, un israélien avec qui nous passons de bons moments. Nos journées se passent lentement autour de ballades dans la ville, de repas et d’achats au souk (le plus grand d’Asie centrale !)

 Osh est une ville plus ancienne que Rome, carrefour très important sur la route de la soie. Cependant les invasions mongoles et la volonté soviétique de « tout mettre au carré » ont réussi à détruire toutes traces de cette glorieuse histoire qui a vu passer Alexandre le Grand et Mahomet.

Matt part le second jour après notre arrivée, il volera désormais de ses propres ailes ! De mon côté j’ai quelques soucis avec la cuisine locale, nous partirons le lendemain !Qu’il est bon de pédaler à nouveau ! Nous voici à nouveau dans la campagne, les champs sont secs, les blés fauchés et le les bords des routes couverts d’étalages proposant divers fruits et légumes bien appétissants !

 

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dim.

25

sept.

2011

La route de la soie et ses caravanes… à pédales !

Premiers kilomètres au Kirghistan
Premiers kilomètres au Kirghistan

Dates : 9-11 septembre 2011

Rédacteur : Anne

 

Trajet : Irkeshtam – Sary Tash – Gölchä – 40km avant Osh

 

La route que nous empruntons est très réputée : il s’agit de la route de la soie et cette dernière est mythique car les caravanes l’empruntaient pour relier l’Europe à la Chine et ainsi importer le précieux tissu en autres.

Aujourd’hui, elle plait particulièrement aux cyclistes et c’est pourquoi, notre route nous amène à faire de multiples rencontres. C’est toujours un excellent moment de s’arrêter souvent une demi-heure voire une heure pour échanger sur nos expériences, connaître les bons plans pour la suite de notre itinéraire, avoir un retour concret sur la traversée de certains pays, qu’on aurait peut-être pas envisagée, les impressions de chacun. C’est aussi l’occasion de se rendre compte le vélo ne fait pas le voyage. Ce que j’entends par là, c’est que chaque voyageur a son propre mode de fonctionnement, et que ce n’est pas parce que l’on voyage à vélo que l’on vit les choses de façon similaire. Nous avons été particulièrement touchés par la rencontre de deux jeunes suédois et du père de l’un d’entre eux qui les a rejoints en Turquie et qui depuis voyagent avec eux. Ravis aussi de faire la rencontre d’un couple americano-irlandais, qui semblait avoir des attentes proches des nôtres…

Autre rencontre amusante, un jeune allemand qui voyage sur vélo normal mais qui possède tous les éléments dans son garage pour fabriquer un vélo couché. Et des Suisses sur la route, beaucoup de Suisses, souvent très sympas. Bref, si certains souhaitent emprunter la route de la soie pour être seuls et bien c’est raté !

 

Notre journée nous conduit à Sary Tash, bled affreux qui respire la vodka et l’ex-Union Soviétique

. Nous faisons un stop ravitaillement et faisons la rencontre d’enfants toujours très avenants, qui nous décrochent des Salams en nous serrant la main, de vrais petits hommes.

On espère juste qu’ils ne deviendront jamais comme les pauvres gens imbibés qu’on aura croisés au Kafé ! Le kirghize ne semble pas être la langue officielle, le russe est extrêmement présent et les gens s’adressent à nous dans cette langue. Autant dire que nous avons une marge de progression colossale mais on s’amuse à déchiffrer l’alphabet cyrillique qui a de nombreuses ressemblances avec l’alphabet grec.

 

Poste frontière
Poste frontière

Les 3 premiers jours en pays kirghize consistent à monter un premier col sur une route en terre (un peu dure), puis à redescendre sur 40km (et là c’est génial) sur une très bonne route et dormir le long d’une rivière.

Nous sommes ravis de retrouver ces points d’eau réguliers qui nous rappellent vaguement la Patagonie, même si Hadrien ne pêche pas. 3ème et dernier col aujourd’hui, Hadrien a une forme olympique, Matt suit franchement bien et je ne démérite pas. Mais nous sommes rincés.

Les paysages ont changé en trois jours, du désert surplombé par des sommets enneigés aux vallées très habitées, du très très froid à des températures très clémentes, de 3700m d’altitude à 1500m, nos corps ne craignent pas le changement. En ce moment les Kirghizes préparent l’hiver et nous croisons des camions surchargés de foin pour les bêtes. 

 

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