FRANCE

Vous trouverez ci-après l'ensemble des éléments qui concerne notre voyage en France.

Itinéraire

Photos

Notre impression générale

Ce qu’on a aimé :

-        Le contact des gens nous a beaucoup surpris dans le bon sens. Nous ne pensions pas recevoir un tel accueil dans notre propre pays que nous connaissons finalement bien mal

-        Découvrir des régions qu’on ne connaissait pas et la diversité des paysages dans lesquels nous avons pédalé.

-        Le fait de commencer le voyage en douceur, en étant encore un peu chez nous

-        La rencontre des enfants des hôpitaux que nous avons visités et de leurs accompagnateurs

 

Ce qu’on a moins aimé :

-        Nous avions des rendez-vous fixe qui nous ont un peu contraints dans notre avancée et nous avons regretté de ne pas avoir plus de temps à consacrer à certains endroits

 

Donc : La France mérite un voyage à vélo à elle seule.

 

Récits de notre séjour

mer.

13

oct.

2010

Vent, plage et montagne dans le Roussillon

04 - 05/10/10

Rédacteur : Hadrien

Nous quittons un peu tardivement Isabelle lundi matin, 11h cela ne nous était jamais arrivé !Le ciel est dégagé mais il y a beaucoup de vent, heureusement il a changé de direction depuis la veille, nous l’avons donc de dos et latéralement… tant mieux, aucune envie d’avoir un tel vent de face !

La sortie de Narbonne est un peu dure, nous tournons un peu ensuite nous partons sur la nationale qui part vers Perpignan. Une digression par Bages nous permet de profiter d’un très beau paysage  dans lequel nous nous voyons rattrapés par la pluie, un figuier nous offre un court abri salvateur !La route est monotone et le vent omniprésent, nous battons notre record de vitesse en descente :57,5km/h !! Un pic nic plus ou moins abrité du vent nous permet de prendre un peu de répit…Marre de pédaler comme des idiots sur la nationale, nous décidons de « couper » et de rejoindre Fitou puis Opoules par les petites routes. Ca monte, c’est dur et surtout c’est un couloir de vent incroyable : Une rangée d’éoliennes à droite, une autre à gauche , nous avions donc un vent latéral hyper fort (50 – 75 km/h)! Après moults efforts, nous atteignons Rivesaltes où nous sommes joyeusement accueillis par Béatriceet Emmanuel et leurs enfants ! Nous passons une très bonne soirée en leur compagnie une fois de plus nos hôtes s’occupent très bien de nous !

9h00, c’est la première fois que nous partons aussi tôt ! Et le mieux est qu’une fois de plus le soleil est au rendez-vous… vraiment nous sommes des blonds ! Direction la côte et les longues plages de sable blanc du Roussillon, une route longe la plage et nousen profitons ! Quel plaisir de voir au loin les Pyrénées plonger dans une mer bleu turquoise ! Nous nous régalons vraiment durant la matinée et le must arrive pour le déjeuner.13h30, nous avons faim ! Hop nous prenons la première à gauche et nous voici sur un chemin de terre au fond duquel nous apercevons une belle plage et la mer bleue… on fonce! Quelle chance, il s’agit du parc naturel du Mas Larrieu, certes, l’accès est difficile : on pousse dans le sable, on passe des barrières en enlevant des sacoches pour limiter le gabarit généreux de nos montures … et tout cela vaut vraiment le coup car nous arrivons sur une belle plage uniquement entourée de verdure et de la mer turquoise…

Nous n’avons pas pris un déjeuner aussi paradisiaque depuis longtemps ! Juste un petit détail, il s’avère que cette plage est nudiste… cela ne nous dérange pas du tout lorsqu’il ne s’agit que de voir des messieurs se ballader la quequette à l’air mais lorsque l’un d’entre eux vient nous mettre en garde qu’il faut surveiller nos vélo en se mettant debout devant nous (qui sommes assis), les yeux à la mauvaise hauteur, cela est plus embêtant… surtout qu’elle était ENORME !! ;)Fin de la pause, en route pour Argelès et la côte de Vermeille avec Collioure, Port Vendres, Banyuls…Nous passons un très bon moment sur cette route en corniche surplombant une mer magique !

Cerise sur le gâteaux, nous avons la chance de faire 2 rencontres sur ce chemin : un couple de cyclos suisses très sympas qui nous racontent leur expérience de voyage en Syrie et Jordanie, nous faisons un échange de cartes !

Nous tombons ensuite par hasard sur un autre cycliste (site : www.Velafrica.com), c’est une sorte debaroudeur de l’extrême qui, à 62 ans, part à vélo au Cameroun !Il a des idées et des projets plein la tête entre cours de photos, d’informatique, la création d’un festival de musique… un sacré personnage!

Nous échangeons sur la partie africaine de notre voyage et sommes impressionnés par saconnaissance de l’Afrique de l’Ouest, nous resterons certainement en contact avec lui par la suite.Il nous donne un autre tuyau : le camping de Cerbère est ouvert et il est gratuite, nous y fonçons car il est déjà tard !Ce dernier bivouac à quelques kilomètres de la frontière espagnole est l’occasion de passer nos derniers coups de fil à notre famille… demain nous n’aurons plus de téléphone portable !

Ceci clôture notre première journée vraiment « tout le temps très sympa et avec une vraie pause »depuis notre départ : c’est très agréable !

Demain est un grand jour, nous passerons notre première frontière et passerons la barre des 1000km depuis Paris !

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mer.

06

oct.

2010

Le Canal du Midi entre Toulouse et Narbonne

29- 30/09/10

 

Aujourd’hui, l’itinéraire est facile puisque nous longerons désormais le canal du midi jusqu’àNarbonne.Le canal est vraiment très beau, ce ruban d’eau entouré de magnifiques platanes est un plaisir pourles yeux et pour l’intellect : dire que l’homme a réussi à concevoir et construire un ouvrage aussi important et toujours en activité après plus de 200 m’impressionne vraiment .De plus les écluses sont nombreuses et prenons plaisir à les regarder. A tel point que nous profitonsde la pelouse ombragée de l’une d’entre elles pour faire notre pause picnic et j’y fais même un petitsomme réparateur. Il y a donc une innovation aujourd’hui dans notre rythme de vie : nous instauronsl’heure de « quartier libre » durant laquelle chacun fait ce qu’il veut…Ah vraiment ce rythme de pédalage est trop intense, nous avons hâte de pouvoir prendre le tempsde profiter !90km de pédalage après notre départ et un beau passage à Castelnaudary, nous plantons notre tente, fatigués

La nuit est excellente, nous nous réveillons en pleine forme et le canal nous attend pour une journée chargée.Nous continuons à pédaler le long du canal et prenons plaisir à saluer les nombreuses péniches qui passent ainsi que les cyclistes qui font le même trajet que nous.Le paysage change autour du canal mais nous ne le voyons que par bribes à travers la haie de platanes, nous passons dans le vrai midi, les vignes apparaissent, les Pyrénées ne sont pas loin etnous imaginons déjà les premiers châteaux Cathares.A la pause déjeuner, nous comprenons qu’il va falloir accélérer le rythme pour arriver ce soir chez François et Isabelle Duvauchelle… exit les quartiers libres inventés hier… bonjour le pédalage sur une piste gentiment bosselée !

Un groupe de cyclistes marseillais très sympa nous informe que par le canal il nous reste environ 50kilomètres jusqu’à Narbonne, il est déjà 16h, nous décidons donc de quitter la piste du canal pour récupérer le bon asphalte jusqu’à notre destination, nous gagnons ainsi près de 2h de pédalage.Route sans intérêt jusqu’à Narbonne, nous traversons pourtant une région sympa mais ne pouvons nous arrêter, nous sommes d’accord : nous reviendrons en profiter plus tard !

François et Isabelle nous accueillent dans leur maison très sympa où nous passons une excellente soirée.

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lun.

04

oct.

2010

Rencontre des enfants des hôpitaux de Toulouse : La Grave et Purpan

28/09/10

 

Nous avons aujourd’hui rendez-vous avec Evelyne et son équipe pour rencontrer les enfants de l’hôpital de Toulouse (Purpan). Après être partis un peu tard et ayant une idée de notre point de rencontre assez vague, nous sommes en retard.Une fois notre correspondante à l’hôpital retrouvée, cette dernière nous dirige avec  nos vélos dans le service des enfants malades. Nous installons nos fières montures dans la salle d’enseignement et de documentation. Nous rencontrons alors Paul, qui est la personne d’Enfants àl’Hôpital et qui sera l’administrateur de notre voyage. Il commence son stage aujourd’hui et est spécialement descendu de Paris pour faire le lien.Au cours de la matinée, nous rencontrons différents enseignants accompagnés d’enfants extraitspendant quelques minutes de leur service, entre deux soins. Chaque enseignant est en charge d’un service de l’hôpital. Aussi chaque enseignant doit être en mesure de faire la classe à tous les enfantsentre 3 et 18 ans. Nous leur présentons alors notre projet et évidemment, ces enfants deviennent les voyageurs de quelques instants alors qu’ils essaient nos vélos. Les avis sont mitigés. Pour certains ces vélos sont trop chouettes, pour d’autres, ils préfèrent leur vélo à eux, normal, celui qui les attend à la maison. Nous échangeons sur les pays que chacun aimerait visiter et ceux qu’ils connaissent déjà.Nous savons que nous aurons l’occasion d’être en contact avec certains de ces enfants qui auront àsubir un traitement un peu long. Nous sommes ravis de potentiellement pouvoir mettre des visagessur ces enfants qui nous l’espérons, nous écrirons. Nos échanges sont riches avec les plus âgésd’entre eux. Nous devons répondre à beaucoup de questions. Nous sommes enchantés de notre matinée.Le déjeuner est tout aussi sympathique puisqu’Evelyne et ses collègues nous invitent à manger avec eux des spécialités locales délicieuses : cou farci, magret de canard… Puis une spécialité de haricotsblancs et saucisses. Un délice ! Notre moment à Purpan s’achève. L’enseignante de La Grave vient nous chercher en vélo. Et nous voici partis pour notre nouvelle étape.

 

Cet après-midi, nous rencontrons les enfants de de l’Hôpital de La Grave, établissement spécialisé dans les maladies psychiques. Cathy et Sandrine sont les institutrices des enfants que nous rencontrons en deux temps. Nous sommes heureux de pouvoir présenter nos vélos un peu spéciaux à ces gamins qui se fichent pleinement de notre voyage mais qui sont ravis de pouvoir monter sur nos engins. Certains même en redemandent et c’est une joie extrême de voir se dessiner de vraissourires sur les visages de certains.De nouvelles questions fusent : « T’habites où ? Quoi, t’as pas de maison ? Et t’as une voiture ? »Bref, cette absence de stabilité aurait tendance à déconcerter nos amis. Assez normal dans le fond.Quand nous proposons à certains s’ils veulent venir avec nous, certains affirmatifs au début, se rendent compte que non, leur maman leur manquerait trop.Nous repartons après quelques heures, un ou deux coups de pédales, beaucoup de sourires et une mascotte que nous ne quittons plus et que nous emmènerons partout avec nous ! Cette journée nous a un peu éreintés et nous décidons d’aller faire un tour dans Toulouse. Place duCapitol, Basilique Saint-Sernin, c’est ensuite dans un salon de thé que nous atterrissons.L’heure tourne, nous rentrons alors chez nos adorables hôtes qui ce soir encore, avaient prévus un repas somptueux !

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lun.

04

oct.

2010

Un long dimanche de pédalage

26/09/2010

 

Aujourd’hui, nous sommes dimanche (une semaine déjà que nous sommes partis), le soleil est au rendez-vous, nous avons un peu de route et nous espérons pouvoir trouver une messe dans le coin autour de 11h. Au réveil, il fait cette humidité terrible qui congèle les extrémités (surtout lesmiennes). Il fait un peu ce temps de ski : gelé à l’ombre et bon au soleil. Nos premiers coups de pédales se font dans une descente splendide avec une lumière rasante sur le paysage. Nous avalons les km. En 30 min, nous avons fait 10 km et nous passons différents villages où les messes sont des éléments rares ou ayant déjà eu lieu dans l’une des 17 églises que compte la paroisse. Le dimanche est un jour cycliste et nous rencontrons plusieurs pelotons de passionnés du biclou.Nous arrivons à Cahors en milieu de journée et nous arrêtons pour une séance photo. Depuis notredépart, nous croisons régulièrement des pèlerins de la route de Saint-Jacques. Encore quelque chosequi me tenterait !

Nous continuons notre route à travers les petites routes du Lot et passons dans le département duTarn et Garonne. Même s’il ne s’agit pas vraiment d’une frontière, nous nous applaudissons ! c’estbon pour le moral. Le paysage entre ce matin et cet après-midi a bien changé. Ce matin nous roulionssur des routes dans des vallées encaissées avec une végétation plutôt forestière et ce soir, les collines de terres cultivables se succèdent. C’est d’ailleurs parce que cette région est une suite de champs et de prés, que nous mettons un bon moment à trouver un endroit où dormir. C’est finalement dans un bout de forêt que nous posons notre tente. Hadrien rêvait d’une grange pour ce soir. La proposition de la dame d’hier ne s’est pas représentée.Une toilette rafraichissante au pschitt-pschitt, de superbes pâtes et une lecture des textes de ce dimanche avant d’abandonner Hadrien à Morphée… Demain soir, nous dormirons à Toulouse.

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lun.

04

oct.

2010

La Dordogne, Rocamadour et le Cassoulet

 

25/09/2010

Quelle journée qui commence sous un château en bord de Dordogne et termine autour d’un cassoulet au milieu d’un champ !Il pleut… nous nous réveillons en sursaut au milieu de la nuit, la pluie attendue est là… zut une casquette est restée dehors, nous filons la chercher et nous rendormons sereinement. C’est certesnotre première expérience de la pluie avec notre tente mais nous sommes sereins !Après une courte averse, nous commençons notre routine matinale avant de partir direction Rocamadour.

Une succession de montées et descentes sévères (il nous faut 3h30 pour parcourir 20km…) nousamène dans ce lieu de pèlerinage rené de ses cendres au XIXème siècle après une période de gloiredu XIIème au XIVème.L’architecture du site est horizontale et suit la structure de la falaise sur laquelle s’est installé lesanctuaire. En haut un château sans grand intérêt, au milieu le sanctuaire abritant la fameuse viergenoire miraculeuse du XIIème et finalement en bas le bourg.Nous apprécions beaucoup le sanctuaire bien que la rénovation du XIXème enlève beaucoup àl’authenticité du site.Le bourg est une grande rue commerçante où nous croisons tous les magasins pour touristes que l’onvoit de la côte d’Azur aux plages de Normandie… décevant !Nous y faisons cependant la connaissance d’un gentil couple de photographes, grands voyageurs ilsnous racontent leurs aventures et nous leur parlons de nos projets ! Il est en train de faire un dossierphoto sur le vélo et nous prend de nombreuses fois en photo sur nos montures !Nous hâtons ensuite le pédalage pour avancer un peu, beaucoup de côtes plus loin, nousrencontrons deux dames qui nous font visiter l’église de Carlucet dans laquelle ont été récemmentdécouvertes des fresques du XVème siècle. Celles-ci sont un peu naïves et pauvres, cependant nouspassons un bon moment avec nos guides. Nous échangeons avec elles sur notre voyage et sur lesprochaines étapes de notre périple.En route de nouveau et après quelques courses, nous trouvons enfin un champ où poser notre tente.Et ce soir c’est la fête, Anne a acheté un cassoulet, c’est la première fois que nous mangeons autrechose que des pâtes en camping et c’est bon !

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sam.

02

oct.

2010

Rencontre des enfants de l’hôpital de Limoges

23/09/10 – 24/09/10

Midi sonne lorsque nous sortons de l’église… il reste encore 45km avant La Souterraine, il ne faut pas traîner  ! Nous profitons alors des routes sinueuses et vallonnées de la Creuse… passer de 30km/h en descenteà 6km/h en montée est difficile pour le moral, surtout que nous n’avançons pas !!Notre pause déjeuner vers 13h45 sera donc courte, il nous reste encore 35km à parcourir et il est hors de question de rater notre train !Nous renouons donc avec la course aux kilomètres… jusqu’à l’appel de Catherine, notre correspondante chez l’ enfant @ l’hopital qui nous informe que le 23 septembre 2010 est un jour de grève nationale (pour les retraites…) et que notre train est annulé… la tuile ! Heureusement il y en a un autre à 19h20, nous reprenons donc la route sereinement pour la Souterraine, le café de la gare est une valeur sûre et nous nous y réfugions juste à temps pour nous abriter de l’orage qui débute :OUF !

En bons parisiens, lorsque l’on nous a annoncé qu’un seul train avait été conservé en direction de Limoges, nous nous attendions à voir arriver un train bondé dans lequel nous aurions eu de grandes difficultés à rentrer nos vélos… prêts à n’importe quoi pour monter, nous sommes arrivés en avance sur le quai : prêts !Mais 1) c’est un jour de grève : résultat le train était 20 minutes en retard, 2) nous sommes dans le Limousin, nous étions donc 5 dans le TER (y compris le contrôleur) et 3) tout le monde nous a aidé à monter nos vélos… douce France !

A Limoges, notre ange gardien pour les 24h qui suivent nous attend. Catherine est volontaire pour l’association l’enfant@l’hopital et nous accueille chez elle ce soir. Nous commençons par suivre sa voiture dans Limoges… puis à l’extérieur de Limoges… puis finalement vraiment à l’extérieur de Limoges pour finalement arriver dans une belle et grande maison dans laquelle nous sommes reçuscomme des rois !

Une douche et une chambre nous attendent (cela commence à devenir luxueux : 2 douches en 2jours !) et Jean Pierre nous rejoint pour un délicieux dîner à base de produits faits maison : terrine et confit de porc… c’est bon !Mais c’est surtout sympa ! Jean Pierre a monté puis développé une concession automobile à Limogeset s’implique activement dans la vie économique de sa ville, nous avons de grandes discussions sur son histoire et sa vision d’entrepreneur sur le monde économique local et régional.Mais nous discutons aussi de la vie de couple et ses interfaces avec les projets professionnels. C’est un dîner riche et nous passons de très bons moments… il est minuit lorsque nous nous couchons,c’est presque une nuit blanche comparé à notre rythme jusqu’à maintenant !

Le lendemain, la journée s’annonce riche en émotion. Ce matin, nous rencontrons les enfants, ou certains d’entre eux, qui nous suivront à travers le logiciel Kolibri grâce à l’association L’enfant@l’hopital. Cette perspective m’enchante même si j’avoue avoir une certaine appréhension.Qui sont ces enfants ? Saurons-nous les intéresser ? Serons-nous à même de communiquer simplement avec eux sans gêne par rapport à leurs maux (dont nous n’avons pas connaissance) ?Hadrien me dirait que toutes ces questions ne servent à rien qu’il suffit d’être simple.C’est ce que nous faisons. Nous suivons donc Catherine à travers Limoges qui répond à la réputation du « mal plat » et la dernière côte nous rappelle que cette rencontre se mérite.

Nous arrivons donc à Esquirol, hôpital pour enfants atteints de pathologies psychiatriques, où nous attendent enfants et personnel soignant. Les enfants, un peu timides au départ, ont préparé des questions très pertinentes sur notre voyage. Nous y avons répondu avec beaucoup de plaisir… Après une séance de questions-réponses « officielle », nous avons été invités à prendre un 2ème petit déjeuner qui a été l’occasion d’un échange informel avec l’équipe d’encadrement des enfants notamment. Nous avons été très touchés de l’engagement et de l’énergie déployée par ces personnes. Notre itinéraire était prêt, des classeurs avec les principaux éléments de notre site internet à disposition des jeunes. Après une photo de groupe, nous quittons Esquirol pour un déjeuner avec le Directeur de l’Ecole de l’Hôpital Mère Enfant (HME), Jean-Pierre.

Nous découvrons ici encore un autre monde, celui de l’hospitalisation d’enfants pour de courtes durées et souvent pour des pathologies graves. Nous admirons là-encore l’investissement et l’amour porté par l’équipe hospitalière.Lors de notre arrivée à l’hôpital, nous sommes conduits vers l’Ecole. Deux instituteurs et des éducateurs disposent d’une salle de classe colorée et accueillante dans laquelle l’école et l’enseignement sont une fenêtre sur l’extérieur et possèdent un côté ludique.

Au cours de cemoment, nous découvrons Justine et sa soeur Sarah, Soufiane, Elinor, Jullian, Lilou… Nous faisonsnotre tour de piste sous leur fenêtre, quelques coucous ! Nous sommes gratifiés de jolis sourires et,sommes ravis de ce premier contact avec ces enfants, déjà si grands.Après un petit goûter et un échange très riche avec l’équipe pédagogique et les enfants, nous reprenons la route de la gare pour continuer notre route.

Nous avons pris conscience que ce voyage n’impliquait pas que nous et que nous emportions avec nous des petits voyageurs curieux de suivre ce voyage depuis leur ordinateur.

Catherine nous aura ouvert le chemin jusqu’au bout en nous raccompagnant à la gare..Nous montons alors dans le train direction Brive la Gaillarde et décidons de descendre à Souillac. Ce nom me disait quelque chose de chouette (sans doute à cause de Souillac à Maurice). La lumièred’après averse est splendide. Et les noms des villages que nous traversons donnent la Niac : Souillac,Pinsac, et peut-être Espagnac !!

Nous trouvons finalement un endroit parfait pour dormir, en bord de Dordogne avec vue sur château. Que demande le peuple ? Si demain il fait beau, la journée sera splendide ! Que la France est belle!

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sam.

02

oct.

2010

100 kms pour une douche

22/09/2010 

 

Cette nuit, nous avons été visités par un sanglier. C’est un moment où même le mec le plus vaillant n’est pas très fier. Ça racle, le pas est lourd. C’est le moment où on se demande où se trouve la sacoche « cantine » et ce qu’il y a dedans. C’est aussi un moment, où la respiration s’arrête et où on se dit que ce serait vraiment mieux si le sanglier faisait demi-tour. Puis on se rendort. Viens ensuite le moment de la voiture qui s’engage dans le chemin où la tente est posée et où Hadrien dort du sommeil du juste. Une fois de plus, la solitude, plus la voiture s’éloigne et je me rendors.

Il est 6h30, le réveil sonne et la nuit est encore là. L’humidité à l’extérieur est palpable à l’intérieur dela tente, il fait froid dehors ! Et si on moulait encore 5 min ? Au bout de la 5ème sonnerie de mon portable, nous nous décidons enfin à sortir péniblement un bras puis l’autre du sac de couchage. La stratégie est de packer l’ensemble des affaires en dehors de la tente et de la sacoche « cuisine » afin de petit déjeuner !!

Nous progressons depuis la veille en partant à 9h, à cause de mon compteur qui une fois de plus m’a joué des tours de système métrique, et qu’il faisait à 9h, 63F.Nous partons finalement, vers Limoges et plus particulièrement vers Chavrin, commune réputée pour ses bed and Breakfast offert par mes collègues d’Icade. Et si le paysage était splendide et la journée comparable à un 15 août, rien n’était plus motivant que l’idée d’arriver dans ce village pour diner à une table et surtout prendre une douche !Pendant la journée, nous avons bien pensé à Bertillon et Krigou , car nous sommes passés à Neuvy Pailloux, à quelques lieues de Sainte Fauste, lieu de leur mariage !!Nous avons ensuite contourné Chateauroux par le sud, rencontré des gens très gentils qui nous ont proposé un contact complémentaire au Burkina Faso. Et après 75 km dans les pattes, nous avionsbien conscience qu’il nous en restait 25 à venir pour atteindre l’adorable demeure d’Edouard et Malcom, nos hôtes pour cette nuit. Sachez que les derniers 16 km d’une journée de 100 bornes sont interminables… Ne soyez pas surpris si ça vous arrivez.

Lors de mon dernier post, j’avais envie de vous raconter une rencontre, voici donc ici la première rencontre chouette de notre voyage. Ed et Malcom sont deux anglais qui ont décidé d’ouvrir un B&Ben France, il y a quelques années. Edouard parle quelques mots de français. Parce que la gestion du jardin et des chambres est lourde, les compères font appel à des jeunes internationaux quisouhaitent voyager et qui proposent leur aide aux propriétaires pour les travaux ménagers encontrepartie de disposer du gîte et du couvert. C’est donc ainsi que nous avons eu le plaisir de dîner avec Leina et Artis de Lituanie, et avec Trevor des Etats-Unis. Une ambiance Erasmus autour de la table où nous étions les seuls francophones. Nous sommes en train de faire le tour du monde, mêmeen France ! Résultat de la journée : 100 km, une douche, une belle rencontre internationale ! levoyage a bel et bien commencé !

Nous nous sommes endormis la veille totalement éreintés par une grosse journée… la décision est prise : aujourd’hui, pas de pédalage pour le pédalage ! Certes nous avons rendez-vous ce soir à Limoges (100km), nous irons en partie en train .Notre objectif de la journée est défini : en profiter enfin ! Nous nous arrêterons donc à la Souterraineaprès 50km de pédalage, où nous prendrons le train vers 17h.Edward nous concocte un parfais petit déjeuner anglais : scramble eggs et tomate au four, il y a même la BBC en fond sonore… nous sommes bien en Angleterre  !Notre départ enthousiasme toute la maison, chacun veut nous voir partir et les maitres de lieux tiennent à leur photo en notre compagnie ! Le temps de replier notre tente, regonfler les pneus, il est finalement 10h lorsque nous donnons les premiers coups de pédales.

Après 10km, nous faisons notre première étape culturelle à Gargilesse où nous visitons le village mais surtout la crypte de l’église romane. Celle-ci construite par les anciens maîtres des lieux, comporte de très belles fresques du XIIè siècle inspirée des églises troglodytes de Capadoce en Turquie. Pour avoir vu les deux, je peux vous assurer que la ressemblance est saisissante !Nous avons la chance de faire une visite guidée des lieux… ah, enfin une vrai étape dans notre course aux kilomètres !

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jeu.

30

sept.

2010

Notre nouveau quotidien

03h00 du matin, branle bas de combat : Anne doit faire pipi ! Il fait frais dehors, polaire, chaussures…je me rendors !07h00 : Réveil un peu dur, il fait frais et tout est humide (à retenir : ne pas camper près d’unétang !)… nous décidons d’attendre que le soleil se lève pour émerger, heureusement il est flemmard et nous dormons jusqu’à 8h. Sortir de la tente et s’arranger pour faire sécher nos affaires n’est pas une sinécure : secouer le double toit, l’étendre au soleil puis faire de même avec la tente, tout cela pendant que l’eau boutpour le thé… Le petit déjeuner est ensoleillé, nous ne nous lassons pas de regarder les oiseaux volerau dessus des champs de tournesols qui nous entourent. Nous partons enfin vers 9h45… pas très fiers de notre performance, le soleil est en effet bien haut etnotre objectif ambitieux : 95km et le passage du Cher !

Nous passons la Loire à St Fargeau (Faye), exaltation de passer notre premier fleuve et en mêmetemps de passer dans le Sud de la France ! Malheureusement notre rendez-vous à Limoges ne nouspermet pas d’en profiter et nous filons plein tubes, sans même nous arrêter. Je suis un peu déçu.

Une pause regonflage de pneu nous permet de réaliser que nous avons perdu l’embout de lapompe… heureusement qu’il y en a une seconde mais nous devons en trouver un nouveau, ce serapour plus tard !Nous roulons, nous roulons… que de kilomètres durant lesquels nous ne regardons pas grand-chose !Le pic nic sera pris un peu tard, après avoir avaler les 40 km réglementaires, nous sommes contentsde profiter de l’ombre de la forêt car le soleil tape, il a fait jusqu’à 27°C…En route à nouveau, nous traversons de belles forêts solognotes parsemées de belles demeures, celafait bien envie !Nous nous remettons en route, seul un beau château croisé sur la route nous arrête : nous ne savonsrien dessus si ce n’est l’adresse : Place Royale à Châtres sur cher : à creuser !

Nous fonçons, un champ se présente derrière de nombreuses haies, nous en profitons, cela nouspermettra d’être au soleil le soir comme le matin (important pour faire sécher la tente !)Nous entamons le rituel : Monter la tente, faire cuire les pâtes, se laver, manger les pâtes, ranger, semettre sous la tente pour regarder l’itinéraire du lendemain et des jours suivant (un moment quej’aime beaucoup) puis finalement taper un petit récit et se coucher.Vivement demain, journée qui signera la fin de notre « course » et nous permettra de dormir auchaud à Appleton House, une chambre d’hôte réservée avant de partir (smartbox) !!On commence à rigoler un peu et à se détendre, nous rentrons peu à peu dans le voyage !!

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mer.

29

sept.

2010

Notre départ

Notre Dame de Paris – Saint –Fargeau-PonthierryLe grand jour est arrivé… 7h, nous émergeons, la dernière soirée en famille de laveille a été excellente mais cette occasion supplémentaire de « fêter » notre départa été le coup de grâce : nous sommes physiquement très fatigués.Les sacoches sont rapidement bouclées, un dernier regard aux quelques affaires quinous restent dans cet appartement et nous voici dans la rue, fiers de poser devantle 42, rue Blomet, notre première adresse en tant que couple, là où nous avonspassé tant de bons moments !

Le temps d’acheter quelques viennoiseries sur la route de Notre Dame, c’est finalement en profitantde quelques rayons de soleil en bords de Seine que nous petit déjeunons. Pas le temps de réaliserque le jour du départ est là et accompagnés de notre famille et de nos amis, nous rentrons dans lacathédrale pour une messe grégorienne qui, sans être très recueillie, est un moment fort qui nouspermet d’être en paix avant le départ proprement dit.Soleil radieux, amis nombreux pour nous encourager, nous sommes ravis de venir saluer etembrasser nos amis et famille venus pour nous encourager à l’heure des premiers coups de pédales.Une photo de groupe, des adieux émouvants et notre voyage commence !Entourés d’une grosse dizaine de fiers cyclistes, nous commençons notre tour du monde supportéspar ceux que l’on aime !Trajet très facile dans Paris, peu à peu nos proches partent rejoindre leurs occupations parisiennes etnous continuons.

Soleil radieux, amis nombreux pour nous encourager, nous sommes ravis de venir saluer etembrasser nos amis et famille venus pour nous encourager à l’heure des premiers coups de pédales.Une photo de groupe, des adieux émouvants et notre voyage commence !Entourés d’une grosse dizaine de fiers cyclistes, nous commençons notre tour du monde supportéspar ceux que l’on aime !Trajet très facile dans Paris, peu à peu nos proches partent rejoindre leurs occupations parisiennes etnous continuons.

Une bande d’irréductibles Edhec nous supporte cependant jusqu’au Picnic etc’est dans la forêt de Sénart que nous partageons rillettes, fromage, jambonet pain, heureux de passer ce moment ensemble !Après ces « agapes », nous prenons notre véritable envol et donnons nospremiers coups de pédales solitaires…Impression étrange faite de liberté et d’angoisse, se retrouver tous les deux,c’est aussi se retrouver face à la réalité de notre projet : outre les personnes rencontrées en route,nous sommes seuls, à deux mais seuls tous les deux.

Heureusement, le paysage que nous découvrons en bord de Seine au-delà de CorbeilEssonne est magnifique et nous en profitons pleinement au soleil couchant.

Bernard et Marie-France nous reçoivent ce soir, cela était prévu. L’accueil est au début un peumitigé : ils partent en vacances le lendemain et n’estiment pas leur maison en état de nousrecevoir…nous commençons donc à sortir la tente.Mais un verre de coca plus tard, nous sympathisons et une salle de bain et une chambre nous sontaffectées : Byzance !!En échange nous réclamons de préparer le repas… Repas dit frugal par la maîtresse de maison maisqui s’avère copieux et délicieux !Nous passons une très bonne soirée tous les quatre, Bernard a beaucoup voyagé et nous raconte sesexpérience, nous décrivons notre projet de voyage.Rattrapés par le sommeil, nous montons nous coucher après une bonne douche !Premier jour parfaitement atypique mais très agréable !

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mer.

22

sept.

2010

19 septembre LE Départ

19 septembre 2010: Le départ!

 

Le départ de nos Véloptimistes a eu lieu par une belle matinée ensoleillée.

Sur le parvis de Notre Dame de Paris, ils étaient nombreux les amis et membres des deux familles à avoir répondu présents pour le grand jour!

 

C'est après la messe et avec beaucoup d'émotion partagée que nos voyageurs ont dit au revoir à ceux qui les entouraient. Puis ils ont chaussé leurs pédaliers et se sont élancés vers le sud de Paris direction Orléans...escortés par les plus courageux d'entre nous.

 

Merci donc de leur part à tous ceux qui ont fait le déplacement pour leur marquer leur affection et leur amitié et aussi leur prodiguer encouragements et dernières recommandations!

 

Nous espérons recevoir très prochainement le récit de la suite de l'aventure.

 

Laurence

 

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